Le Parti pour la liberté et la citoyenneté/Defar Djiko-yi (PLC/DJ) a proposé à l’ancien ministre libéral Mamadou Lamine Bâ d’être son président, avec aussi le mandat de lui choisir la meilleure candidature libérale pour la présidentielle du 26 février 2012.
Lors du premier congrès, samedi à Mbour, le PLC/DJ a modifié ses textes pour créer ce poste de président du parti. Le thème portait sur "Quel projet de société pour le Sénégal de 2012 ?". Plusieurs personnalités politiques et religieuses y ont pris part, des représentants d’Aminata Tall, d’Idrissa Seck, entre autres.
"Nous avons choisi Lamine Bâ pour être le président de notre parti pour les valeurs qu’il incarne et que nous partageons. Nous le connaissons pour l’avoir côtoyé et pratiqué", a dit Alassane Ndao, Secrétaire général du PLC/DJ, un parti créé à Mbour en 2007.
L’intéressé a invité les responsables du PLC/DJ à faire la demande de son patronage à sa formation à lui. "Jusqu’à présent, je suis militant du PDS (au pouvoir). Très sincèrement, je ne demande pas de certificat de divorce, mais je l’attends si toutefois on trouve que j’ai violé des dispositions qui régissent le PDS", a dit M. Bâ.
"Puisque je suis en instance de divorce, je reste tranquille parce que j’ai des charges qui font que je dois analyser tout cela, aviser et consulter avant de prendre une quelconque décision. J’attends de me concerter avec mes amis et collègues du bureau de l’Internationale libérale et ceux du Comité exécutif avant de prendre une décision", a-t-il poursuivi.
"J’ai beaucoup d’espoirs pour ce jeune parti politique, le PLC/DJ, qui est dirigé par des jeunes cadres intellectuelles", a souligné M. Bâ. Cette formation est le deuxième parti sénégalais membre de l’Internationale libérale après le Parti démocratique sénégalais (PDS), a affirmé, de son côté, M. Ndao.
"Ce qui est important c’est que tous les libéraux soient unis pour que les citoyens ne commettent pas l’erreur de retourner au socialisme. Parce que la mondialisation que nous vivons actuellement ne s’accommode pas d’un régime socialiste", a poursuivi pour sa part l’ancien ministre Lamine Bâ.
En disgrâce au niveau de la majorité, il a toutefois lancé un appel à l’ensemble des membres de la famille libérale à s’unir, à trouver un candidat et à proposer un projet qui prenne en compte ‘’toutes les prétendues souillures que (leur) idéologie a subies’’.
A la question de savoir s’il soutenait la candidature de Me Abdoulaye Wade pour la présidentielle de 2012, Lamine Bâ a répondu : "Je suis en stand-by, j’appartiens encore au PDS, j’observe le parti pour savoir où est-ce qu’il va aller, j’observe aussi mes frères du parti qui ont opéré des ruptures."
"Je suis en situation d’observation et d’attente", a insisté M. Bâ qui a été, ces derniers temps, plusieurs fois annoncé dans des combinaisons libérales autres que celle de la majorité, notamment dans une alliance avec l’ancien numéro 2 du PDS, Idrissa Seck, président de la formation dissidente Rewmi.
( APS )
Lors du premier congrès, samedi à Mbour, le PLC/DJ a modifié ses textes pour créer ce poste de président du parti. Le thème portait sur "Quel projet de société pour le Sénégal de 2012 ?". Plusieurs personnalités politiques et religieuses y ont pris part, des représentants d’Aminata Tall, d’Idrissa Seck, entre autres.
"Nous avons choisi Lamine Bâ pour être le président de notre parti pour les valeurs qu’il incarne et que nous partageons. Nous le connaissons pour l’avoir côtoyé et pratiqué", a dit Alassane Ndao, Secrétaire général du PLC/DJ, un parti créé à Mbour en 2007.
L’intéressé a invité les responsables du PLC/DJ à faire la demande de son patronage à sa formation à lui. "Jusqu’à présent, je suis militant du PDS (au pouvoir). Très sincèrement, je ne demande pas de certificat de divorce, mais je l’attends si toutefois on trouve que j’ai violé des dispositions qui régissent le PDS", a dit M. Bâ.
"Puisque je suis en instance de divorce, je reste tranquille parce que j’ai des charges qui font que je dois analyser tout cela, aviser et consulter avant de prendre une quelconque décision. J’attends de me concerter avec mes amis et collègues du bureau de l’Internationale libérale et ceux du Comité exécutif avant de prendre une décision", a-t-il poursuivi.
"J’ai beaucoup d’espoirs pour ce jeune parti politique, le PLC/DJ, qui est dirigé par des jeunes cadres intellectuelles", a souligné M. Bâ. Cette formation est le deuxième parti sénégalais membre de l’Internationale libérale après le Parti démocratique sénégalais (PDS), a affirmé, de son côté, M. Ndao.
"Ce qui est important c’est que tous les libéraux soient unis pour que les citoyens ne commettent pas l’erreur de retourner au socialisme. Parce que la mondialisation que nous vivons actuellement ne s’accommode pas d’un régime socialiste", a poursuivi pour sa part l’ancien ministre Lamine Bâ.
En disgrâce au niveau de la majorité, il a toutefois lancé un appel à l’ensemble des membres de la famille libérale à s’unir, à trouver un candidat et à proposer un projet qui prenne en compte ‘’toutes les prétendues souillures que (leur) idéologie a subies’’.
A la question de savoir s’il soutenait la candidature de Me Abdoulaye Wade pour la présidentielle de 2012, Lamine Bâ a répondu : "Je suis en stand-by, j’appartiens encore au PDS, j’observe le parti pour savoir où est-ce qu’il va aller, j’observe aussi mes frères du parti qui ont opéré des ruptures."
"Je suis en situation d’observation et d’attente", a insisté M. Bâ qui a été, ces derniers temps, plusieurs fois annoncé dans des combinaisons libérales autres que celle de la majorité, notamment dans une alliance avec l’ancien numéro 2 du PDS, Idrissa Seck, président de la formation dissidente Rewmi.
( APS )