La présidence sénégalaise a regretté lundi les violences meurtrières contre la candidature du président Abdoulaye Wade à la présidentielle de dimanche, attribuées à l'ex-Premier ministre et candidat Idrissa Seck qui paie des jeunes pour installer le chaos dans le pays.
Cette campagne électorale a connu des difficultés, des heurts, ce que nous regrettons. Ces incidents n'ont pas leur place dans une campagne. C'est le lieu de déplorer cette violence, a affirmé le ministre et porte-parole de la présidence sénégalaise, Serigne Mbacké Ndiaye, lors d'une conférence de presse.
M. Ndiaye a condamné ce qui s'est passé dans une mosquée de la confrérie religieuse tidiane à Dakar où un policier avait lancé des grenades lacrymogènes vendredi lors d'une manifestation du Mouvement du 23 juin (opposition et société civile. Je réitère mes excuses à la tarikha (communauté) tidiane, à la ouma islamique, a dit Serigne Mbacké Ndiaye.
Les excuses de la présidence sénégalaise auprès des Tidianes, une des confréries les plus influentes au Sénégal, suivent celles du ministre de l'Intérieur Ousmane Ngom, à propos d'un incident qui avait créé une grande émotion dans un pays musulman à 95%.
Les enquêtes vont montrer qui a fait quoi. Tous les fautifs seront punis, a déclaré M. Ndiaye.
Les violences électorales ont fait au moins six morts au Sénégal depuis le 27 janvier quand le Conseil constitutionnel a validé la candidature du président Wade à l'élection présidentielle du 26 février.
Le M23 estime que le président Wade, 85 ans et au pouvoir depuis 2000, a épuisé ses deux mandats légaux après une premier septennat suivi d'un quinquennat (2007-2012), ce que conteste le pouvoir.
Parmi les candidats, il y a en a qui ne veulent pas aller à l'élection. Ils ne sont pas prêts et veulent tout faire pour installer le chaos. L'un d'eux a recruté 200 anciens militaires à la retraite avec un colonel à la retraite à la tête de ce groupe. Des jeunes sont recrutés dans certains quartiers de Dakar et à l'intérieur du pays, a affirmé M. Ndiaye.
Interrogé par l'AFP, le porte-parole a cité nommément l'ex-Premier ministre Idrissa Seck comme l'initiateur des violences de ces derniers jours à Dakar.
M. Seck, un des quatorze candidats au scrutin de dimanche, a été pendant longtemps homme de confiance du président Wade avant de tomber en disgrâce.
Premier ministre de novembre 2002 à avril 2004, il a ensuite été poursuivi pour malversations financières dans le cadre de travaux publics dans la ville de Thiès à l'est de Dakar, emprisonné pendant près de sept mois entre 2005 et 2006 avant de bénéficier en mai 2009 d'un non-lieu.
Nous savons celui qui s'occupe du recrutement, combien il paie par jour et à quel endroit il distribue l'argent. Beaucoup de jeunes sont entraînés dans ce mouvement sans savoir pourquoi. l'Etat a pris toutes les dispositions pour mettre un terme à ce désordre, a ajouté le porte-parole de la présidence.
Selon lui, ces gens cherchent qu'on dise que le pays est ingouvernable mais il est inimaginable de penser à la probabilité de reporter l'élection présidentielle.
Sur plus de 500 collectivités locales au Sénégal, c'est dans moins de dix que nous constatons quelques manifestations dramatiques. La candidature du président Wade et le report de l'élection présidentielle ne sont pas négociables, a-t-il insisté.
Cette campagne électorale a connu des difficultés, des heurts, ce que nous regrettons. Ces incidents n'ont pas leur place dans une campagne. C'est le lieu de déplorer cette violence, a affirmé le ministre et porte-parole de la présidence sénégalaise, Serigne Mbacké Ndiaye, lors d'une conférence de presse.
M. Ndiaye a condamné ce qui s'est passé dans une mosquée de la confrérie religieuse tidiane à Dakar où un policier avait lancé des grenades lacrymogènes vendredi lors d'une manifestation du Mouvement du 23 juin (opposition et société civile. Je réitère mes excuses à la tarikha (communauté) tidiane, à la ouma islamique, a dit Serigne Mbacké Ndiaye.
Les excuses de la présidence sénégalaise auprès des Tidianes, une des confréries les plus influentes au Sénégal, suivent celles du ministre de l'Intérieur Ousmane Ngom, à propos d'un incident qui avait créé une grande émotion dans un pays musulman à 95%.
Les enquêtes vont montrer qui a fait quoi. Tous les fautifs seront punis, a déclaré M. Ndiaye.
Les violences électorales ont fait au moins six morts au Sénégal depuis le 27 janvier quand le Conseil constitutionnel a validé la candidature du président Wade à l'élection présidentielle du 26 février.
Le M23 estime que le président Wade, 85 ans et au pouvoir depuis 2000, a épuisé ses deux mandats légaux après une premier septennat suivi d'un quinquennat (2007-2012), ce que conteste le pouvoir.
Parmi les candidats, il y a en a qui ne veulent pas aller à l'élection. Ils ne sont pas prêts et veulent tout faire pour installer le chaos. L'un d'eux a recruté 200 anciens militaires à la retraite avec un colonel à la retraite à la tête de ce groupe. Des jeunes sont recrutés dans certains quartiers de Dakar et à l'intérieur du pays, a affirmé M. Ndiaye.
Interrogé par l'AFP, le porte-parole a cité nommément l'ex-Premier ministre Idrissa Seck comme l'initiateur des violences de ces derniers jours à Dakar.
M. Seck, un des quatorze candidats au scrutin de dimanche, a été pendant longtemps homme de confiance du président Wade avant de tomber en disgrâce.
Premier ministre de novembre 2002 à avril 2004, il a ensuite été poursuivi pour malversations financières dans le cadre de travaux publics dans la ville de Thiès à l'est de Dakar, emprisonné pendant près de sept mois entre 2005 et 2006 avant de bénéficier en mai 2009 d'un non-lieu.
Nous savons celui qui s'occupe du recrutement, combien il paie par jour et à quel endroit il distribue l'argent. Beaucoup de jeunes sont entraînés dans ce mouvement sans savoir pourquoi. l'Etat a pris toutes les dispositions pour mettre un terme à ce désordre, a ajouté le porte-parole de la présidence.
Selon lui, ces gens cherchent qu'on dise que le pays est ingouvernable mais il est inimaginable de penser à la probabilité de reporter l'élection présidentielle.
Sur plus de 500 collectivités locales au Sénégal, c'est dans moins de dix que nous constatons quelques manifestations dramatiques. La candidature du président Wade et le report de l'élection présidentielle ne sont pas négociables, a-t-il insisté.
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