Le coordonnateur de la Plateforme des Éducateurs de la République Liggeyel Eleg (PER-LE) a passé au peigne fin le programme du candidat de la coalition « Diomaye président ». Abdoulaye Diatta, Maire de Keur-Madiabel, après avoir parcouru le document, a jugé que « le candidat Bassirou Diomaye Faye a présenté son programme pour le secteur de l’Éducation avec de nombreuses failles, des incohérences et il a régulièrement plagié les stratégies en cours élaborées dans le cadre du PSE. »
« Et pour le financement de l’éducation de nos enfants, en lieu et place des ressources stables, endogènes de l’État, Diomaye décide d’imposer aux entreprises à verser de l’argent aux écoles par le biais de la RSE, qui à leur tour si elles cèdent, vont demander à mettre leur grain de sel sur les politiques éducatives. Mais diantre ! Pourquoi contraindre quand on peut convaincre et faire adhérer ? Le militant de l’antisystème vient de nous servir une vision très courte, peu réfléchie qui ne place pas les choix à la hauteur des aspirations et ambitions du Sénégal », s’est offusqué l’enseignant de formation qui a été au cœur de la gestion de l’éducation nationale durant les magistères de Wade et de Macky Sall avec différents postes de responsabilité.
Selon l’ancien directeur du projet des volontaires de l’éducation nationale sous Wade, « il évoque avec désinvolture la problématique des abris provisoires, des classes spéciales et de l’éducation inclusive et soumet des solutions non opérationnelles », dit-il.
Il n’en démord pas, l’ancien directeur de la formation et de la communication au ministère de l’éducation estime que « Bassirou aborde la problématique des Daaras, avec une stratégie qui laisse apparaître sa méconnaissance de la complexité de l’éducation religieuse et il foule au pied le sacro-saint principe de la laïcité. En raison du mauvais diagnostic, il propose inévitablement une fausse solution à un vrai problème », fait-il comprendre.
Le leader du Cadre des Acteurs Républicains pour l'Equité et la Solidarité (Cares) membre de la mouvance présidentielle, accuse le candidat des patriotes de plagiat. Il s’explique : « Il reprend mal ce qui est en cours au niveau du ministère pour l’élaboration du Curriculum, de la Valorisation des acquis de l’expérience (VAE) pour une meilleure articulation dynamique entre la demande et l’offre des pourvoyeurs d’emploi. Pour le supérieur, Bassirou reproduit textuellement le schéma des ISEP et des universités régionales dont les résultats sont visibles partout au Sénégal depuis 2014... »
Pour l’enseignement supérieur, il note que le candidat « ambitionne ramener le ratio à 1 enseignant pour 30 étudiants. Cette perspective nécessite le recrutement de plus de 6.500 nouveaux enseignants au niveau des universités qui viendront s’ajouter 9.000 identifiés dans le cycle fondamental et au lycée. Ainsi, pour satisfaire ce besoin en personnel, il faudra ajouter à la masse salariale actuelle environ 260 milliards FCFA par an », conclut-il.
« Et pour le financement de l’éducation de nos enfants, en lieu et place des ressources stables, endogènes de l’État, Diomaye décide d’imposer aux entreprises à verser de l’argent aux écoles par le biais de la RSE, qui à leur tour si elles cèdent, vont demander à mettre leur grain de sel sur les politiques éducatives. Mais diantre ! Pourquoi contraindre quand on peut convaincre et faire adhérer ? Le militant de l’antisystème vient de nous servir une vision très courte, peu réfléchie qui ne place pas les choix à la hauteur des aspirations et ambitions du Sénégal », s’est offusqué l’enseignant de formation qui a été au cœur de la gestion de l’éducation nationale durant les magistères de Wade et de Macky Sall avec différents postes de responsabilité.
Selon l’ancien directeur du projet des volontaires de l’éducation nationale sous Wade, « il évoque avec désinvolture la problématique des abris provisoires, des classes spéciales et de l’éducation inclusive et soumet des solutions non opérationnelles », dit-il.
Il n’en démord pas, l’ancien directeur de la formation et de la communication au ministère de l’éducation estime que « Bassirou aborde la problématique des Daaras, avec une stratégie qui laisse apparaître sa méconnaissance de la complexité de l’éducation religieuse et il foule au pied le sacro-saint principe de la laïcité. En raison du mauvais diagnostic, il propose inévitablement une fausse solution à un vrai problème », fait-il comprendre.
Le leader du Cadre des Acteurs Républicains pour l'Equité et la Solidarité (Cares) membre de la mouvance présidentielle, accuse le candidat des patriotes de plagiat. Il s’explique : « Il reprend mal ce qui est en cours au niveau du ministère pour l’élaboration du Curriculum, de la Valorisation des acquis de l’expérience (VAE) pour une meilleure articulation dynamique entre la demande et l’offre des pourvoyeurs d’emploi. Pour le supérieur, Bassirou reproduit textuellement le schéma des ISEP et des universités régionales dont les résultats sont visibles partout au Sénégal depuis 2014... »
Pour l’enseignement supérieur, il note que le candidat « ambitionne ramener le ratio à 1 enseignant pour 30 étudiants. Cette perspective nécessite le recrutement de plus de 6.500 nouveaux enseignants au niveau des universités qui viendront s’ajouter 9.000 identifiés dans le cycle fondamental et au lycée. Ainsi, pour satisfaire ce besoin en personnel, il faudra ajouter à la masse salariale actuelle environ 260 milliards FCFA par an », conclut-il.
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