L’élection présidentielle de 2012 se trouve devant une impasse. D’une part, le Conseil Constitutionnel a validé la candidature anticonstitutionnelle de Me Ablaye WADE (selon les Professeurs sénégalais de droit constitutionnel qui se sont prononcés et selon l’inspirateur de la constitution de 2001 ie Me WADE himself avant de se dédire) et invalidé des candidatures comme celle de Youssou Ndour pour défaut de 10 000 signatures sans recours possible (le Conseil Constitutionnel ne se trompe JAMAIS). D’autre part, tous les candidats validés (sauf Me WADE) pour cette élection rejettent la validation de la candidature de WADE qualifiée de FORFAITURE.
La candidature de Me WADE devient ainsi LEGALE car validée par le Conseil Constitutionnel mais est ILLEGITIME du fait de la suspicion qui a entouré cette validation mais surtout le rejet de celle-ci par une part très importante du peuple sénégalais jusqu’à occasionner plusieurs morts. L’illégitimité de cette candidature repose également sur l’âge du Candidat WADE. Quel est le Sénégalais qui peut accepter que son père ou son grand-père de cet âge là aille faire un travail aussi endurant qu’une campagne électorale ? SEULS KARIM ET SINDIELY EN SONT CAPABLES !?
Devant l’impasse de cette candidature LEGALE mais ILLEGETIME, que faut-il faire ? Avant de tenter de répondre, permettez-moi de faire un parallélisme avec l’histoire récente de la Côte d’Ivoire. A l’issue du second tour de l’élection présidentielle, la Cour Constitutionnelle de la Côte d’Ivoire a déclaré élu Laurent GBAGBO en invalidant un certain nombre de voix. Du coup, Laurent GBAGBO devient un Président LEGAL mais ILLEGITIME car la Cour constitutionnelle a fait preuve évident de parti-pris pour le camp présidentiel. La suite nous la connaissons tous avec l’installation de Alassane Ouatarra à la suite d’une guerre fratricide. Voulons-nous la même issue ici ? La réponse est très certainement NON.
Aller aux élections dans cette situation va déboucher sur un contentieux électoral dont l’issue peut être très préjudiciable pour la paix et la stabilité du Sénégal qui pourra se relever très difficilement d’une crise telle que celle qu’a connue la Côte d’Ivoire.
IL FAUT DONC REVENIR A LA CASE DE DEPART (celle du dépôt des candidatures). Pour cela deux options sont possibles à mon avis.
1- Le Président de la République démissionne. Le Président par intérim dispose de 60 à 90 jours pour organiser les élections. Le PDS et les FAL ont la latitude de trouver un autre candidat.
2- Les membres du Conseil Constitutionnel démissionnent ou le Président de la République relève de leur fonction les membres du Conseil Constitutionnel (si cela est prévu dans la Constitution). Le Président de la République nomme d’autres membres en tenant compte des critiques formulées par les uns et les autres à l’endroit de certains membres du Conseil Constitutionnel actuel. Le Président pourrait par exemple nommer les membres du Conseil Constitutionnel sur proposition de diverses corporations : Facultés de droit, Unions des magistrats, etc…
De ces deux options, la deuxième me semble être la meilleure. Le Président WADE organise des élections auxquelles il ne prend pas part et transmet le pouvoir à son successeur comme l’avait fait Diouf en 2000. Pour cela, il faut que LE GROUPE DES SIX reprenne les contacts pour relancer le dialogue entre WADE et son opposition. Il faut à l’issue de ces négociations qu’une amnistie soit proposée et adoptée pour tous les actes qu’a pu posés le Président WADE dans l’exercice de ses fonctions.
A toutes les bonnes volontés qui peuvent faire bouger LE GROUPE DES SIX, c’est maintenant qu’il faut agir sinon demain ce sera trop tard. LE SENEGAL NE MERITE PAS LE SORT QU’A CONNU LA COTE D’IVOIRE.
Un citoyen ordinaire
Djissamaye SAMAYE
djissamaye@gmail.com
La candidature de Me WADE devient ainsi LEGALE car validée par le Conseil Constitutionnel mais est ILLEGITIME du fait de la suspicion qui a entouré cette validation mais surtout le rejet de celle-ci par une part très importante du peuple sénégalais jusqu’à occasionner plusieurs morts. L’illégitimité de cette candidature repose également sur l’âge du Candidat WADE. Quel est le Sénégalais qui peut accepter que son père ou son grand-père de cet âge là aille faire un travail aussi endurant qu’une campagne électorale ? SEULS KARIM ET SINDIELY EN SONT CAPABLES !?
Devant l’impasse de cette candidature LEGALE mais ILLEGETIME, que faut-il faire ? Avant de tenter de répondre, permettez-moi de faire un parallélisme avec l’histoire récente de la Côte d’Ivoire. A l’issue du second tour de l’élection présidentielle, la Cour Constitutionnelle de la Côte d’Ivoire a déclaré élu Laurent GBAGBO en invalidant un certain nombre de voix. Du coup, Laurent GBAGBO devient un Président LEGAL mais ILLEGITIME car la Cour constitutionnelle a fait preuve évident de parti-pris pour le camp présidentiel. La suite nous la connaissons tous avec l’installation de Alassane Ouatarra à la suite d’une guerre fratricide. Voulons-nous la même issue ici ? La réponse est très certainement NON.
Aller aux élections dans cette situation va déboucher sur un contentieux électoral dont l’issue peut être très préjudiciable pour la paix et la stabilité du Sénégal qui pourra se relever très difficilement d’une crise telle que celle qu’a connue la Côte d’Ivoire.
IL FAUT DONC REVENIR A LA CASE DE DEPART (celle du dépôt des candidatures). Pour cela deux options sont possibles à mon avis.
1- Le Président de la République démissionne. Le Président par intérim dispose de 60 à 90 jours pour organiser les élections. Le PDS et les FAL ont la latitude de trouver un autre candidat.
2- Les membres du Conseil Constitutionnel démissionnent ou le Président de la République relève de leur fonction les membres du Conseil Constitutionnel (si cela est prévu dans la Constitution). Le Président de la République nomme d’autres membres en tenant compte des critiques formulées par les uns et les autres à l’endroit de certains membres du Conseil Constitutionnel actuel. Le Président pourrait par exemple nommer les membres du Conseil Constitutionnel sur proposition de diverses corporations : Facultés de droit, Unions des magistrats, etc…
De ces deux options, la deuxième me semble être la meilleure. Le Président WADE organise des élections auxquelles il ne prend pas part et transmet le pouvoir à son successeur comme l’avait fait Diouf en 2000. Pour cela, il faut que LE GROUPE DES SIX reprenne les contacts pour relancer le dialogue entre WADE et son opposition. Il faut à l’issue de ces négociations qu’une amnistie soit proposée et adoptée pour tous les actes qu’a pu posés le Président WADE dans l’exercice de ses fonctions.
A toutes les bonnes volontés qui peuvent faire bouger LE GROUPE DES SIX, c’est maintenant qu’il faut agir sinon demain ce sera trop tard. LE SENEGAL NE MERITE PAS LE SORT QU’A CONNU LA COTE D’IVOIRE.
Un citoyen ordinaire
Djissamaye SAMAYE
djissamaye@gmail.com