Après les Américains et les Français, les Nations unies redoutent des violences préélectorales. Une note interne de l’institution qualifie le jour du verdict du Conseil constitutionnel de «jour le plus dangereux pour le Sénégal». La Présidentielle de 2012 ne rassure guère la communauté internationale. Encore moins la décision éventuelle du Conseil constitutionnel de valider ou non la candidature du chef de l’Etat sortant, Abdoulaye Wade. Le monde a les yeux braqués sur le Sénégal et reste préoccupé par le climat préélectoral incertain qui règne au Sénégal. Le Quotidien a appris qu’une note interne des Nations unies indique que «le jour le plus dangereux pour le Sénégal, c’est le jour où les ‘’cinq Sages’’ vont arrêter la liste des candidats». Autrement dit, la candidature controversée de Wade à un troisième mandat n’inquiète pas que les constitutionnalistes et la société civile. La note en question de l’Onu s’adresse non seulement à ses fonctionnaires, mais aussi à tous les citoyens d’autres pays et continents résidant au Sénégal.
C’est, donc là, une alerte de plus, sur de possibles violences préélectorales. Apparemment, le verdict très attendu du Conseil constitutionnel fait plus peur, que le scrutin du 26 février lui-même. Le Département d’Etat américain a publié, le 12 décembre, un communiqué dans lequel il est demandé aux autorités américaines de reporter «tous les voyages non-essentiels au Sénégal» à compter du 16 janvier au 2 mars 2012. Tout est donc fait pour prévenir le plus tôt possible les citoyens américains des risques de troubles dans les 15 jours au moins avant la proclamation de la liste des candidats. Ce n’est pas la première fois que les Américains prennent de telles mesures préventives. A la suite de la condamnation du Secrétaire général de Convergence socialiste, Malick Noël Seck, en novembre dernier, pour outrage à magistrat et menaces de mort, l’ambassade américaine avait exprimé sa «préoccupation» quant aux violences qui pourraient en découler. Les chiens et les nervis qui avaient élu domicile chez les leaders de l’opposition, Moustapha Niasse et Tanor avaient installé la psychose. Paris n’est pas en reste. En fin octobre dernier, les Eléments français (anciennement Forces françaises du Cap-Vert) avaient entamé des exercices de simulation d’évacuation de leurs ressortissants. Avec des navires postés en mer et des points de regroupement érigés en cas de troubles.
Cette subite attention des Occidentaux et des Nations unies sur le Sénégal est partie des évènements du 23 juin provoqués par le ticket Président/Vice-président, et ceux du 27 du même mois qui avaient plongé Dakar dans la violence.
( Le Quotidien )
C’est, donc là, une alerte de plus, sur de possibles violences préélectorales. Apparemment, le verdict très attendu du Conseil constitutionnel fait plus peur, que le scrutin du 26 février lui-même. Le Département d’Etat américain a publié, le 12 décembre, un communiqué dans lequel il est demandé aux autorités américaines de reporter «tous les voyages non-essentiels au Sénégal» à compter du 16 janvier au 2 mars 2012. Tout est donc fait pour prévenir le plus tôt possible les citoyens américains des risques de troubles dans les 15 jours au moins avant la proclamation de la liste des candidats. Ce n’est pas la première fois que les Américains prennent de telles mesures préventives. A la suite de la condamnation du Secrétaire général de Convergence socialiste, Malick Noël Seck, en novembre dernier, pour outrage à magistrat et menaces de mort, l’ambassade américaine avait exprimé sa «préoccupation» quant aux violences qui pourraient en découler. Les chiens et les nervis qui avaient élu domicile chez les leaders de l’opposition, Moustapha Niasse et Tanor avaient installé la psychose. Paris n’est pas en reste. En fin octobre dernier, les Eléments français (anciennement Forces françaises du Cap-Vert) avaient entamé des exercices de simulation d’évacuation de leurs ressortissants. Avec des navires postés en mer et des points de regroupement érigés en cas de troubles.
Cette subite attention des Occidentaux et des Nations unies sur le Sénégal est partie des évènements du 23 juin provoqués par le ticket Président/Vice-président, et ceux du 27 du même mois qui avaient plongé Dakar dans la violence.
( Le Quotidien )