Dr Gadio, Président du MPCL-Luy Jot Jotna, vous parle. (VIDEOS)


Citoyennes /citoyens, d’ici et d’ailleurs,

Compatriotes vivant au Sénégal ou dans la diaspora, compatriote africains, amis étrangers résidant au Sénégal

En cette période de célébration de la fête de la Tabaski, nous voudrions vous souhaiter une excellente fête et prions pour que Dieu, Le Très Haut, exhausse nos prières. Des prières pour tous. Tous, sans autres formes de considération. Car notre peuple a cette belle et fière tradition de célébrer dans la communion, toutes les grandes fêtes sans distinction d’appartenance confessionnelle ou de croyance. C’est aussi l’occasion pour moi de saluer cette cohésion. Une cohésion des cœurs et des esprits. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous réfutons le concept de tolérance religieuse et lui préférons le concept supérieur d’harmonie religieuse. Une harmonie qui est à préserver. A tout prix.

Et pour ce faire, rien n’est plus utile que de nous plonger dans l’esprit et la lettre de la fête de la Tabaski.

Cette fête dite du mouton commémore et perpétue, comme vous le savez, le sacrifice du prophète Ibrahima (PSL). Ce dernier nous enseigne ainsi, par son acte de total dévouement à Notre Seigneur, toute l’importance à accorder à des causes nobles qui transcendent nos intérêts personnels, immédiats ou familiaux.

Le geste d’Ibrahima (PSL) est d’actualité. Il nous renforce dans notre combat pour faire de ce pays, notre pays, un pays de tous et non un pays de fils de. Il nous conforte dans notre engagement ferme et serein pour ne servir que le Sénégal avec toutes ses filles et tous ses fils.

Chers citoyennes/citoyens, d’ici et d’ailleurs

Je constate, avec vous, que jamais période de Tabaski n’a été aussi morose, si peu bruyante et si peu enthousiaste au Sénégal. Ce qui démontre, amplement, le niveau extrême des difficultés rencontrées par les mères et les pères de familles pour rendre heureux, d’abord, leurs enfants et goûter ainsi au bonheur de parents qui ne trouvent leur épanouissement que dans l’éclosion des leurs.

Comme il est de tradition, nous disons « bal leen nu akh ; baal nanu leen akh ; Yalla nanou Yallah bolé baal », formule bien connue du Pardon.

Le Peuple Sénégalais est un peuple qui croit ; un peuple qui travaille. Il ne demande ni l’aumône ni l’assistance. C’est un peuple qui n’attend de ses gouvernants qu’une chose : que les énergies soient libérées ; que les contraintes et écueils qui plombent leur essor soient levés. Le reste, notre peuple, notre brave, et valeureux peuple saura le faire.

Libérer l’énergie ; libérer les énergies !

C’est à cela que nous nous engageons, pour que la lumière soit.

Pour que les sourires illuminent le visage de chaque enfant du Sénégal.

Pour que les Tabaski à venir ne soient plus des fêtes du souci.

Pour que l’heure ne soit qu’aux prières et à la fête.

Parce que l’Etat aura pris toutes les dispositions pour assurer à chaque travailleur engagé, à chaque citoyen des villes et des campagnes, à chaque compatriote, les moyens de fêter la Tabaski, dans la joie et dans la dignité.

Déwénati

Samedi 5 Novembre 2011