Un discours de doléances
Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
Monsieur le Recteur, Président de l’Assemblée de l’Université Cheikh Anta Diop
Monsieur le Maire de Dakar, Parrain de la promotion
Monsieur le Directeur de l’Ecole Supérieure d’Economie Appliquée
Monsieur le Directeur du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar
Madame le Chef de Service Administratif
Messieurs les Chefs de Département
Messieurs les Professeurs,
Chers parents
Chers étudiants, Honorables invités, bonjour !
Au nom de la 39e promotion, la promotion des majors, je demanderai d’observer une minute de silence en la mémoire de notre défunt chef de département en Tronc commun, Monsieur Gorgui Ndiaye.
En cette matinée du 15 février 2014, Récipiendaires que nous sommes, sentons vibrer en nous un sentiment de satisfactions énormes, non pour avoir passé avec succès les quatre années de formation sous la houlette d’un corps professoral rompu à la tâche, mais, devant le regard fièrement heureux de nos parents sur nous, pour avoir constaté le centre d’intérêt combien important que nous constituons compte tenu de l’espoir grandiose placé en nous.
Mais, chers parents, cher parrain,
Quoique satisfaits que nous puissions vous paraitre, l’inquiétude, un autre sentiment nous anime tant il reste vrai que l’horizon professionnel, une incertitude indicible, nous exprime la rigueur de toute sa loi à l’entame de cette nouvelle vie, la nôtre, dont cette auguste cérémonie en est l’acte de naissance.
Sous cette optique et par notre voix, la Promotion Khalifa SALL, vous assure que s’il ne s’agissait que de compétences pour affronter l’hostilité du marché de l’emploi, profil ne saurait mieux convenir que le sien. Ainsi, dans cette longue et pénible recherche de soi, nous nous autorisons la compagnie de l’esprit combatif et créatif d’un Grand Homme à qui nous devons la fierté qui est la nôtre d’avoir été à cette prestigieuse Ecole.
Nous voulons citer le Président feu Mamadou Dia dont les œuvres exemplaires pour le rayonnement socio-économique du Sénégal et de l’Afrique font de lui l’un des meilleurs hommes de son époque. Nous ne le remercions jamais assez pour ce bijou qu’il a su mettre sur pied pour la formation des cadres du développement de notre cher pays sous ce beau triptyque : l’Education de l’Homme ; la Planification et l’Aménagement d’où les trois départements qui composent cette valeureuse Institution.
En ces moments importants de notre vie, nous pensons affectueusement :
A nos parents qui ont toujours été présents pour nous et nous ont accompagnés tout au long de notre parcours. Vous nous avez guidé pour que nous arrivions à cette heure solennelle qui récompensent des années d’effort et de prières. Chers parents cet honneur vous est assurément dû.
Nos remerciements vont naturellement à l’endroit de l’Administration de l’ESEA dont une mention spéciale est décernée au corps professoral de l’ESEA dont l’encadrement est magnifique, efficient et efficace. S’y ajoutent nos vibrants remerciements à l’endroit des structures étatiques, et non étatiques représentées en cette cérémonie par leurs responsables.
Devrons- nous encore vous dire combien il nous est chanceux d’avoir avec nous une marque sous le parrainage de laquelle notre promotion chercherait un effet de notoriété. En effet, dit-on avec raison qu’on devient excellent à force de suivre une élite aux compétences proverbiales.
Et vous conviendrez avec nous que le portrait d’un tel homme renvoie sans équivoque à notre très cher parrain, le Maire de Dakar, le politique patriote qui parle peu certes mais agit beaucoup. Et qui mieux, chère auguste assemblée, que Khalifa Ababacar SALL oserait tenter l’aventure périlleuse à s’attribuer ces qualificatifs pour s’identifier ? Nous vous comparons seulement au baron Haussmann, ce bâtisseur qui a fait de Paris une ville de haute gamme.
Tel un sortant de l’ESEA nourri des généreux mamelons d’ATEGU, Ababacar, le bâtisseur, transforma par son génie d’aménagiste, en de si peu de temps, une ville, jadis voué au désordre, en une ville rayonnante, attrayante, conviviale et accueillante à tout visiteur. Certes aucune gestion humaine n’est exemptée de reproches, mais la sienne, Monsieur le Maire de Dakar, fait l’unanimité en termes de transparence et d’éthique professionnelle comme en atteste un des rapports de l’ARMP sur la passation de marchés publics. Et même si par modestie vous prenez ces compliments pour des fleurs, sachez qu’elles ne sont pas fanées, cher parrain.
Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur,
Qu’il vous soit une redondance d’apprendre que ce moment si solennel constitue la seule occasion pendant laquelle nous pouvons nous autoriser de vous exprimer un ensemble de points non comme étant des lamentations mais plutôt des doléances fonctionnelles et pédagogiques.
Il s’agit de l’insertion des sortants de l’ESEA notamment dans les secteurs publics de l’Etat. Cette insertion qui a cessé d’être une priorité il y a quelques années pour l’Etat, nous semble un paradoxe organisationnel si l’on sait que ce dernier ne viabilise pas l’investissement combien couteux pour la formation de jeunes leaders aux compétences utiles à leur pays dans les programmes de développement.
Soyez alors, Monsieur le Ministre, notre ambassadeur au prés des instances de prise de décisions et du Chef de l’Etat fin que le Sénégal puisse bénéficier comme jadis de son produit made in ENEA.
Il en est encore une doléance dont les tenants et les aboutissants relèvent exclusivement de votre ressort en votre qualité de Ministre en charge l’Enseignement supérieur. Cette doléance déjà vieille de sept ans porte sur la délivrance des diplômes.
En effet, les étudiants, par ma voix, vous apprennent toute leur désolation quant aux attestations qui leur tiennent lieu de diplômes et vous demandent à quand le vote du « projet de loi rendant effective l’intégration de l’ESEA à l’UCAD ».
En fin, Monsieur le Ministre, une autre difficulté qui est la nôtre s’appelle l’inscription dans les autres universités du pays pour prétendre au master II. Nombreux sont les sortants de l’ESEA désireux de poursuivre leurs études qui se voient refuser la demande d’inscription aux motifs dont nous ignorons les fondements. Alors, nous sollicitons vivement votre concours, lequel n’a jamais été sans succès. Et sur ce, nos soucis s’en dissipent quant aux lendemains meilleurs.
Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur
Monsieur le Recteur, Président de l’Assemblée de l’Université Cheikh Anta Diop
Monsieur le Directeur de l’ESEA
Monsieur le parrain
Chers parents, chers invités
Somme toute, nous ne saurions terminer sans vous remercier de l’attention particulière que vous avez bien voulue réserver à cette modeste allocution tout en vous présentant les excuses relatives aux excès que vous y aurez dénotés. Et, n’avons-nous pas raison avec le poète René Char que « Ceux qui viennent au monde pour ne rien déranger, ne méritent ni égards ni reconnaissances ».
Merci de votre aimable attention !
Monsieur le Recteur, Président de l’Assemblée de l’Université Cheikh Anta Diop
Monsieur le Maire de Dakar, Parrain de la promotion
Monsieur le Directeur de l’Ecole Supérieure d’Economie Appliquée
Monsieur le Directeur du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar
Madame le Chef de Service Administratif
Messieurs les Chefs de Département
Messieurs les Professeurs,
Chers parents
Chers étudiants, Honorables invités, bonjour !
Au nom de la 39e promotion, la promotion des majors, je demanderai d’observer une minute de silence en la mémoire de notre défunt chef de département en Tronc commun, Monsieur Gorgui Ndiaye.
En cette matinée du 15 février 2014, Récipiendaires que nous sommes, sentons vibrer en nous un sentiment de satisfactions énormes, non pour avoir passé avec succès les quatre années de formation sous la houlette d’un corps professoral rompu à la tâche, mais, devant le regard fièrement heureux de nos parents sur nous, pour avoir constaté le centre d’intérêt combien important que nous constituons compte tenu de l’espoir grandiose placé en nous.
Mais, chers parents, cher parrain,
Quoique satisfaits que nous puissions vous paraitre, l’inquiétude, un autre sentiment nous anime tant il reste vrai que l’horizon professionnel, une incertitude indicible, nous exprime la rigueur de toute sa loi à l’entame de cette nouvelle vie, la nôtre, dont cette auguste cérémonie en est l’acte de naissance.
Sous cette optique et par notre voix, la Promotion Khalifa SALL, vous assure que s’il ne s’agissait que de compétences pour affronter l’hostilité du marché de l’emploi, profil ne saurait mieux convenir que le sien. Ainsi, dans cette longue et pénible recherche de soi, nous nous autorisons la compagnie de l’esprit combatif et créatif d’un Grand Homme à qui nous devons la fierté qui est la nôtre d’avoir été à cette prestigieuse Ecole.
Nous voulons citer le Président feu Mamadou Dia dont les œuvres exemplaires pour le rayonnement socio-économique du Sénégal et de l’Afrique font de lui l’un des meilleurs hommes de son époque. Nous ne le remercions jamais assez pour ce bijou qu’il a su mettre sur pied pour la formation des cadres du développement de notre cher pays sous ce beau triptyque : l’Education de l’Homme ; la Planification et l’Aménagement d’où les trois départements qui composent cette valeureuse Institution.
En ces moments importants de notre vie, nous pensons affectueusement :
A nos parents qui ont toujours été présents pour nous et nous ont accompagnés tout au long de notre parcours. Vous nous avez guidé pour que nous arrivions à cette heure solennelle qui récompensent des années d’effort et de prières. Chers parents cet honneur vous est assurément dû.
Nos remerciements vont naturellement à l’endroit de l’Administration de l’ESEA dont une mention spéciale est décernée au corps professoral de l’ESEA dont l’encadrement est magnifique, efficient et efficace. S’y ajoutent nos vibrants remerciements à l’endroit des structures étatiques, et non étatiques représentées en cette cérémonie par leurs responsables.
Devrons- nous encore vous dire combien il nous est chanceux d’avoir avec nous une marque sous le parrainage de laquelle notre promotion chercherait un effet de notoriété. En effet, dit-on avec raison qu’on devient excellent à force de suivre une élite aux compétences proverbiales.
Et vous conviendrez avec nous que le portrait d’un tel homme renvoie sans équivoque à notre très cher parrain, le Maire de Dakar, le politique patriote qui parle peu certes mais agit beaucoup. Et qui mieux, chère auguste assemblée, que Khalifa Ababacar SALL oserait tenter l’aventure périlleuse à s’attribuer ces qualificatifs pour s’identifier ? Nous vous comparons seulement au baron Haussmann, ce bâtisseur qui a fait de Paris une ville de haute gamme.
Tel un sortant de l’ESEA nourri des généreux mamelons d’ATEGU, Ababacar, le bâtisseur, transforma par son génie d’aménagiste, en de si peu de temps, une ville, jadis voué au désordre, en une ville rayonnante, attrayante, conviviale et accueillante à tout visiteur. Certes aucune gestion humaine n’est exemptée de reproches, mais la sienne, Monsieur le Maire de Dakar, fait l’unanimité en termes de transparence et d’éthique professionnelle comme en atteste un des rapports de l’ARMP sur la passation de marchés publics. Et même si par modestie vous prenez ces compliments pour des fleurs, sachez qu’elles ne sont pas fanées, cher parrain.
Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur,
Qu’il vous soit une redondance d’apprendre que ce moment si solennel constitue la seule occasion pendant laquelle nous pouvons nous autoriser de vous exprimer un ensemble de points non comme étant des lamentations mais plutôt des doléances fonctionnelles et pédagogiques.
Il s’agit de l’insertion des sortants de l’ESEA notamment dans les secteurs publics de l’Etat. Cette insertion qui a cessé d’être une priorité il y a quelques années pour l’Etat, nous semble un paradoxe organisationnel si l’on sait que ce dernier ne viabilise pas l’investissement combien couteux pour la formation de jeunes leaders aux compétences utiles à leur pays dans les programmes de développement.
Soyez alors, Monsieur le Ministre, notre ambassadeur au prés des instances de prise de décisions et du Chef de l’Etat fin que le Sénégal puisse bénéficier comme jadis de son produit made in ENEA.
Il en est encore une doléance dont les tenants et les aboutissants relèvent exclusivement de votre ressort en votre qualité de Ministre en charge l’Enseignement supérieur. Cette doléance déjà vieille de sept ans porte sur la délivrance des diplômes.
En effet, les étudiants, par ma voix, vous apprennent toute leur désolation quant aux attestations qui leur tiennent lieu de diplômes et vous demandent à quand le vote du « projet de loi rendant effective l’intégration de l’ESEA à l’UCAD ».
En fin, Monsieur le Ministre, une autre difficulté qui est la nôtre s’appelle l’inscription dans les autres universités du pays pour prétendre au master II. Nombreux sont les sortants de l’ESEA désireux de poursuivre leurs études qui se voient refuser la demande d’inscription aux motifs dont nous ignorons les fondements. Alors, nous sollicitons vivement votre concours, lequel n’a jamais été sans succès. Et sur ce, nos soucis s’en dissipent quant aux lendemains meilleurs.
Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur
Monsieur le Recteur, Président de l’Assemblée de l’Université Cheikh Anta Diop
Monsieur le Directeur de l’ESEA
Monsieur le parrain
Chers parents, chers invités
Somme toute, nous ne saurions terminer sans vous remercier de l’attention particulière que vous avez bien voulue réserver à cette modeste allocution tout en vous présentant les excuses relatives aux excès que vous y aurez dénotés. Et, n’avons-nous pas raison avec le poète René Char que « Ceux qui viennent au monde pour ne rien déranger, ne méritent ni égards ni reconnaissances ».
Merci de votre aimable attention !
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