« L’électorat de Macky en dents de scie ! »
Avec un score de 26,58 % au premier tour de la présidentielle de 2012, Macky Sall a finalement remporté la présidentielle au second tour avec 65,80% des voix contre 34, 20% pour le président Abdoulaye Wade, avec le soutien des douze candidats éliminés au premier tour. Macky Sall devient ainsi le quatrième président de la République du Sénégal. Cependant durant les dix années d'affilée passées à la tête du pays, force est de constater que l’électorat du président Macky Sall et de sa coalition BBY n’est pas toujours resté stable, son électorat variant d’une élection à l'autre.
« Il faut souvent constater que l’électorat de Macky Sall est en dents de scie depuis ces dix dernières années. Car pour les législatives de 2017, BBY avait obtenu un score de 49,47%, mais ce score a été encore orienté à la hausse à la présidentielle de 2019 où la majorité présidentielle avait obtenu un score de 58,26 % des voix. Aux élections locales de 2014 aussi, la coalition au pouvoir avait perdu de très grandes villes dans le pays comme Thiès et Ziguinchor. Lors du référendum de 2016, la mouvance présidentielle a rectifié le tir en gagnant avec un taux de 62,7% des voix contre 38,2% pour le Non porté par l’opposition. Aux dernières élections de locales de 2022 aussi, même si elle revendique la victoire, force est de constater que la coalition BBY a perdu dans beaucoup de grandes villes du pays. Ce qui montre que l’électorat de Macky Sall n’est pas toujours stable par rapport à l’électorat initial de 2012 », fait remarquer le journaliste analyste politique Thierno Diop.
« Macky Sall a vécu sa première chute ! »
Pour l’analyste politique Abdoulaye Mbow, Macky Sall et de sa coalition ont vécu leur première chute politique lors des dernières échéances électorales. Même si la majorité cherche à s’accaparer à tout prix la victoire aux dernières élections locales, le journaliste fait remarquer que les résultats des dernières échéances électorales tenues dans le pays prouvent à suffisance la chute de l’électorat du pouvoir par rapport aux résultats initiaux de 2012. Ce qui selon lui, si l’on ne prend pas garde aura comme conséquence, la perte directe du pouvoir aux prochaines échéances électorales.
« Il faut reconnaître que depuis son arrivée à la tête du pays en 2012, le président Macky Sall et sa coalition ont toujours obtenu de bons scores politiques. Mais il faut savoir lire entre les lignes les résultats obtenus lors des dernières élections locales. En tenant compte des résultats qu’ils ont obtenus lors de la dernière présidentielle et des locales, on se dit qu’en réalité, il y a une chute de l’électorat du président Macky Sall.
En tenant compte des résultats obtenus dans les villes comme Dakar, Thiès et les autres grandes villes, on peut revenir sur la jurisprudence de 2009, avec la coalition BBY, même si SOPI de Me Abdoulaye Wade avait largement gagné les locales en 2009, il faut reconnaître que la percée de l’opposition a eu comme conséquence, la perte du pouvoir en 2012 par rapport à une chute de l’électorat de Me Abdoulaye Wade constatée lors de l’élection présidentielle de 2012. Et pour le président Macky Sall, on peut considérer qu’il a vécu sa première chute en terme d’électorat par rapport aux grandes villes aux potentiel électoral énorme », renseigne l’analyste politique.
« Il faut relativiser... »
Mais pour le journaliste et analyste politique Thierno Diop, il faut toujours relativiser. Car selon lui, ces résultats ne signifient guère que le président Macky Sall et sa coalition sont en perte d’électorat. « Il faut relativiser, car aux dernières élections locales, il y avait beaucoup de listes parallèles qui avaient secoué la mouvance présidentielle. Et si on inclut l’apport de ses listes-là, BBY n’a pas encore atteint le score de départ que la coalition avait enregistré en 2012. Cela dit également, Macky Sall ne garde pas une hégémonie qui fait de lui « le messie de la politique sénégalaise », précise encore Thierno Diop.
Avec un score de 26,58 % au premier tour de la présidentielle de 2012, Macky Sall a finalement remporté la présidentielle au second tour avec 65,80% des voix contre 34, 20% pour le président Abdoulaye Wade, avec le soutien des douze candidats éliminés au premier tour. Macky Sall devient ainsi le quatrième président de la République du Sénégal. Cependant durant les dix années d'affilée passées à la tête du pays, force est de constater que l’électorat du président Macky Sall et de sa coalition BBY n’est pas toujours resté stable, son électorat variant d’une élection à l'autre.
« Il faut souvent constater que l’électorat de Macky Sall est en dents de scie depuis ces dix dernières années. Car pour les législatives de 2017, BBY avait obtenu un score de 49,47%, mais ce score a été encore orienté à la hausse à la présidentielle de 2019 où la majorité présidentielle avait obtenu un score de 58,26 % des voix. Aux élections locales de 2014 aussi, la coalition au pouvoir avait perdu de très grandes villes dans le pays comme Thiès et Ziguinchor. Lors du référendum de 2016, la mouvance présidentielle a rectifié le tir en gagnant avec un taux de 62,7% des voix contre 38,2% pour le Non porté par l’opposition. Aux dernières élections de locales de 2022 aussi, même si elle revendique la victoire, force est de constater que la coalition BBY a perdu dans beaucoup de grandes villes du pays. Ce qui montre que l’électorat de Macky Sall n’est pas toujours stable par rapport à l’électorat initial de 2012 », fait remarquer le journaliste analyste politique Thierno Diop.
« Macky Sall a vécu sa première chute ! »
Pour l’analyste politique Abdoulaye Mbow, Macky Sall et de sa coalition ont vécu leur première chute politique lors des dernières échéances électorales. Même si la majorité cherche à s’accaparer à tout prix la victoire aux dernières élections locales, le journaliste fait remarquer que les résultats des dernières échéances électorales tenues dans le pays prouvent à suffisance la chute de l’électorat du pouvoir par rapport aux résultats initiaux de 2012. Ce qui selon lui, si l’on ne prend pas garde aura comme conséquence, la perte directe du pouvoir aux prochaines échéances électorales.
« Il faut reconnaître que depuis son arrivée à la tête du pays en 2012, le président Macky Sall et sa coalition ont toujours obtenu de bons scores politiques. Mais il faut savoir lire entre les lignes les résultats obtenus lors des dernières élections locales. En tenant compte des résultats qu’ils ont obtenus lors de la dernière présidentielle et des locales, on se dit qu’en réalité, il y a une chute de l’électorat du président Macky Sall.
En tenant compte des résultats obtenus dans les villes comme Dakar, Thiès et les autres grandes villes, on peut revenir sur la jurisprudence de 2009, avec la coalition BBY, même si SOPI de Me Abdoulaye Wade avait largement gagné les locales en 2009, il faut reconnaître que la percée de l’opposition a eu comme conséquence, la perte du pouvoir en 2012 par rapport à une chute de l’électorat de Me Abdoulaye Wade constatée lors de l’élection présidentielle de 2012. Et pour le président Macky Sall, on peut considérer qu’il a vécu sa première chute en terme d’électorat par rapport aux grandes villes aux potentiel électoral énorme », renseigne l’analyste politique.
« Il faut relativiser... »
Mais pour le journaliste et analyste politique Thierno Diop, il faut toujours relativiser. Car selon lui, ces résultats ne signifient guère que le président Macky Sall et sa coalition sont en perte d’électorat. « Il faut relativiser, car aux dernières élections locales, il y avait beaucoup de listes parallèles qui avaient secoué la mouvance présidentielle. Et si on inclut l’apport de ses listes-là, BBY n’a pas encore atteint le score de départ que la coalition avait enregistré en 2012. Cela dit également, Macky Sall ne garde pas une hégémonie qui fait de lui « le messie de la politique sénégalaise », précise encore Thierno Diop.
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