Les organisations féminines regroupées au sein du Groupe d’initiative des femmes (GIF) ont lancé, mardi, un appel à la paix, invitant les personnalités politiques, religieuses et coutumières à ’’œuvrer pour le calme et la sérénité, en vue d’une élection sans violence’’.
‘’La course folle à un pouvoir dont on aura après du mal à profiter, une course non balisée par la dignité, la civilité, le savoir-être, le savoir-vivre, la mesure du qu’en dira-t-on quand l’histoire se racontera jusqu’au fond des chaumières, cette course endiablée ne doit pas être encouragée. Il n’y aura pas de vainqueur’’, ont confié les femmes dans une déclaration commune.
La quasi-totalité des présidentes d’organisations de femmes se sont réunies au cours d’un point de presse pour donner une position commune par rapport à la situation politique nationale marquée par plusieurs manifestations ayant entraîné six morts et de nombreux blessés.
Des manifestations violentes ont été enregistrées, le 29 janvier dernier après que le Conseil constitutionnel a publié la liste des candidats à l’élection présidentielle du 26 février prochain et validé la candidature de Wade jugée inconstitutionnelle par l’opposition et la société civile regroupées au sein du Mouvement du 23 juin (M23).
Les femmes ont lancé des slogans pour dire : ‘’Nous ne voulons plus que nos enfants meurent durant la campagne électorale’’, ‘’Les femmes demandent une campagne sans violence’’ ou encore ‘’Un Sénégal émergent se construit dans la paix et la stabilité’’, ‘’Les femmes se mobilisent pour la paix’’.
Quatorze candidats sont en campagne électorale pour solliciter le suffrage des Sénégalais.
‘’Les femmes veulent la paix, rien que la paix, la paix seulement. Et le train satanique, qui a aujourd’hui pris le départ, n’arrivera pas à l’heure car il se heurtera aux barrières érigées par les femmes qui ne réclament que quiétude, sérénité, sécurité des biens et des personnes, paix tout simplement’’, ont-t-elles prévenu.
Vivement préoccupées par les dérives, les femmes se sont mobilisées en tant que gardiennes de la société mais en tant que principales victimes lors de conflits avec les enfants pour ‘’dire non à tout toute forme de violence, quel qu’en soit l’auteur et de quel que camp que cela provienne’’.
‘’C’est un déni moral que de choisir de se coucher aux flans de la violence, de l’insécurité, de la peur, de la terreur, et espérer jouir des relents d’un quelconque pouvoir’’, ont-elles relevé.
Elles en appellent à la mesure, à l’intérêt supérieur du Sénégal qui, selon elles, ‘’nous appartient à tous et à toutes, où tout le monde se connait, où chacun est parent de chacun, où quand le voisin est enrhumé, la communauté tousse’’.
Les femmes leaders dans leurs domaines respectifs ont demandé aux uns et aux autres de revenir vers le Sénégal des valeurs et ‘’où les différends ont pris toujours le parti de se régler par le dialogue, la concertation, la solidarité, la parenté à plaisanterie’’.
Elles veulent que les mots tels que ‘’violence, insécurité, chaos, sang, menace, peur, guet-apens, frappe, insulte, injure, offense, soient bannis’’.
Les femmes se sont adressées à leurs sœurs dans les formations politiques les invitants à faire la promotion de la paix et d’en être les gardiennes. Elles les ont également invitées en tant que mères à assumer leurs responsabilités en étant beaucoup plus proches de leurs enfants.
Le GIF compte développer des stratégies pour que la campagne se fasse dans la paix et surtout dans le respect de l’être humain.
‘’La course folle à un pouvoir dont on aura après du mal à profiter, une course non balisée par la dignité, la civilité, le savoir-être, le savoir-vivre, la mesure du qu’en dira-t-on quand l’histoire se racontera jusqu’au fond des chaumières, cette course endiablée ne doit pas être encouragée. Il n’y aura pas de vainqueur’’, ont confié les femmes dans une déclaration commune.
La quasi-totalité des présidentes d’organisations de femmes se sont réunies au cours d’un point de presse pour donner une position commune par rapport à la situation politique nationale marquée par plusieurs manifestations ayant entraîné six morts et de nombreux blessés.
Des manifestations violentes ont été enregistrées, le 29 janvier dernier après que le Conseil constitutionnel a publié la liste des candidats à l’élection présidentielle du 26 février prochain et validé la candidature de Wade jugée inconstitutionnelle par l’opposition et la société civile regroupées au sein du Mouvement du 23 juin (M23).
Les femmes ont lancé des slogans pour dire : ‘’Nous ne voulons plus que nos enfants meurent durant la campagne électorale’’, ‘’Les femmes demandent une campagne sans violence’’ ou encore ‘’Un Sénégal émergent se construit dans la paix et la stabilité’’, ‘’Les femmes se mobilisent pour la paix’’.
Quatorze candidats sont en campagne électorale pour solliciter le suffrage des Sénégalais.
‘’Les femmes veulent la paix, rien que la paix, la paix seulement. Et le train satanique, qui a aujourd’hui pris le départ, n’arrivera pas à l’heure car il se heurtera aux barrières érigées par les femmes qui ne réclament que quiétude, sérénité, sécurité des biens et des personnes, paix tout simplement’’, ont-t-elles prévenu.
Vivement préoccupées par les dérives, les femmes se sont mobilisées en tant que gardiennes de la société mais en tant que principales victimes lors de conflits avec les enfants pour ‘’dire non à tout toute forme de violence, quel qu’en soit l’auteur et de quel que camp que cela provienne’’.
‘’C’est un déni moral que de choisir de se coucher aux flans de la violence, de l’insécurité, de la peur, de la terreur, et espérer jouir des relents d’un quelconque pouvoir’’, ont-elles relevé.
Elles en appellent à la mesure, à l’intérêt supérieur du Sénégal qui, selon elles, ‘’nous appartient à tous et à toutes, où tout le monde se connait, où chacun est parent de chacun, où quand le voisin est enrhumé, la communauté tousse’’.
Les femmes leaders dans leurs domaines respectifs ont demandé aux uns et aux autres de revenir vers le Sénégal des valeurs et ‘’où les différends ont pris toujours le parti de se régler par le dialogue, la concertation, la solidarité, la parenté à plaisanterie’’.
Elles veulent que les mots tels que ‘’violence, insécurité, chaos, sang, menace, peur, guet-apens, frappe, insulte, injure, offense, soient bannis’’.
Les femmes se sont adressées à leurs sœurs dans les formations politiques les invitants à faire la promotion de la paix et d’en être les gardiennes. Elles les ont également invitées en tant que mères à assumer leurs responsabilités en étant beaucoup plus proches de leurs enfants.
Le GIF compte développer des stratégies pour que la campagne se fasse dans la paix et surtout dans le respect de l’être humain.
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