Le ministre de la Communication, Moustapha Guirassy est catégorique. Les réponses des nombreuses plaintes liées à la presse (radios communautaires, contenu des chaînes, diversité culturelle, etc.) et soulevées par les députés hier à l’Assemblée nationale se trouvent dans le nouveau Code de la presse. C’est pourquoi, il les a invités à au moins ‘examiner le projet de loi’.
Le ministre de la Communication, des Télécommunications et des Tic a invité hier les députés à examiner le projet de loi sur le Code de la presse. Pour le ministre, Moustapha Guirassy, tous les problèmes de la presse liés : à la formation des journalistes, à la répartition de l’aide à la presse, à la couverture médiatique du territoire, au programme de la Rts, à la concentration de certains outils entre les mains de quelques Sénégalaise qui constituent une menace sérieuse etc., sont pris en compte dans le nouveau Code de la presse. ‘Je ramène tout au Code de la presse’, a-t-il dit en répondant aux questions soulevées par les députés lors du vote du budget de son département qui a connu une hausse de plus de quatre milliards en valeur absolue. Notamment, au député Seydou Diouf qui estime que ‘la concentration des médias aux mains d’une seule personne est un danger pour notre démocratie’.
Moustapha Guirassy est d’accord que la Radiodiffusion télévision sénégalaise a un problème de contenu avec la menace que certaines émissions peuvent exercer sur l’éducation, la sécurité, la culture et le devenir des enfants. ‘Nous sommes d’accord, mais, il faut de façon structurelle régler le problème de la Rts, parce que c’est assez difficile de prendre en compte toute cette diversité culturelle, le contexte concurrentiel, prendre en compte toutes les préoccupations des Sénégalais sans trouver une solution durable à la question du financement de l’audiovisuel’, a soutenu le ministre. Selon lui des propositions sont faites dans le Code de la presse. Le financement de l’audiovisuel public se ferait à partir des flux dynamiques provenant des télécommunications. ‘Ceci nous amène à soustraire la Rts de ce champ concurrentiel pour l’amener à se concentrer sur sa mission d’information, d’éducation et en ce moment la télévision nationale n’aurait pas de problème à montrer des émissions sur les Bassari ou sur la santé qui n’intéresseraient pas d’autres chaînes de télévision’, estime-t-il.
Le député Moussa Sy avait déjà plaidé pour l’examen du projet de loi sur le Code de la presse. ‘Il faut que nous jouons notre rôle en examinant le projet de loi sur le Code de la presse ou c’est une fuite de responsabilité’, a lancé auparavant du haut de l’Hémicycle le député-maire des Parcelles Assainies. ‘Un projet de loi est un projet de loi, nous avons avec les acteurs du secteur conçu un projet, mais quand même ! au nom de l’exécutif, nous sommes en train de pénaliser nos concitoyens’, affirme le ministre de la Communication. Il demande aux représentants du peuple d’examiner et d’amender le projet de loi pour être efficace. ‘Une loi est faite pour être efficace. La question sur la dépénalisation ne doit pas être un frein, car dépénalisation ne signifie pas qu’on quitte le champ du pénal, la nature de la sanction peut être efficace’, rassure Guirassy. La député Fatou Younouss Aïdara est d’emblée catégorique. Elle, qui a ‘peur du Code de la presse’, dit à qui veut l’entendre ‘je ne le voterais pas’. Tout le contraire du député Doudou Wade qui est prêt à donner sa caution à ce projet de loi.
Le budget du ministère de la Communication, des Télécommunications et des Tic a été adopté dimanche à la majorité moins une voix. La gestion 2012 est arrêtée à la somme de 11 080 049 480 milliards de francs Cfa contre 6 868 215 400 pour la gestion en cours, soit une hausse de 4 211 834 080 francs Cfa en valeur absolu et 61,32 % en valeur relative. Cette hausse s’explique par la mise à disposition de deux milliards de francs Cfa pour l’achèvement des travaux de construction de la Maison de la presse prévu en 2012. Il y a aussi l’augmentation de l’aide à la presse pour deux cent millions et l’affectation d’un milliard huit cent millions à la Rts pour les élections.
Fatou K.SENE
( WALF )
Le ministre de la Communication, des Télécommunications et des Tic a invité hier les députés à examiner le projet de loi sur le Code de la presse. Pour le ministre, Moustapha Guirassy, tous les problèmes de la presse liés : à la formation des journalistes, à la répartition de l’aide à la presse, à la couverture médiatique du territoire, au programme de la Rts, à la concentration de certains outils entre les mains de quelques Sénégalaise qui constituent une menace sérieuse etc., sont pris en compte dans le nouveau Code de la presse. ‘Je ramène tout au Code de la presse’, a-t-il dit en répondant aux questions soulevées par les députés lors du vote du budget de son département qui a connu une hausse de plus de quatre milliards en valeur absolue. Notamment, au député Seydou Diouf qui estime que ‘la concentration des médias aux mains d’une seule personne est un danger pour notre démocratie’.
Moustapha Guirassy est d’accord que la Radiodiffusion télévision sénégalaise a un problème de contenu avec la menace que certaines émissions peuvent exercer sur l’éducation, la sécurité, la culture et le devenir des enfants. ‘Nous sommes d’accord, mais, il faut de façon structurelle régler le problème de la Rts, parce que c’est assez difficile de prendre en compte toute cette diversité culturelle, le contexte concurrentiel, prendre en compte toutes les préoccupations des Sénégalais sans trouver une solution durable à la question du financement de l’audiovisuel’, a soutenu le ministre. Selon lui des propositions sont faites dans le Code de la presse. Le financement de l’audiovisuel public se ferait à partir des flux dynamiques provenant des télécommunications. ‘Ceci nous amène à soustraire la Rts de ce champ concurrentiel pour l’amener à se concentrer sur sa mission d’information, d’éducation et en ce moment la télévision nationale n’aurait pas de problème à montrer des émissions sur les Bassari ou sur la santé qui n’intéresseraient pas d’autres chaînes de télévision’, estime-t-il.
Le député Moussa Sy avait déjà plaidé pour l’examen du projet de loi sur le Code de la presse. ‘Il faut que nous jouons notre rôle en examinant le projet de loi sur le Code de la presse ou c’est une fuite de responsabilité’, a lancé auparavant du haut de l’Hémicycle le député-maire des Parcelles Assainies. ‘Un projet de loi est un projet de loi, nous avons avec les acteurs du secteur conçu un projet, mais quand même ! au nom de l’exécutif, nous sommes en train de pénaliser nos concitoyens’, affirme le ministre de la Communication. Il demande aux représentants du peuple d’examiner et d’amender le projet de loi pour être efficace. ‘Une loi est faite pour être efficace. La question sur la dépénalisation ne doit pas être un frein, car dépénalisation ne signifie pas qu’on quitte le champ du pénal, la nature de la sanction peut être efficace’, rassure Guirassy. La député Fatou Younouss Aïdara est d’emblée catégorique. Elle, qui a ‘peur du Code de la presse’, dit à qui veut l’entendre ‘je ne le voterais pas’. Tout le contraire du député Doudou Wade qui est prêt à donner sa caution à ce projet de loi.
Le budget du ministère de la Communication, des Télécommunications et des Tic a été adopté dimanche à la majorité moins une voix. La gestion 2012 est arrêtée à la somme de 11 080 049 480 milliards de francs Cfa contre 6 868 215 400 pour la gestion en cours, soit une hausse de 4 211 834 080 francs Cfa en valeur absolu et 61,32 % en valeur relative. Cette hausse s’explique par la mise à disposition de deux milliards de francs Cfa pour l’achèvement des travaux de construction de la Maison de la presse prévu en 2012. Il y a aussi l’augmentation de l’aide à la presse pour deux cent millions et l’affectation d’un milliard huit cent millions à la Rts pour les élections.
Fatou K.SENE
( WALF )
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