Le Mouvement des forces vives du 23-Juin (M23, opposition) a renouvelé samedi en début de soirée son refus de boycotter l’élection présidentielle, dimanche, tout en appelant ses partisans à ignorer le jour du scrutin le bulletin de vote du candidat Abdoulaye Wade.
‘’Le mouvement M23 s’est réuni hier (vendredi) et a donné comme consigne de vote que tous les électeurs soient appelés à voter et que chaque électeurs en votant prenne les bulletins sauf le bulletin consacré à M. Abdoulaye Wade’’, a déclaré sur la radio privée RFM, le candidat Ibrahima Fall.
Sa coalition "Taxaw Temm" est membre du M23, qui combat la candidature de Wade. Le président sortant fait face à 13 candidats, dont la moitié continue de récuser sa participation.
Peu avant lui, Abdou Latif Coulibaly, un porte-parole de la coalition Benno Siggil Senegaal qui a investi Moustapha Niasse, s’est démarqué des informations émanant de certains segments du M23 qui laissent entendre des échos d’un report du scrutin présidentiel.
‘’Nous appelons tous les membres du Bennoo Siggil Senegaal à aller retirer leurs cartes d’électeur, à se tenir prêts pour se rendre aux urnes dimanche afin de mettre fin à 12 ans de règne d’Abdoulaye Wade’’, a indiqué M. Coulibaly, dont le candidat, Moustapha Niasse, fait partie du M23.
‘’Il y a eu trop de bruits autour d’un report ou non de l’élection (…). Nous croyions que M. Obasanjo était venu en observateur et non en médiateur qui s’enferme avec les uns ou les autres pour donner une chance à Abdoulaye Wade’’, a dit Mame Mbaye Niang, un jeune responsable de la coalition du candidat Macky Sall, également membre du M23.
Commentant leur action d’éclat qui a précédé la conférence de presse du président Olusegun Obasanjo, samedi en début de soirée à Dakar, M. Niang a dit que lui et ses camarades ont ‘’clairement lui fait comprendre qu’il ne faut pas qu’il brûle notre pays’’. ‘’Dans ce pays, a-t-il affirmé, il y aura des élections demain, laissez le peuple sénégalais s’exprimer.’’
M. Obansajo, ancien président du Nigéria, est le chef de la mission conjointe d’observation des élections et de paix de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), pour l’élection présidentielle prévue dimanche.
Samedi après-midi, dans un communiqué, le M23 s’est réjoui des initiatives du président Obasanjo pour faciliter le dialogue politique au Sénégal, avant de lui adresser cinq amendements aux propositions, dont la tenue d’élections d’ici à neuf mois, mais sans la participation du candidat Abdoulaye Wade.
Après avoir examiné les propositions du président Obasanjo, le M23 souhaite que ‘’les parties (les acteurs politiques sénégalais, NDLR) s’engagent à organiser l’élection présidentielle, élection à laquelle le président Wade s’engage à ne pas se présenter, dans un délai de six à neuf mois’’.
Aussi, a précisé le M23, ‘’au cours de cette période, des discussions seront engagées immédiatement pour la mise en place d’un Conseil constitutionnel ou d’une Cour constitutionnelle indépendante’’. Actuellement le juge des élections, au Sénégal, est le Conseil constitutionnel.
‘’Les deux parties conviennent de mettre en place une Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui sera chargée de la préparation et de l’organisation de tout le processus électoral en lieu et place du ministère de l’Intérieur et du ministère chargé des Elections’’, selon le texte. Il existe une Commission électorale nationale autonome qui contrôle et supervise les élections.
‘’Pendant cette période, les deux parties s’engagent à nommer un ministre de l’Intérieur apolitique’’, ajoute la même source qui poursuit : ‘’Les deux parties conviennent de revoir le Code électoral’’.
Auparavant, le porte-parole de la Présidence sénégalaise, Serigne Mbacké Ndiaye, rejetait les allégations de "discussions" entre le président Wade et le M23, sous la médiation du président Obasanjo en vue de reporter la présidentielle.
‘’Des rumeurs, selon lesquelles des discussions seraient en cours entre le président de la République et le M23 sous la médiation du président Obasanjo pour reporter l’élection présidentielle, sont en train d’être véhiculées’’, déclarait M. Ndiaye.
‘’A ce sujet, je voudrais réaffirmer avec force, qu’aucune discussion n’est engagée par le président de la République ou par un quelconque mandataire désigné dans cette perspective’’, disait-il, avant de rappeler que ‘’l’élection présidentielle, conformément au calendrier républicain, se déroulera le dimanche 26 février 2012’’.
Quelque 5,1 millions d’électeurs, inscrits sur le fichier électoral en perspective de l’élection présidentielle du 26 février, vont voter dans 11.904 bureaux seront installés sur l’ensemble du territoire. Ils sont répartis dans 6.192 lieux de vote, sous la supervision notamment de plus de 4.000 observateurs indépendants, dont des étrangers.
‘’Le mouvement M23 s’est réuni hier (vendredi) et a donné comme consigne de vote que tous les électeurs soient appelés à voter et que chaque électeurs en votant prenne les bulletins sauf le bulletin consacré à M. Abdoulaye Wade’’, a déclaré sur la radio privée RFM, le candidat Ibrahima Fall.
Sa coalition "Taxaw Temm" est membre du M23, qui combat la candidature de Wade. Le président sortant fait face à 13 candidats, dont la moitié continue de récuser sa participation.
Peu avant lui, Abdou Latif Coulibaly, un porte-parole de la coalition Benno Siggil Senegaal qui a investi Moustapha Niasse, s’est démarqué des informations émanant de certains segments du M23 qui laissent entendre des échos d’un report du scrutin présidentiel.
‘’Nous appelons tous les membres du Bennoo Siggil Senegaal à aller retirer leurs cartes d’électeur, à se tenir prêts pour se rendre aux urnes dimanche afin de mettre fin à 12 ans de règne d’Abdoulaye Wade’’, a indiqué M. Coulibaly, dont le candidat, Moustapha Niasse, fait partie du M23.
‘’Il y a eu trop de bruits autour d’un report ou non de l’élection (…). Nous croyions que M. Obasanjo était venu en observateur et non en médiateur qui s’enferme avec les uns ou les autres pour donner une chance à Abdoulaye Wade’’, a dit Mame Mbaye Niang, un jeune responsable de la coalition du candidat Macky Sall, également membre du M23.
Commentant leur action d’éclat qui a précédé la conférence de presse du président Olusegun Obasanjo, samedi en début de soirée à Dakar, M. Niang a dit que lui et ses camarades ont ‘’clairement lui fait comprendre qu’il ne faut pas qu’il brûle notre pays’’. ‘’Dans ce pays, a-t-il affirmé, il y aura des élections demain, laissez le peuple sénégalais s’exprimer.’’
M. Obansajo, ancien président du Nigéria, est le chef de la mission conjointe d’observation des élections et de paix de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), pour l’élection présidentielle prévue dimanche.
Samedi après-midi, dans un communiqué, le M23 s’est réjoui des initiatives du président Obasanjo pour faciliter le dialogue politique au Sénégal, avant de lui adresser cinq amendements aux propositions, dont la tenue d’élections d’ici à neuf mois, mais sans la participation du candidat Abdoulaye Wade.
Après avoir examiné les propositions du président Obasanjo, le M23 souhaite que ‘’les parties (les acteurs politiques sénégalais, NDLR) s’engagent à organiser l’élection présidentielle, élection à laquelle le président Wade s’engage à ne pas se présenter, dans un délai de six à neuf mois’’.
Aussi, a précisé le M23, ‘’au cours de cette période, des discussions seront engagées immédiatement pour la mise en place d’un Conseil constitutionnel ou d’une Cour constitutionnelle indépendante’’. Actuellement le juge des élections, au Sénégal, est le Conseil constitutionnel.
‘’Les deux parties conviennent de mettre en place une Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui sera chargée de la préparation et de l’organisation de tout le processus électoral en lieu et place du ministère de l’Intérieur et du ministère chargé des Elections’’, selon le texte. Il existe une Commission électorale nationale autonome qui contrôle et supervise les élections.
‘’Pendant cette période, les deux parties s’engagent à nommer un ministre de l’Intérieur apolitique’’, ajoute la même source qui poursuit : ‘’Les deux parties conviennent de revoir le Code électoral’’.
Auparavant, le porte-parole de la Présidence sénégalaise, Serigne Mbacké Ndiaye, rejetait les allégations de "discussions" entre le président Wade et le M23, sous la médiation du président Obasanjo en vue de reporter la présidentielle.
‘’Des rumeurs, selon lesquelles des discussions seraient en cours entre le président de la République et le M23 sous la médiation du président Obasanjo pour reporter l’élection présidentielle, sont en train d’être véhiculées’’, déclarait M. Ndiaye.
‘’A ce sujet, je voudrais réaffirmer avec force, qu’aucune discussion n’est engagée par le président de la République ou par un quelconque mandataire désigné dans cette perspective’’, disait-il, avant de rappeler que ‘’l’élection présidentielle, conformément au calendrier républicain, se déroulera le dimanche 26 février 2012’’.
Quelque 5,1 millions d’électeurs, inscrits sur le fichier électoral en perspective de l’élection présidentielle du 26 février, vont voter dans 11.904 bureaux seront installés sur l’ensemble du territoire. Ils sont répartis dans 6.192 lieux de vote, sous la supervision notamment de plus de 4.000 observateurs indépendants, dont des étrangers.