A la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières d’Abidjan, cette fin d’année 2022, PALM CI la f filiale du groupe agro-industriel ivoirien SIFCA, principal producteur d’huile de palme brute de la région de l’Afrique de l’Ouest bat tous les records de bénéfices et de chiffre d’affaire et de capitalisation boursière. Le fleuron de SIFCA distribue 40 milliards de bénéfices à ses porteurs d’action sur un chiffre d'affaires de près de 200 milliards de FCFA.
Créée en 1997, la société produit plus de 280 000 tonnes d’huile de palme brute par an, soit 70% de la production de Côte d’Ivoire. Elle exploite près de 50 000 hectares de plantations industrielles et s’approvisionne auprès de 28 000 petits planteurs. Avec 8 500 employés, PALMCI est aussi le premier employeur privé du pays.
En amont de PALM CI, se trouve le groupe SIFCA Fondé en 1964 à Abidjan, SIFCA est la plus grande entreprise agro-industrielle en Afrique de l’Ouest. Présent dans 5 pays, il emploie plus de 29 000 personnes sur plus de trois chaînes de valeurs agricoles essentielles autour de l’exploitation de plantations d'huile de palme, la transformation et la commercialisation de l’huile végétale, le caoutchouc naturel et le sucre.
Les filiales de SIFCA sont cotées aux bourses d’Abidjan et de Paris.
La saga SIFCA, entreprise multi – secteurs et multi – branches, au capital ouvert, aux standards internationaux de gouvernance, compétitive et profitable, voici le nouveau visage de l’économie ivoirienne , le premier PIB de l’UEMOA avec 62 milliards de dollars US soit deux fois plus que le PIB du Sénégal estimé à 25 milliards de dollars US. La côte d’ivoire dame même le pion au cameroun dans l’espace de la zone franc. L'économie ivoirienne s’est transformée et même accéléré après dix ans de guerre et de régression économique accentuée par la crise sur le marché des matières premières. Abidjan c’est aujourd’hui 40% de l’économie de l’UEMOA et 90% des entreprises cotées à la BRVM.
Aux cœurs du succès ivoirien, c’est d’abord une réforme au forceps de l’environnement des affaires qui à accru le dynamisme du secteur privé ivoirien qui contribue à plus de 70% de la croissance du PIB. C’est donc de vrais patrons et des industriels efficaces et conquérants.
Ensuite une transformation effective de l’économie axée sur l’agriculture qui contribue pour 22% au PIB, le secteur secondaire pour 23% du PIB avec le raffinage de pétrole, l’énergie, l’agro-alimentaire et le BTP ; enfin, le secteur tertiaire, prépondérant pour 55% du PIB, dominé par les télécommunications, les transports, le commerce et les activités financières. Abidjan profitera de la ZLECAF avec les perspectives de transformation locale du café et du cacao dont la compétitivité sera assurée par la prochaine exploitation du pétrole et gaz en offshore.
Les défis restent la taille du secteur informel en Côte d'Ivoire et l’incertitude politique avec une classe dirigeante vieillissante. Cependant c’est le seul pays de la zone UEMOA avec une croissance régulière autour de 8% et une cadence économique centrée sur les produits agricoles abondants et leur transformation locale en biens et produits finis ou semi- finis. Ce qui favorise d’ailleurs la diversification des explorations ivoiriennes. L’excédent commercial ivoirien dépasse annuellement les 1 500 milliards de Fcfa ou 3 milliards d’Euros au minimum. Une richesse inouïe.
Le Sénégal, de loin seconde économie de l’UEMOA à perdu ses marqueurs économiques depuis la survenue de la covid qui a mis un coup de frein à l’activité de production. L’industrie n’attire pas les investisseurs étrangers, le secteur agricole toujours dépendant de la pluviométrie sans perspective avec une réforme foncière qui tarde à venir. Le secteur mis sur la touche sur les grands projets d’infrastructure n' a plus de capitaux propres et de marges d'investissements.
Aujourd’hui l’incertitude politique annihile tout effort de relance par des réformes d’envergure. Heureusement les premières molécules issues de l’exploitation du gaz et pétrole apporteront un répit de courte durée en attendant 2024. Décidément les ivoiriens n’ont plus de naawlé dans la zone franc.
Moustapha DIAKHATE
Ex Conseiller PM
Expert et Consultant en Infrast.
Créée en 1997, la société produit plus de 280 000 tonnes d’huile de palme brute par an, soit 70% de la production de Côte d’Ivoire. Elle exploite près de 50 000 hectares de plantations industrielles et s’approvisionne auprès de 28 000 petits planteurs. Avec 8 500 employés, PALMCI est aussi le premier employeur privé du pays.
En amont de PALM CI, se trouve le groupe SIFCA Fondé en 1964 à Abidjan, SIFCA est la plus grande entreprise agro-industrielle en Afrique de l’Ouest. Présent dans 5 pays, il emploie plus de 29 000 personnes sur plus de trois chaînes de valeurs agricoles essentielles autour de l’exploitation de plantations d'huile de palme, la transformation et la commercialisation de l’huile végétale, le caoutchouc naturel et le sucre.
Les filiales de SIFCA sont cotées aux bourses d’Abidjan et de Paris.
La saga SIFCA, entreprise multi – secteurs et multi – branches, au capital ouvert, aux standards internationaux de gouvernance, compétitive et profitable, voici le nouveau visage de l’économie ivoirienne , le premier PIB de l’UEMOA avec 62 milliards de dollars US soit deux fois plus que le PIB du Sénégal estimé à 25 milliards de dollars US. La côte d’ivoire dame même le pion au cameroun dans l’espace de la zone franc. L'économie ivoirienne s’est transformée et même accéléré après dix ans de guerre et de régression économique accentuée par la crise sur le marché des matières premières. Abidjan c’est aujourd’hui 40% de l’économie de l’UEMOA et 90% des entreprises cotées à la BRVM.
Aux cœurs du succès ivoirien, c’est d’abord une réforme au forceps de l’environnement des affaires qui à accru le dynamisme du secteur privé ivoirien qui contribue à plus de 70% de la croissance du PIB. C’est donc de vrais patrons et des industriels efficaces et conquérants.
Ensuite une transformation effective de l’économie axée sur l’agriculture qui contribue pour 22% au PIB, le secteur secondaire pour 23% du PIB avec le raffinage de pétrole, l’énergie, l’agro-alimentaire et le BTP ; enfin, le secteur tertiaire, prépondérant pour 55% du PIB, dominé par les télécommunications, les transports, le commerce et les activités financières. Abidjan profitera de la ZLECAF avec les perspectives de transformation locale du café et du cacao dont la compétitivité sera assurée par la prochaine exploitation du pétrole et gaz en offshore.
Les défis restent la taille du secteur informel en Côte d'Ivoire et l’incertitude politique avec une classe dirigeante vieillissante. Cependant c’est le seul pays de la zone UEMOA avec une croissance régulière autour de 8% et une cadence économique centrée sur les produits agricoles abondants et leur transformation locale en biens et produits finis ou semi- finis. Ce qui favorise d’ailleurs la diversification des explorations ivoiriennes. L’excédent commercial ivoirien dépasse annuellement les 1 500 milliards de Fcfa ou 3 milliards d’Euros au minimum. Une richesse inouïe.
Le Sénégal, de loin seconde économie de l’UEMOA à perdu ses marqueurs économiques depuis la survenue de la covid qui a mis un coup de frein à l’activité de production. L’industrie n’attire pas les investisseurs étrangers, le secteur agricole toujours dépendant de la pluviométrie sans perspective avec une réforme foncière qui tarde à venir. Le secteur mis sur la touche sur les grands projets d’infrastructure n' a plus de capitaux propres et de marges d'investissements.
Aujourd’hui l’incertitude politique annihile tout effort de relance par des réformes d’envergure. Heureusement les premières molécules issues de l’exploitation du gaz et pétrole apporteront un répit de courte durée en attendant 2024. Décidément les ivoiriens n’ont plus de naawlé dans la zone franc.
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