Vingt-quatrième accusé à passer devant la chambre criminelle, El Hadji Mamadou Bâ dit Mame Bâ a nié les faits à lui reprochés. Il est poursuivi pour actes de terrorisme par association de malfaiteurs, actes de terrorisme par menaces ou complot, blanchiment de capitaux, financement du terrorisme et apologie du terrorisme. L'accusé qui s'est présenté comme un étudiant à l'Université Virtuelle du Sénégal a tout de même reconnu avoir fréquenté Moustapha Faye du nom de l'un des sénégalais ayant séjourné dans les fiefs de Boko Haram.
Mieux, l'étudiant en Sciences économiques et gestion reconnait qu'il nourrissait beaucoup d'estime pour Moustapha Faye. Quand le juge lui a rappelé les propos qu'il aurait tenus devant le juge d'instruction et selon lesquels, Moustapha Faye l'a mis au parfum de son voyage au Nigeria, il n'a pas tenté de se dérober. "Il est venu chez moi et m'a dit "mbok", je dois me rendre au Nigeria", a-t-il admis.
Cependant, Mame Bâ nie avoir projeté de l'accompagner même si Moustapha Faye lui a fait la proposition en lui montrant des vidéos des Rohingyas, les musulmans persécutés en Birmanie. "Certes, j'étais très peiné pour ces frères musulmans, mais je n'ai pas tenté d'aller où que ce soit", fait savoir l'accusé.
Apparement, ses relations avec Moustapha Faye, mort plus tard en détention au Nigeria, étaient très étroites. La preuve, le sieur Faye avait accès à son compte Facebook et a même eu à changer son surnom "Zeumteupiso" pour le remplacer par sa réelle identité. Il reconnait que Moustapha Faye s'est aussi permis la liberté de supprimer ses amis qui ne collaient pas avec sa personnalité pour ajouter d'autres plus appropriés. "Il vous a choisi des amis jihadistes", lui rappelle le président de la chambre criminelle. “Je ne suis pas en mesure d'apporter des éclairages sur les profils de ces nouveaux amis qu'il a ajoutés dans mon compte”, répond l'accusé.
Dans son jelaba blanc, El Hadj Mamadou Bâ restitue le contenu de ses discussions avec les nommés Ibrahima Bâ et un certain Abou Hatem. A l'en croire, c'était pour s'enquérir de la situation de son ami Moustapha Faye qui ne donnait plus de nouvelles qu'il est entré en contact avec les susnommés via l'application favorite des jihadistes en raison du chiffrement très sophistiqué des discussions qui s'y tiennent. Mais Mame Bâ ne l'utilisait pas pour passer incognito sur le web. “Je l'utilisais comme j'utilisais Whatsapp”, répond il au juge.
Mieux, l'étudiant en Sciences économiques et gestion reconnait qu'il nourrissait beaucoup d'estime pour Moustapha Faye. Quand le juge lui a rappelé les propos qu'il aurait tenus devant le juge d'instruction et selon lesquels, Moustapha Faye l'a mis au parfum de son voyage au Nigeria, il n'a pas tenté de se dérober. "Il est venu chez moi et m'a dit "mbok", je dois me rendre au Nigeria", a-t-il admis.
Cependant, Mame Bâ nie avoir projeté de l'accompagner même si Moustapha Faye lui a fait la proposition en lui montrant des vidéos des Rohingyas, les musulmans persécutés en Birmanie. "Certes, j'étais très peiné pour ces frères musulmans, mais je n'ai pas tenté d'aller où que ce soit", fait savoir l'accusé.
Apparement, ses relations avec Moustapha Faye, mort plus tard en détention au Nigeria, étaient très étroites. La preuve, le sieur Faye avait accès à son compte Facebook et a même eu à changer son surnom "Zeumteupiso" pour le remplacer par sa réelle identité. Il reconnait que Moustapha Faye s'est aussi permis la liberté de supprimer ses amis qui ne collaient pas avec sa personnalité pour ajouter d'autres plus appropriés. "Il vous a choisi des amis jihadistes", lui rappelle le président de la chambre criminelle. “Je ne suis pas en mesure d'apporter des éclairages sur les profils de ces nouveaux amis qu'il a ajoutés dans mon compte”, répond l'accusé.
Dans son jelaba blanc, El Hadj Mamadou Bâ restitue le contenu de ses discussions avec les nommés Ibrahima Bâ et un certain Abou Hatem. A l'en croire, c'était pour s'enquérir de la situation de son ami Moustapha Faye qui ne donnait plus de nouvelles qu'il est entré en contact avec les susnommés via l'application favorite des jihadistes en raison du chiffrement très sophistiqué des discussions qui s'y tiennent. Mais Mame Bâ ne l'utilisait pas pour passer incognito sur le web. “Je l'utilisais comme j'utilisais Whatsapp”, répond il au juge.