À Gaya, une localité de Tuldé Dimat, dans les franges du Fouta occidental, naquit Malick, fils de Ousmane Sy en l’an 1855. L’enfant de la vertueuse Fawade Wellé, très tôt versé dans les études islamiques, arpenta allègrement les contrées du Fouta, du Walo et de la Mauritanie à la quête des savants dispensateurs de rares savoirs. Malick Sy, l'orphelin et neveu de Alpha, avait cependant le privilège d’être l’élu d’une confrérie soufie initiée par le Vénérable Cheikh Ahmed Tidjani, le pôle qui rayonnait à Fès, capitale impériale du Maroc alaouite.
Malick reçut le wird avec le rang qui lui était prédestiné selon les recommandations de l’illustre El Hadji Omar al Foutiyou, éminent maître de la voie Tidjania dans l’ouest africain. Doté d’une solide formation et détenteur des secrets de son ordre soufi, Malick fit valoir ses talents de pédagogue et de propagateur de la voie Tidjania. Apôtre de la Sunna, le guide instaura une organisation inédite de la tariqa qui préserva les fidèles musulmans des contraintes liées à un contexte colonial et des réalités socioculturelles qui pouvaient les détourner de leur foi.
En 1888 à trente-trois (33) ans, il entreprit le pèlerinage aux lieux saints de l’Islam. Un voyage par voie maritime qui le mena à Marseille (France) et Alexandrie (Égypte) avant d’accéder à la Mecque et Médine. Bâtisseur de zawiya, il est également auteur de panégyriques du Prophète Mohamed (PSL) et de nombreux ouvrages théologiques et poétiques.
Le Cheikh d’une érudition exquise était meneur d’hommes. À la tête d’une congrégation de moqqadem qu’il forma essentiellement à Ndiardé, il essaima le territoire sénégalais pour instruire et guider les fidèles Tidjanes des villes et des campagnes. Bâtisseurs de zawiya à Saint-Louis, la capitale de la colonie, en 1892, puis à Dakar, il imposa sans tambour ni trompette, son autorité spirituelle sur l’ensemble du pays. Maodo Malick conquit les cœurs des croyants qui voyaient en lui le pilier de la foi et la voûte de la cohésion sociale.
En 1902, il s’installa au cœur du Cayor et alluma le feu incandescent du foyer de Tivaouane. La flamme illumina la pénombre de l’ignorance qui enveloppait les masses dans les méandres obscures des croyances ancestrales. De terreau de ceeddo, Tivaouane devint cette cité sainte où convergent des nuées de fidèles venus s’abreuver de la science de Maodo ou pour célébrer le Maouloud, ce gamou dédié à la naissance bénie du Prophète de l’Islam. Rempart de l’Islam et pôle de la tidjania, El Hadj Malick Sy est devenu une icône de la nation sénégalaise et une référence spirituelle de l’Islam.
Seydi Malick accomplit parfaitement sa noble mission et quitta ce bas monde un triste jour de juin 1922. Il laissa un héritage inestimable. Sa descendance prodigieuse porte encore le flambeau qu’il a brandi pour le rayonnement de l’Islam. Son œuvre transcende le temps et continue d’inspirer des générations de fidèles...
Malick reçut le wird avec le rang qui lui était prédestiné selon les recommandations de l’illustre El Hadji Omar al Foutiyou, éminent maître de la voie Tidjania dans l’ouest africain. Doté d’une solide formation et détenteur des secrets de son ordre soufi, Malick fit valoir ses talents de pédagogue et de propagateur de la voie Tidjania. Apôtre de la Sunna, le guide instaura une organisation inédite de la tariqa qui préserva les fidèles musulmans des contraintes liées à un contexte colonial et des réalités socioculturelles qui pouvaient les détourner de leur foi.
En 1888 à trente-trois (33) ans, il entreprit le pèlerinage aux lieux saints de l’Islam. Un voyage par voie maritime qui le mena à Marseille (France) et Alexandrie (Égypte) avant d’accéder à la Mecque et Médine. Bâtisseur de zawiya, il est également auteur de panégyriques du Prophète Mohamed (PSL) et de nombreux ouvrages théologiques et poétiques.
Le Cheikh d’une érudition exquise était meneur d’hommes. À la tête d’une congrégation de moqqadem qu’il forma essentiellement à Ndiardé, il essaima le territoire sénégalais pour instruire et guider les fidèles Tidjanes des villes et des campagnes. Bâtisseurs de zawiya à Saint-Louis, la capitale de la colonie, en 1892, puis à Dakar, il imposa sans tambour ni trompette, son autorité spirituelle sur l’ensemble du pays. Maodo Malick conquit les cœurs des croyants qui voyaient en lui le pilier de la foi et la voûte de la cohésion sociale.
En 1902, il s’installa au cœur du Cayor et alluma le feu incandescent du foyer de Tivaouane. La flamme illumina la pénombre de l’ignorance qui enveloppait les masses dans les méandres obscures des croyances ancestrales. De terreau de ceeddo, Tivaouane devint cette cité sainte où convergent des nuées de fidèles venus s’abreuver de la science de Maodo ou pour célébrer le Maouloud, ce gamou dédié à la naissance bénie du Prophète de l’Islam. Rempart de l’Islam et pôle de la tidjania, El Hadj Malick Sy est devenu une icône de la nation sénégalaise et une référence spirituelle de l’Islam.
Seydi Malick accomplit parfaitement sa noble mission et quitta ce bas monde un triste jour de juin 1922. Il laissa un héritage inestimable. Sa descendance prodigieuse porte encore le flambeau qu’il a brandi pour le rayonnement de l’Islam. Son œuvre transcende le temps et continue d’inspirer des générations de fidèles...
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