Diouma Dieng Diakhaté souligne son respect pour les populations de la Casamance


La candidate à l’élection présidentielle du 26 février prochain Diouma Dieng Diakhaté a souligné, mercredi à Pikine (banlieue de Dakar), le respect qu’elle voue aux populations de la Casamance, assurant avoir tenu compte de cette partie sud du pays confrontée à un conflit armé depuis 30 ans, dans son programme.

‘’J’irai en Casamance pour la recherche de la paix. Je ne finirai pas ma campagne sans mettre les pieds en Casamance, parce que les populations de la Casamance sont des personnes que je respecte’’, a notamment promis Mme Diakhaté, lors d’une visite au marché central au poisson de Pikine.

‘’Les femmes casamançaises sont des femmes braves qui aiment le travail. Moi, je prends l’exemple sur les femmes casamançaise que j’aime beaucoup’’, a ajouté la styliste en répondant à la question de savoir ce qu’elle compte faire pour trouver une solution à la crise en Casamançaise, si elle venait à être élue à la tête du Sénégal.

Elle a indiqué qu’elle consacrerait les premiers 100 jours de son mandat à la tête du pays, à s’occuper ‘’d’abord des femmes, des chômeurs, des enfants, mais en priorité des femmes’’.

La Casamance, constituée des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor est en proie à un conflit armé lié à la rébellion du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC), qui réclame depuis 1982 l’indépendance cette partie du Sénégal.

Fin 2011, la région a connu un regain de violence marqué par l’attaque de cantonnements militaires, par les combattants du MFDC avec des pertes en vies en humaines et des prises d’otage dans les rangs des soldats.

Mais selon les observateurs, les opérations de ratissage lancées depuis, ont permis une nette amélioration de la situation.

Spécialisée dans la mode africaine et les vêtements africains, Diouma Dieng Diakhaté fait partie des 14 candidats qui briguent la magistrature suprême. L’élection présidentielle du 26 février prochain est présentée comme la plus ouverte de l’histoire du Sénégal. Mais, elle se profile dans un contexte de tensions, marqué par la contestation de la candidature du président sortant, Abdoulaye Wade.
APS

Mercredi 8 Février 2012
Fidèle GUINDOU