Des sujets de santé et d’assainissement sont arrivés à se hisser en tête de l’actualité, mercredi, reléguant au rang suivant la politique dans la livraison des quotidiens sénégalais.
Le Soleil met en exergue les résultats d’une étude présentée mardi à l’Université de Dakar, révélant que ‘’la dose curative antipaludique (…) a permis de protéger 200.000 enfants de moins de 4 ans contre le paludisme dans les districts sanitaires de Mbour, Bambey et Fatick’’.
‘’Après l’adoption des combinaisons à base d’artémésinine (ACT) qui ont fait baisser le taux du paludisme au Sénégal, un autre outil de prévention dénommé Traitement préventif intermittent (IPTC, en anglais) est en train de produire des effets positifs dans la prévention contre cette maladie’’, soutient le quotidien national.
De son côté, Sud Quotidien met en valeur la gestion des ordures à Matam (nord-est), où ‘’les miracles d’une commune pauvre’’ sont donnés en exemple. ‘’Matam est en route pour constituer une exception en matière de gestion des déchets solides ménagers’’, estime le journal.
‘’Grâce au partenariat avec LUXDEV, une organisation Luxembourgeoise, l’équipe municipale a mis en place un système qui permet de maîtriser la collecte et le transport des ordures et par la même occasion, maintenir la capitale de la 11ème région du Sénégal propre’’, indique Sud Quotidien.
Concernant l’assainissement et le drainage des eaux pluviales, le quotidien souligne ‘’un projet de plus d’un milliard (de FCFA) qui a contribué à venir à bout des inondations dans les quartiers les plus exposés de la ville’’.
A Dakar, la politique continue d’inonder les colonnes des quotidiens. Dans sa version judiciaire, Enquête annonce que ‘’pour parer à toutes menaces, le Conseil constitutionnel déménage, en novembre, aux Almadies dans un immeuble R+1’’. ‘’La villa a été (louée) non loin du chantier de la nouvelle ambassade des Etats-Unis’’, signale le journal.
Pour sa part, L’Observateur s’entretient avec le professeur de droit Babacar Guèye qui a été nommé président du Comité de sélection de Bennoo Alternative 2012 pour désigner, avec son équipe, le candidat de cette coalition de l’opposition pour la prochaine présidentielle.
Evoquant la difficulté des opposants à trouver un consensus sur la question, M. Guèye estime que ‘’c’est lié à l’enjeu de l’élection présidentielle à venir’’. Selon lui, ‘’jamais au Sénégal, nous n’avons eu une élection avec un enjeu aussi important, aussi dramatique que celle vers laquelle nous allons (le 26 février 2012)’’.
‘’A cinq jours de la date butoir du 31 octobre, personne ne veut céder la place à l’autre’’, renchérit le quotidien L’As à propos de la crispation entre les partisans d’Ousmane Tanor Dieng et ceux de Moustapha Niasse. ‘’Entre Tanor et Niasse, ça coince toujours’’, selon le journal.
M. Dieng et M. Niasse, deux anciens rivaux dans le Parti socialiste d’avant Alternance, sont aujourd’hui considérés comme les poids lourds de l’opposition sénégalaise, en raison de leurs personnalités, parcours et soutiens respectifs. Les opposants s’appuient aussi sur la société civile, pour revenir aux affaires.
Le premier nommé a hérité du parti que le second a quitté avec fracas en juin 1999 pour fonder l’Alliance des forces du progrès (AFP), qui a soutenu, contre le socialiste Abdou Diouf, l’élection en avril 2000 du président libéral Abdoulaye Wade, leur adversaire commun 12 ans plus tard.
A côté de ces mastodontes de l’arène, Le Quotidien présente d’autres candidats à la présidentielle 2012 que le journal qualifie de ‘’petits perdus dans la cour des grands’’, en mettant en vitrine Fatou Tambédou, Moustapha Samb et Bruno D’Erneville qui courent pour la première fois leur désir de diriger le Sénégal.
La dualité est un sujet prisé dans la presse quotidienne. Après la pesée des forts et des faibles, il y a aussi une mise en balance pour déterminer les présents et les absents du bataillon. ‘’Ils n’ont ni siège ni boîte postale, ces partis +SDF+ dans la course au fauteuil présidentiel’’, révèle Walfadjri.
Il cite ‘’pêle-mêle, le Parti des travailleurs du peuple (PTP) de l’avocat El Hadj Diouf, le Jëf-Jël de Talla Sylla, le RND de Madior Diouf, le MSU de Massène Niang, le MP/Sellal du député Bamba Ndiaye, le BCG de Jean Paul Dias, le RTA/S de Momar Samb, les SURS d’Abdoulaye Makhtar Diop, l’URD/FAL, l’UFPE de Mbaye Diack, le Parena de Marième Wane Ly’’.
‘’Dans ce lot de partis ambulants, le journal inclut aussi, des mouvements de la société civile qui vont postuler en février prochain’’, ceux lancés respectivement par Aminata Tall, Amsatou Sow Sidibé, Arona Coumba Ndoffène Diouf, Ibrahima Fall, Me Moussa Diop, etc.
‘’En dehors des partis politiques traditionnels comme le PDS, le PS, l’AFP, le PIT, la LD et les deux AJ, aucune formation politique ancienne ou nouvelle, mis à part l’APR et le Rewmi des anciens Premiers ministres Macky Sall et Idrissa Seck ou encore le RND du Docteur Dialo Diop, n’a de siège propre à sa disposition’’, affirme Walfadjri.
Première Ligne retrace les voies de la division entre le candidat El Hadji Diouf et ses camarades du PTP, en ouvrant sur ce titre : ‘’Me El Hadji Diouf chassé’’ du parti. Oumar Ndiaye, présenté comme le président de cette formation, a prononcé dans le journal l’exclusion accompagnée de menaces sur son ex-compagnon, qui est par ailleurs avocat à la cour et député à l’Assemblée nationale. La version de Me Diouf n’est pas servie par la publication.
La politique sous une autre couture, c’est à la Une de Walf Grand-Place : ‘’Dette de 33 millions de CFA : Aminata Lô (ministre libérale) poursuivie pour abus de confiance’’. Une plainte a été déposée auprès du procureur de la République, selon le journal qui rappelle que ‘’la dette s’élevait à 57 millions’’.
Le Grand Magal, prévu dans deux mois, préoccupe L’Office qui rapporte que ‘’Touba rafraîchit la mémoire à Wade’’, pour sa promesse consistant à déclarer le plus grand pèlerinage de la communauté mouride, ‘’Jour chômé et payé’’.
( APS )
Le Soleil met en exergue les résultats d’une étude présentée mardi à l’Université de Dakar, révélant que ‘’la dose curative antipaludique (…) a permis de protéger 200.000 enfants de moins de 4 ans contre le paludisme dans les districts sanitaires de Mbour, Bambey et Fatick’’.
‘’Après l’adoption des combinaisons à base d’artémésinine (ACT) qui ont fait baisser le taux du paludisme au Sénégal, un autre outil de prévention dénommé Traitement préventif intermittent (IPTC, en anglais) est en train de produire des effets positifs dans la prévention contre cette maladie’’, soutient le quotidien national.
De son côté, Sud Quotidien met en valeur la gestion des ordures à Matam (nord-est), où ‘’les miracles d’une commune pauvre’’ sont donnés en exemple. ‘’Matam est en route pour constituer une exception en matière de gestion des déchets solides ménagers’’, estime le journal.
‘’Grâce au partenariat avec LUXDEV, une organisation Luxembourgeoise, l’équipe municipale a mis en place un système qui permet de maîtriser la collecte et le transport des ordures et par la même occasion, maintenir la capitale de la 11ème région du Sénégal propre’’, indique Sud Quotidien.
Concernant l’assainissement et le drainage des eaux pluviales, le quotidien souligne ‘’un projet de plus d’un milliard (de FCFA) qui a contribué à venir à bout des inondations dans les quartiers les plus exposés de la ville’’.
A Dakar, la politique continue d’inonder les colonnes des quotidiens. Dans sa version judiciaire, Enquête annonce que ‘’pour parer à toutes menaces, le Conseil constitutionnel déménage, en novembre, aux Almadies dans un immeuble R+1’’. ‘’La villa a été (louée) non loin du chantier de la nouvelle ambassade des Etats-Unis’’, signale le journal.
Pour sa part, L’Observateur s’entretient avec le professeur de droit Babacar Guèye qui a été nommé président du Comité de sélection de Bennoo Alternative 2012 pour désigner, avec son équipe, le candidat de cette coalition de l’opposition pour la prochaine présidentielle.
Evoquant la difficulté des opposants à trouver un consensus sur la question, M. Guèye estime que ‘’c’est lié à l’enjeu de l’élection présidentielle à venir’’. Selon lui, ‘’jamais au Sénégal, nous n’avons eu une élection avec un enjeu aussi important, aussi dramatique que celle vers laquelle nous allons (le 26 février 2012)’’.
‘’A cinq jours de la date butoir du 31 octobre, personne ne veut céder la place à l’autre’’, renchérit le quotidien L’As à propos de la crispation entre les partisans d’Ousmane Tanor Dieng et ceux de Moustapha Niasse. ‘’Entre Tanor et Niasse, ça coince toujours’’, selon le journal.
M. Dieng et M. Niasse, deux anciens rivaux dans le Parti socialiste d’avant Alternance, sont aujourd’hui considérés comme les poids lourds de l’opposition sénégalaise, en raison de leurs personnalités, parcours et soutiens respectifs. Les opposants s’appuient aussi sur la société civile, pour revenir aux affaires.
Le premier nommé a hérité du parti que le second a quitté avec fracas en juin 1999 pour fonder l’Alliance des forces du progrès (AFP), qui a soutenu, contre le socialiste Abdou Diouf, l’élection en avril 2000 du président libéral Abdoulaye Wade, leur adversaire commun 12 ans plus tard.
A côté de ces mastodontes de l’arène, Le Quotidien présente d’autres candidats à la présidentielle 2012 que le journal qualifie de ‘’petits perdus dans la cour des grands’’, en mettant en vitrine Fatou Tambédou, Moustapha Samb et Bruno D’Erneville qui courent pour la première fois leur désir de diriger le Sénégal.
La dualité est un sujet prisé dans la presse quotidienne. Après la pesée des forts et des faibles, il y a aussi une mise en balance pour déterminer les présents et les absents du bataillon. ‘’Ils n’ont ni siège ni boîte postale, ces partis +SDF+ dans la course au fauteuil présidentiel’’, révèle Walfadjri.
Il cite ‘’pêle-mêle, le Parti des travailleurs du peuple (PTP) de l’avocat El Hadj Diouf, le Jëf-Jël de Talla Sylla, le RND de Madior Diouf, le MSU de Massène Niang, le MP/Sellal du député Bamba Ndiaye, le BCG de Jean Paul Dias, le RTA/S de Momar Samb, les SURS d’Abdoulaye Makhtar Diop, l’URD/FAL, l’UFPE de Mbaye Diack, le Parena de Marième Wane Ly’’.
‘’Dans ce lot de partis ambulants, le journal inclut aussi, des mouvements de la société civile qui vont postuler en février prochain’’, ceux lancés respectivement par Aminata Tall, Amsatou Sow Sidibé, Arona Coumba Ndoffène Diouf, Ibrahima Fall, Me Moussa Diop, etc.
‘’En dehors des partis politiques traditionnels comme le PDS, le PS, l’AFP, le PIT, la LD et les deux AJ, aucune formation politique ancienne ou nouvelle, mis à part l’APR et le Rewmi des anciens Premiers ministres Macky Sall et Idrissa Seck ou encore le RND du Docteur Dialo Diop, n’a de siège propre à sa disposition’’, affirme Walfadjri.
Première Ligne retrace les voies de la division entre le candidat El Hadji Diouf et ses camarades du PTP, en ouvrant sur ce titre : ‘’Me El Hadji Diouf chassé’’ du parti. Oumar Ndiaye, présenté comme le président de cette formation, a prononcé dans le journal l’exclusion accompagnée de menaces sur son ex-compagnon, qui est par ailleurs avocat à la cour et député à l’Assemblée nationale. La version de Me Diouf n’est pas servie par la publication.
La politique sous une autre couture, c’est à la Une de Walf Grand-Place : ‘’Dette de 33 millions de CFA : Aminata Lô (ministre libérale) poursuivie pour abus de confiance’’. Une plainte a été déposée auprès du procureur de la République, selon le journal qui rappelle que ‘’la dette s’élevait à 57 millions’’.
Le Grand Magal, prévu dans deux mois, préoccupe L’Office qui rapporte que ‘’Touba rafraîchit la mémoire à Wade’’, pour sa promesse consistant à déclarer le plus grand pèlerinage de la communauté mouride, ‘’Jour chômé et payé’’.
( APS )