Omar Abdel-Rahman est le père spirituel de la Jamaa islamiya, le groupe précurseur du terrorisme jihadiste. Ce théoricien du jihad avait été bien vu par les Américains pour son rôle dans la mobilisation de combattants arabes partis faire la « guerre sainte » contre les Soviétiques en Afghanistan.
C’est sans doute la raison qui lui a permis d’obtenir un visa pour les Etats-Unis dans les années 1980, alors qu’il était réfugié au Soudan.
Après sa condamnation dans la tentative d’attentat contre le World Trade Center en 1993, Washington a proposé son extradition vers Le Caire qui a refusé. Le Qatar avait proposé de l’accueillir.
Dans son premier discours après son arrivée au pouvoir en 2012, le président Frère musulman Mohamed Morsi s’était engagé à le faire libérer. Une dernière tentative pour obtenir une grâce présidentielle avant la fin du mandat de Barack Obama n’avait pas abouti. Le cheikh Omar Abdel-Rahman avait exprimé le souhait d’être enterré en Egypte.
La Jamma islamiya, mère des organisations jihadistes
Groupe terroriste égyptien responsable de l’assassinat du président Sadate en 1981 et du massacre d’une soixantaine de touristes, majoritairement Suisses, à Louxor en 1997, la Jamaa islamiya a surtout été la matrice à partir de laquelle se sont formées toutes les organisations jihadistes actuelles, d’al-Qaïda au groupe Etat islamique.
En 1995, au lendemain de la condamnation à perpétuité du cheikh Omar Abdel-Rahman en Amérique pour le projet d’attentat contre le World Trade Center, un certain Ayman al Zawahry chef du groupe terroriste « al Jihad » menaçait les Etats-Unis de représailles.
Aujourd’hui, Ayman al Zawahry est le chef d’al-Qaïda, l’organisation terroriste responsable des attentats du 11-Septembre contre le World Trade Center. Après l’occupation par les Etats-Unis de l’Irak en 2003 et l’émergence d’organisations jihadistes, les futurs fondateurs du groupe Etat islamique appelaient à l’enlèvement d’Américains, « mille s’il le fallait », pour servir de monnaie d’échange pour la libération d’Omar Abdel-Rahman. Aujourd’hui, la Jamaa Islamiya a officiellement renoncé à la violence mais beaucoup de ses anciens membres qui ont fui l’Egypte ont rejoint les organisations jihadistes en Afghanistan, au Pakistan, en Syrie ou en Libye.
C’est sans doute la raison qui lui a permis d’obtenir un visa pour les Etats-Unis dans les années 1980, alors qu’il était réfugié au Soudan.
Après sa condamnation dans la tentative d’attentat contre le World Trade Center en 1993, Washington a proposé son extradition vers Le Caire qui a refusé. Le Qatar avait proposé de l’accueillir.
Dans son premier discours après son arrivée au pouvoir en 2012, le président Frère musulman Mohamed Morsi s’était engagé à le faire libérer. Une dernière tentative pour obtenir une grâce présidentielle avant la fin du mandat de Barack Obama n’avait pas abouti. Le cheikh Omar Abdel-Rahman avait exprimé le souhait d’être enterré en Egypte.
La Jamma islamiya, mère des organisations jihadistes
Groupe terroriste égyptien responsable de l’assassinat du président Sadate en 1981 et du massacre d’une soixantaine de touristes, majoritairement Suisses, à Louxor en 1997, la Jamaa islamiya a surtout été la matrice à partir de laquelle se sont formées toutes les organisations jihadistes actuelles, d’al-Qaïda au groupe Etat islamique.
En 1995, au lendemain de la condamnation à perpétuité du cheikh Omar Abdel-Rahman en Amérique pour le projet d’attentat contre le World Trade Center, un certain Ayman al Zawahry chef du groupe terroriste « al Jihad » menaçait les Etats-Unis de représailles.
Aujourd’hui, Ayman al Zawahry est le chef d’al-Qaïda, l’organisation terroriste responsable des attentats du 11-Septembre contre le World Trade Center. Après l’occupation par les Etats-Unis de l’Irak en 2003 et l’émergence d’organisations jihadistes, les futurs fondateurs du groupe Etat islamique appelaient à l’enlèvement d’Américains, « mille s’il le fallait », pour servir de monnaie d’échange pour la libération d’Omar Abdel-Rahman. Aujourd’hui, la Jamaa Islamiya a officiellement renoncé à la violence mais beaucoup de ses anciens membres qui ont fui l’Egypte ont rejoint les organisations jihadistes en Afghanistan, au Pakistan, en Syrie ou en Libye.