Les Sudistes s’indignent contre ces sorties
En fin 2009, il a fallu qu’il mette ses pieds à Ziguinchor pour que le ministre de la Communication change d’impression sur ce qui se passe en Casamance. Face à la presse, Moustapha Guirassy qui dit avoir rencontré des visages radieux, qualifie le regain de tension noté ces derniers jours en Casamance de résiduel. Positive, l’impression du ministre l’est, après avoir séjourné pour la première fois à Ziguinchor « Je suis agréablement surpris par ce que j’ai vu ici, en termes de réalisations surtout ». Mais, ce qui a le plus impressionné Moustapha Guirassy, c’est qu’à Ziguinchor, on marche librement. « Je note que les visages sont radieux, il y a beaucoup de bonheur, et une coexistence entre les différentes composantes de la société » s’est réjoui le porte-parole du gouvernement. Une déclaration qui n’a pas plus les victimes de cette guerre. Faire des centaines de kilomètres dans la commune de Ziguinchor pour banaliser le regain de tension noté ces derniers jours en Casamance, tel est l’exploit du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement. Et l’on se demande à Ziguinchor ce qui a pris Moustapha Guirassy pour nourrir un tel mépris à l’endroit d’une population qui vit quotidiennement la peur au ventre. Vouloir comparer ce qui passe en Casamance à la situation dans les autres localités du pays relève du mépris. A Dakar par exemple, on ne tire pas sur des militaires et cela, Moustapha Guirassy le sait bien. A Saint-Louis, les populations ne se terrent pas chez elles pour être à l’abri des tirs à l’arme lourde. A Kédougou, on ne voyage pas avec la peur de tomber sur des rebelles armés comme ceux-là qui tuent sur les routes de Casamance. Cela aussi, le porte-parole du gouvernement ne l’ignore pas.
Au mois de mai 2011, une semaine après le passage des leaders de Benno Siggil Sénégal qui avaient décrit un bilant négatif de la gestion libérale, les libéraux ont aussitôt programmé un meeting pour répondre aux accusations des amis de Landing Savane. Ceux ci avaient indexé Wade comme étant le responsable de la rébellion en Casamance. Mieux, révèle Souleymane Ndéné Ndiaye : « De 2000 à 2010, Landing Savané recevait 30 millions par mois ». Ces accusations dirigées contre Landing Savané remettent au grand jour la vulnérabilité de nos hommes politiques et surtout l’attitude insolente de nos autorités étatiques face à l’utilisation des deniers publics. Il est vrai que le financement des partis alliés de Wade à travers leurs leaders est un secret de polichinelle. Mais ce que Souleymane Ndéné Ndiaye a oublié, c’est qu’en accusant Landing Savané d’avoir été financé par Wade, il est en train de révéler sans vergogne les méthodes peu orthodoxes de l’Etat qui utilisent les biens de la communauté pour entretenir sa cour.
Toujours dans la ville de Ziguinchor, le samedi 10 décembre 2011 lors des journées de l’Economie Maritime, Khouraichi Thiam, ministre de tutelle, par ailleurs, responsable politique à Tambacounda, a fait savoir, à qui veut l’entendre, que certains gouverneurs du Sénégal, pro-Wade, sont désormais, engagés pour sa réélection, en 2012, dés le premier tour. Parmi ces gouverneurs pro-Wade, Khouraichi Thiam ne s’est même pas gêné de citer le nom du gouverneur de Ziguinchor, Cheikh Tidiane Dieng, dont il a loué l’engagement, aux cotés du président de la République Me Abdoulaye Wade. «Voici un gouverneur qui se bat pour la réélection de Me Wade. Il est connu pour son appartenance au Wadisme. Il est des nôtres. Il n’y a aucune gène à le dire», a-t-il révélé. Khouraichi Thiam, piqué par on ne sait quoi, y va de ses révélations, précisant que Cheikh Tidiane Dieng n’est pas le seul. L’intéressé, comme pour donner son onction aux dires de M. Thiam, applaudira en présence de ses adjoints. Une telle déclaration, dans ce contexte pré-électoral, suscite quelque inquiétude sur la fiabilité du scrutin, à Ziguinchor. Apres ces sorties maladroites de ces ministres qui pourtant sont responsables dans leurs régions d’origines et pourraient tenir ces genres de discours dans leurs localités sans être inquiétés, les Ziguinchorois se posent la question ce qu’en veulent faire les politiciens leur localité. En effet à la place des projets et des solutions pour la crise armée presque chaque trois mois une grande autorité préfère la ville de Ziguinchor pour répondre ou attaquer des opposants ou ancien allié. Aujourd’hui la plus part des Ziguinchor interrogés se dit outré par ces déclaration et attendent des excuses.
Au mois de mai 2011, une semaine après le passage des leaders de Benno Siggil Sénégal qui avaient décrit un bilant négatif de la gestion libérale, les libéraux ont aussitôt programmé un meeting pour répondre aux accusations des amis de Landing Savane. Ceux ci avaient indexé Wade comme étant le responsable de la rébellion en Casamance. Mieux, révèle Souleymane Ndéné Ndiaye : « De 2000 à 2010, Landing Savané recevait 30 millions par mois ». Ces accusations dirigées contre Landing Savané remettent au grand jour la vulnérabilité de nos hommes politiques et surtout l’attitude insolente de nos autorités étatiques face à l’utilisation des deniers publics. Il est vrai que le financement des partis alliés de Wade à travers leurs leaders est un secret de polichinelle. Mais ce que Souleymane Ndéné Ndiaye a oublié, c’est qu’en accusant Landing Savané d’avoir été financé par Wade, il est en train de révéler sans vergogne les méthodes peu orthodoxes de l’Etat qui utilisent les biens de la communauté pour entretenir sa cour.
Toujours dans la ville de Ziguinchor, le samedi 10 décembre 2011 lors des journées de l’Economie Maritime, Khouraichi Thiam, ministre de tutelle, par ailleurs, responsable politique à Tambacounda, a fait savoir, à qui veut l’entendre, que certains gouverneurs du Sénégal, pro-Wade, sont désormais, engagés pour sa réélection, en 2012, dés le premier tour. Parmi ces gouverneurs pro-Wade, Khouraichi Thiam ne s’est même pas gêné de citer le nom du gouverneur de Ziguinchor, Cheikh Tidiane Dieng, dont il a loué l’engagement, aux cotés du président de la République Me Abdoulaye Wade. «Voici un gouverneur qui se bat pour la réélection de Me Wade. Il est connu pour son appartenance au Wadisme. Il est des nôtres. Il n’y a aucune gène à le dire», a-t-il révélé. Khouraichi Thiam, piqué par on ne sait quoi, y va de ses révélations, précisant que Cheikh Tidiane Dieng n’est pas le seul. L’intéressé, comme pour donner son onction aux dires de M. Thiam, applaudira en présence de ses adjoints. Une telle déclaration, dans ce contexte pré-électoral, suscite quelque inquiétude sur la fiabilité du scrutin, à Ziguinchor. Apres ces sorties maladroites de ces ministres qui pourtant sont responsables dans leurs régions d’origines et pourraient tenir ces genres de discours dans leurs localités sans être inquiétés, les Ziguinchorois se posent la question ce qu’en veulent faire les politiciens leur localité. En effet à la place des projets et des solutions pour la crise armée presque chaque trois mois une grande autorité préfère la ville de Ziguinchor pour répondre ou attaquer des opposants ou ancien allié. Aujourd’hui la plus part des Ziguinchor interrogés se dit outré par ces déclaration et attendent des excuses.
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