Lundi dernier, après une attente qui a duré plus de 14 tours d'horloge, le Conseil constitutionnel a publié la liste provisoire des candidats à la présidentielle du 24 février. Macky Sall, Issa Sall, Ousmane Sonko, Idrissa Seck et Madické Niang ont ainsi été retenus pour participer au scrutin du 24 février. Les vingt autres candidats ont été recalés par les 07 sages. Karim Wade et Khalifa Sall en font partie. Une décision qui n’est pas acceptée par les partisans de ces deux candidats.
La semaine qui a suivi la publication des listes, des manifestations ont essaimé dans la capitale. Des Khalifistes ont brûlé des pneus sur des axes stratégiques, ont caillassé et même brûlé des bus Dakar Dem Dikk (DDD) pour protester contre l’invalidation de la candidature de leur mentor. Parallèlement, un recours a été introduit auprès du Conseil constitutionnel pour contester les motivations des sages en ce qui concerne l'irrecevabilité de la candidature de l’ancien maire de Dakar.
Selon Pape Oumar Sakho et ses pairs, Khalifa Sall ne peut être éligible car en vertu des articles 27 et 31 du code électoral, l’ancien député a perdu son droit de vote. Un argument qui ne convainc pas les partisans de Khalifa Sall qui estiment que la décision du Conseil constitutionnel est politique et émane de l’exécutif qui cherche à écarter des concurrents sérieux.
Pour leur part, les partisans de Karim Wade se sont jusque-là gardé de tenir des manifestations pour mettre la pression sur le Conseil constitutionnel. La seule sortie enregistrée dans le camp de la coalition « KarimPresident2019 » vient d’Oumar Sarr qui s’est juste offusqué de l’invalidation de la candidature de Karim Wade pour les mêmes motifs que Khalifa Sall. « C’est du Ma tey », avait-il déploré quelques minutes après la publication de la liste provisoire. Le mandataire de Wade fils avait aussi annoncé une réponse « politique et judiciaire », mais à ce jour, rien ne semble avoir été fait. Peut-être attendent-ils la décision finale du Conseil constitutionnel attendue ce dimanche 20 janvier pour organiser la riposte.
Il faut souligner aussi que des candidats comme Serigne Mansour Sy Djamil et Malick Gakou ne se sont pas encore avoués vaincus. C’est dire que la publication de la liste définitive des candidats attendue ce dimanche à 00 heure peut susciter des remous sur l’échiquier politique.
La semaine qui a suivi la publication des listes, des manifestations ont essaimé dans la capitale. Des Khalifistes ont brûlé des pneus sur des axes stratégiques, ont caillassé et même brûlé des bus Dakar Dem Dikk (DDD) pour protester contre l’invalidation de la candidature de leur mentor. Parallèlement, un recours a été introduit auprès du Conseil constitutionnel pour contester les motivations des sages en ce qui concerne l'irrecevabilité de la candidature de l’ancien maire de Dakar.
Selon Pape Oumar Sakho et ses pairs, Khalifa Sall ne peut être éligible car en vertu des articles 27 et 31 du code électoral, l’ancien député a perdu son droit de vote. Un argument qui ne convainc pas les partisans de Khalifa Sall qui estiment que la décision du Conseil constitutionnel est politique et émane de l’exécutif qui cherche à écarter des concurrents sérieux.
Pour leur part, les partisans de Karim Wade se sont jusque-là gardé de tenir des manifestations pour mettre la pression sur le Conseil constitutionnel. La seule sortie enregistrée dans le camp de la coalition « KarimPresident2019 » vient d’Oumar Sarr qui s’est juste offusqué de l’invalidation de la candidature de Karim Wade pour les mêmes motifs que Khalifa Sall. « C’est du Ma tey », avait-il déploré quelques minutes après la publication de la liste provisoire. Le mandataire de Wade fils avait aussi annoncé une réponse « politique et judiciaire », mais à ce jour, rien ne semble avoir été fait. Peut-être attendent-ils la décision finale du Conseil constitutionnel attendue ce dimanche 20 janvier pour organiser la riposte.
Il faut souligner aussi que des candidats comme Serigne Mansour Sy Djamil et Malick Gakou ne se sont pas encore avoués vaincus. C’est dire que la publication de la liste définitive des candidats attendue ce dimanche à 00 heure peut susciter des remous sur l’échiquier politique.