Des milliers de militants du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir) et de la mouvance présidentielle ont pris part vendredi au meeting de clôture du congrès d’investiture du candidat Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle du 26 février prochain.
Réunis sur la VDN (voie de dégagement nord), ils ont pendant plusieurs heures scandé le slogan du PDS : ‘’Sopi’’. Le changement, en wolof.
Mobilisés par les responsables du PDS et de la mouvance présidentielle, certains d’entre eux prennent d’assaut la devanture de la tribune officielle. Ils parviennent à y dresser une forêt de pancartes, malgré la détermination des gendarmes de les faire reculer.
Les porteurs de pancartes tiennent, chacun, à se donner de la ‘’visibilité’’, le mot lâché par le maître de la cérémonie, qui les invite à baisser les affiches sur lesquelles se lisaient les noms de plusieurs villes et de responsables politiques.
Le tube chanté en wolof en 2007 par le duo Pape et Cheikh ‘’Gorgui Dolignou’’ (Nous en réclamons davantage) a retenti plusieurs fois, faisant se déhancher de nombreux militants.
Ce tube est porté haut par de gros baffles, tout comme la prestation en play-back du rockeur Demba Dia, habillé d’un boubou jaune et d’un bonnet bleu, les couleurs du PDS. A la surprise de l’assistance, Demba Dia s’empare de la tribune et du micro. Et réchauffe l’assistance.
L’artiste-chanteur Idrissa Diop prête, lui aussi, sa voix à la campagne électorale anticipée du candidat Wade. ‘’Abdoulaye, les rênes du pays sont à toi. Le pays est à toi…’’, a-t-il chanté en wolof.
Farba Senghor, un responsable PDS à Dakar, son ‘’frère’’ de parti Bara Gaye, secrétaire général de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (UJTL) et le ministre d’Etat Mamour Cissé, un opposant entré récemment au gouvernement, se relayent au micro pendant plusieurs minutes, le premier nommé demandant aux militants de ‘’prier’’ pour leur candidat.
Arrivé à la VDN, le candidat du PDS, investi vendredi matin, s’est montré sûr de sa victoire à l’élection présidentielle du 26 février prochain en dépit de la campane engagée par l’opposition et la société civile contre sa candidature. Il a donné rendez-vous à ses militants ‘’pour la fête de la victoire’’ au lendemain du scrutin.
‘’Je vous donne rendez-vous ici le 24 février (date de clôture de la campagne électorale). […] Je remercie les artistes et leur donne rendez-vous pour la fête de la victoire’’, a lancé M. Wade devant les militants, la voix enrouée et à peine audible.
Le Mouvement du 23-Juin (M-23), une coalition de partis de l’opposition et d’organisations de la société civile, organisait le même jour à Dakar son ‘’congrès du peuple’’. Cette manifestation rentre dans le cadre de sa campagne contre la candidature d’Abdoulaye Wade à cette l’élection présidentielle.
Le président Wade a été élu en mars 2000 et réélu en février 2007. Il a organisé un référendum constitutionnel en janvier 2001, ce qui a donné au Sénégal une nouvelle Constitution diversement interprétée par les juristes, à la question de savoir si en février 2007 il était élu pour un second ou un premier mandat.
Le Conseil constitutionnel est l’organe compétent pour dire si les candidatures sont recevables ou pas, au plus tard 29 jours avant le jour du scrutin présidentiel.
( APS )
Réunis sur la VDN (voie de dégagement nord), ils ont pendant plusieurs heures scandé le slogan du PDS : ‘’Sopi’’. Le changement, en wolof.
Mobilisés par les responsables du PDS et de la mouvance présidentielle, certains d’entre eux prennent d’assaut la devanture de la tribune officielle. Ils parviennent à y dresser une forêt de pancartes, malgré la détermination des gendarmes de les faire reculer.
Les porteurs de pancartes tiennent, chacun, à se donner de la ‘’visibilité’’, le mot lâché par le maître de la cérémonie, qui les invite à baisser les affiches sur lesquelles se lisaient les noms de plusieurs villes et de responsables politiques.
Le tube chanté en wolof en 2007 par le duo Pape et Cheikh ‘’Gorgui Dolignou’’ (Nous en réclamons davantage) a retenti plusieurs fois, faisant se déhancher de nombreux militants.
Ce tube est porté haut par de gros baffles, tout comme la prestation en play-back du rockeur Demba Dia, habillé d’un boubou jaune et d’un bonnet bleu, les couleurs du PDS. A la surprise de l’assistance, Demba Dia s’empare de la tribune et du micro. Et réchauffe l’assistance.
L’artiste-chanteur Idrissa Diop prête, lui aussi, sa voix à la campagne électorale anticipée du candidat Wade. ‘’Abdoulaye, les rênes du pays sont à toi. Le pays est à toi…’’, a-t-il chanté en wolof.
Farba Senghor, un responsable PDS à Dakar, son ‘’frère’’ de parti Bara Gaye, secrétaire général de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (UJTL) et le ministre d’Etat Mamour Cissé, un opposant entré récemment au gouvernement, se relayent au micro pendant plusieurs minutes, le premier nommé demandant aux militants de ‘’prier’’ pour leur candidat.
Arrivé à la VDN, le candidat du PDS, investi vendredi matin, s’est montré sûr de sa victoire à l’élection présidentielle du 26 février prochain en dépit de la campane engagée par l’opposition et la société civile contre sa candidature. Il a donné rendez-vous à ses militants ‘’pour la fête de la victoire’’ au lendemain du scrutin.
‘’Je vous donne rendez-vous ici le 24 février (date de clôture de la campagne électorale). […] Je remercie les artistes et leur donne rendez-vous pour la fête de la victoire’’, a lancé M. Wade devant les militants, la voix enrouée et à peine audible.
Le Mouvement du 23-Juin (M-23), une coalition de partis de l’opposition et d’organisations de la société civile, organisait le même jour à Dakar son ‘’congrès du peuple’’. Cette manifestation rentre dans le cadre de sa campagne contre la candidature d’Abdoulaye Wade à cette l’élection présidentielle.
Le président Wade a été élu en mars 2000 et réélu en février 2007. Il a organisé un référendum constitutionnel en janvier 2001, ce qui a donné au Sénégal une nouvelle Constitution diversement interprétée par les juristes, à la question de savoir si en février 2007 il était élu pour un second ou un premier mandat.
Le Conseil constitutionnel est l’organe compétent pour dire si les candidatures sont recevables ou pas, au plus tard 29 jours avant le jour du scrutin présidentiel.
( APS )