C'est d'abord Pierre Moscovici qui dit ne pas comprendre la gestion de Wade : «Je comprends que le Sénégal est une grande démocratie africaine et qu’il doit le rester. Mais je comprends mal, en effet, qu’il ait une appropriation du pouvoir ou des doutes sur le processus démocratique. Nos amis socialistes sénégalais ont toujours eu notre soutien, notre solidarité. L’aide que nous leur apportons est une aide politique. On ne peut pas à la fois plaider contre l’ingérence française et souhaiter une ingérence politique d’un autre parti. Je souhaite que les élections soient transparentes, qu’on n’ait pas le moindre doute, qu’il ait une objectivité, une équité ; bref que le processus démocratique soit parfaitement équitable. »
Jean-Claude Gayssot, ancien ministre (communiste) des Transports sous le gouvernement Jospin, est pour sa part content de "ce mouvement qui se passe dans plusieurs pays et qui consiste à dire maintenant on veut que nos gouvernants nous écoutent, qu’ils ne fassent pas ce qu’ils ont envie de faire."
Fort de sa connaissance du Sénégal, il ajoute: "Il y a tellement de choses à faire bouger que je comprends que les Sénégalais aient envie de dire autre chose que la poursuite de la politique de Wade. Il va falloir aller aux élections et créer les conditions pour que, de manière démocratique, il y ait un successeur à Wade, mais pas un successeur qui continue de faire la même politique, un successeur réformiste et moderne. »
Serge Janquin, député Ps du Pas-de-Calais et membre de la Commission des affaires étrangères, s'est dit préoccupé de voir la volonté du président Wade de changer la Constitution pour installer un ticket et évidemment faire la place à son successeur qui serait Karim Wade.On a tous très bien compris cela. Je trouve que ce n’est pas une approche très démocratique de la vie politique sénégalaise. » Cependant, selon lui, c’est avant tout aux Sénégalais qu’il revient de s’organiser «pour opposer une résistance».
Jean-Claude Gayssot, ancien ministre (communiste) des Transports sous le gouvernement Jospin, est pour sa part content de "ce mouvement qui se passe dans plusieurs pays et qui consiste à dire maintenant on veut que nos gouvernants nous écoutent, qu’ils ne fassent pas ce qu’ils ont envie de faire."
Fort de sa connaissance du Sénégal, il ajoute: "Il y a tellement de choses à faire bouger que je comprends que les Sénégalais aient envie de dire autre chose que la poursuite de la politique de Wade. Il va falloir aller aux élections et créer les conditions pour que, de manière démocratique, il y ait un successeur à Wade, mais pas un successeur qui continue de faire la même politique, un successeur réformiste et moderne. »
Serge Janquin, député Ps du Pas-de-Calais et membre de la Commission des affaires étrangères, s'est dit préoccupé de voir la volonté du président Wade de changer la Constitution pour installer un ticket et évidemment faire la place à son successeur qui serait Karim Wade.On a tous très bien compris cela. Je trouve que ce n’est pas une approche très démocratique de la vie politique sénégalaise. » Cependant, selon lui, c’est avant tout aux Sénégalais qu’il revient de s’organiser «pour opposer une résistance».