Des hélicoptères de combats de l’armée sénégalaise ont survolé, à basse altitude, deux localités bissau- guinéennes situées sur la frontalière, au nord-est de Bissau, en fin de semaine dernière, rapporte mercredi la radio privée Pindjiquiti, citée par l’agence Xinhua.
Les survols ont eu lieu les 24 et 25 novembre et provoqué la panique dans les deux villages de Sidif et Sintchia dont les habitants sont soupçonnés de soutenir ou d’abriter les rebelles indépendantistes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc, active depuis trois décennies dans la région sud du Sénégal), selon la même source.
Le 21 novembre, dix personnes avaient été tuées par des membres présumés du Mfdc, dans un village sénégalais situé non loin de la zone survolée par les hélicoptères.
En réaction à ces survols, une rencontre entre les autorités des deux pays, prévue le 28 novembre, a été reportée sine die et un bataillon de l’armée bissau-guinéenne a été déployé aux abords de la frontière pour empêcher l’incursion des avions sénégalais en territoire bissau-guinéen, indique la radio citant un témoin.
En septembre, le Sénégal et la Guinée-Bissau, dont le nord est frontalier de la Casamance, avaient décidé en septembre de patrouilles militaires conjointes le long de leur frontière commune pour renforcer la sécurité dans cette région. Cette décision avait été prise par les chefs militaires des deux pays après la multiplication, de braquages et attaques attribués au Mfdc dans des localités proches de la frontière bissau-guinéenne.
Depuis le 26 décembre 1982, date du déclenchement de la rébellion, la Casamance vit les affres d’une situation de ni guerre ni paix qui empoisonne l’existence des populations. Le conflit a fait des milliers de victimes civiles et militaires depuis 1982, sans qu’aucun bilan précis n’ait jamais été rendu public.
Les tractations antérieures n’ont jamais rien produit sinon des accords de cessez-le-feu signés avec le pouvoir central de Dakar. Ces accords de paix, dont celui du 30 décembre 2004, scellé entre l’abbé Augustin Diamacoune Senghor, le leader historique de la rébellion, décédé le 13 janvier 2007 en France, n’ont en aucun cas été respectés.
(Xinhua)
Les survols ont eu lieu les 24 et 25 novembre et provoqué la panique dans les deux villages de Sidif et Sintchia dont les habitants sont soupçonnés de soutenir ou d’abriter les rebelles indépendantistes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc, active depuis trois décennies dans la région sud du Sénégal), selon la même source.
Le 21 novembre, dix personnes avaient été tuées par des membres présumés du Mfdc, dans un village sénégalais situé non loin de la zone survolée par les hélicoptères.
En réaction à ces survols, une rencontre entre les autorités des deux pays, prévue le 28 novembre, a été reportée sine die et un bataillon de l’armée bissau-guinéenne a été déployé aux abords de la frontière pour empêcher l’incursion des avions sénégalais en territoire bissau-guinéen, indique la radio citant un témoin.
En septembre, le Sénégal et la Guinée-Bissau, dont le nord est frontalier de la Casamance, avaient décidé en septembre de patrouilles militaires conjointes le long de leur frontière commune pour renforcer la sécurité dans cette région. Cette décision avait été prise par les chefs militaires des deux pays après la multiplication, de braquages et attaques attribués au Mfdc dans des localités proches de la frontière bissau-guinéenne.
Depuis le 26 décembre 1982, date du déclenchement de la rébellion, la Casamance vit les affres d’une situation de ni guerre ni paix qui empoisonne l’existence des populations. Le conflit a fait des milliers de victimes civiles et militaires depuis 1982, sans qu’aucun bilan précis n’ait jamais été rendu public.
Les tractations antérieures n’ont jamais rien produit sinon des accords de cessez-le-feu signés avec le pouvoir central de Dakar. Ces accords de paix, dont celui du 30 décembre 2004, scellé entre l’abbé Augustin Diamacoune Senghor, le leader historique de la rébellion, décédé le 13 janvier 2007 en France, n’ont en aucun cas été respectés.
(Xinhua)