Qu’est ce qui a pu bien se passer au camp de Gendarmerie d’Agban dans la nuit de vendredi 14 à samedi 15 octobre dernier ? C’est la grande question que la grande communauté du renseignement tente d’élucider. Entre temps, la rumeur enfle. Ce vendredi, en effet, aux environs de 01h30 selon une source bien informée, un inconnu visiblement un gendarme, s’invite avec l’indicatif de l’ex- commandant Abéhi Jean-Noël du Groupe d’escadron blindé (GEB) «Bizon» sur le système radio de la Maréchaussée ivoirienne avec ce discours séditieux: «L’heure de libération de la Côte d’Ivoire et de Laurent Gbagbo a sonné» et demande aux gendarmes de se rallier. Très vite, il est apparu clairement que la voix de l’émetteur n’était pas celle du commandant-déserteur.
Pendant une à cinq minutes, des rafales se font entendre. Panique dans la ville. Les populations sont traumatisées par quatre mois de crise post-électorale sans précédent. «Le camp d’Agban est attaqué en même temps que la RTI».Voici l’information qui a troublé le sommeil des Abidjanais.
Des milliers de familles sont réveillées tard dans la nuit, chacun passe l’information à ses proches. «On se sait jamais! », comme on le dit trivialement à Abidjan.
Qui a tiré? Pour quels motifs? Questions sans réponses au moment du bouclage. Le constat fait par un informateur au camp est qu’il n’y a pas eu de réaction immédiate par le commandement local pour prendre les choses en main comme il est de coutume. Quand les agents commis à la garde soutiennent mordicus qu’ils ne savent pas d’où sont venus les tirs et qui a tiré, de quoi à établir que quelque chose ne tourne pas rond dans cette affaire. Le camp d’Agban a la particularité d’avoir un système d’éveil redouté. En plus de la sentinelle, les miradors sont tenus et des équipes d’intervention sont opérationnelles.
La Brigade de recherche instruit par le commandement supérieur de la Gendarmerie, le général de brigade, Kouassi Gervais a ouvert ses carnets. Le lendemain des coups de feu, c’est-à-dire samedi, une vaste opération de perquisition des habitations a été lancée. Elle a visé les sous-officiers et devrait s’étendre aux officiers. Des armes et des minutions illégalement détenues ont été découvertes. Une vingtaine de gendarmes suspects ont été mis aux arrêts et conduits au camp commando de Koumassi. Le temps que l’enquête livre ses secrets.
Coulibaly Brahima
( Abidjan.net )
Pendant une à cinq minutes, des rafales se font entendre. Panique dans la ville. Les populations sont traumatisées par quatre mois de crise post-électorale sans précédent. «Le camp d’Agban est attaqué en même temps que la RTI».Voici l’information qui a troublé le sommeil des Abidjanais.
Des milliers de familles sont réveillées tard dans la nuit, chacun passe l’information à ses proches. «On se sait jamais! », comme on le dit trivialement à Abidjan.
Qui a tiré? Pour quels motifs? Questions sans réponses au moment du bouclage. Le constat fait par un informateur au camp est qu’il n’y a pas eu de réaction immédiate par le commandement local pour prendre les choses en main comme il est de coutume. Quand les agents commis à la garde soutiennent mordicus qu’ils ne savent pas d’où sont venus les tirs et qui a tiré, de quoi à établir que quelque chose ne tourne pas rond dans cette affaire. Le camp d’Agban a la particularité d’avoir un système d’éveil redouté. En plus de la sentinelle, les miradors sont tenus et des équipes d’intervention sont opérationnelles.
La Brigade de recherche instruit par le commandement supérieur de la Gendarmerie, le général de brigade, Kouassi Gervais a ouvert ses carnets. Le lendemain des coups de feu, c’est-à-dire samedi, une vaste opération de perquisition des habitations a été lancée. Elle a visé les sous-officiers et devrait s’étendre aux officiers. Des armes et des minutions illégalement détenues ont été découvertes. Une vingtaine de gendarmes suspects ont été mis aux arrêts et conduits au camp commando de Koumassi. Le temps que l’enquête livre ses secrets.
Coulibaly Brahima
( Abidjan.net )
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