Le système bancaire sénégalais est passé de 14 à 21 établissements de crédit, au cours des cinq dernières années, selon Fatimatou Zahra Diop, Directrice nationale au Sénégal de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), qui souligne par ailleurs un taux de bancarisation de 25%.
‘’Au cours des cinq dernières années, le système bancaire sénégalais a enregistré une augmentation sensible du nombre d’établissements de crédit, passé de 14 en 2004 à 21 actuellement’’, a-t-elle déclaré dans un entretien avec l’hebdomadaire sénégalais Nouvel Horizon, à paraître vendredi.
‘’Parmi les nouveaux établissements, figurent des banques à capitaux provenant d’Afrique du nord, d’Asie ou de pays de la sous-région, qui côtoient désormais sur le marché les acteurs traditionnels contrôlés par de grands groupes installés notamment chez le partenaire historique français’’, a-t-elle noté.
La responsable de la BCEAO au Sénégal a relevé que ‘’ce constat (…) découle de l’appréciation positive des investisseurs étrangers à la fois de la situation macroéconomique de notre pays, de sa stabilité, mais également de la qualité de la supervision bancaire communautaire’’.
‘’Sur un autre plan, a-t-elle ajouté, il traduit la bonne perception des investisseurs de la convertibilité du franc CFA et de son arrimage à l’euro qui lui confère une certaine stabilité.’’
Fatimatou Zahra Diop a également signalé que ‘’certaines des nouvelles implantations ont été, pour une très grande part, favorisées par le dispositif de l’agrément unique fort opportunément instauré par la Banque centrale’’.
Dans l’entretien avec Nouvel Horizon, elle a estimé que cette facilité favorise ‘’l’installation d’établissements de crédit déjà agréés dans un Etat, dans d’autres pays de la Zone, selon des formalités simplifiées’’.
‘’L’élargissement de la provenance de l’actionnariat des établissements bancaires participe à la diversification de notre culture financière et est susceptible de faciliter l’accès au financement adéquat de notre économie. Il pourrait du reste se poursuivre, au regard des efforts déployés en vue du développement de la finance islamique objet d’une attention particulière des autorités’’, a-t-elle poursuivi.
Selon la Directrice nationale de la BCEAO, ces implantations constituent une opportunité pour les huit pays de l’UMOA (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo), en raison ‘’des marges disponibles dans le domaine de la bancarisation’’.
‘’A l’heure actuelle, a indiqué Mme Diop, le taux de bancarisation se situe à près de 25 %’’. Dès 2007, la Banque centrale a élaboré un plan d’action destiné à la promotion des moyens et des systèmes de paiement devant déboucher à l’atteinte d’un taux de bancarisation de 20% en 2012.
Elle a rappelé que la réalisation de cet objectif a été constatée dès 2010 et a impliqué la contribution de tous les acteurs, notamment les institutions de microfinance, les banques, l’État du Sénégal et la BCEAO.
‘’Pour sa part, l’Etat du Sénégal a effectivement mis en œuvre la mesure communautaire relative au paiement des salaires de son personnel et de ses fournisseurs ou prestataires, atteignant un montant de 100.000 FCFA, par virement bancaire ou par chèque. En outre, le paiement des bourses par virement dans un compte auprès des guichets bancaires à un coût limité, est effectif.’’
Aussi, la responsable nationale de la BCEAO a-t-elle souligné que les taux d’intérêt sont librement négociés entre les banques et la clientèle, les conditions débitrices n’étant encadrées que par le taux d’usure, soit 18% pour les banques et 27% pour toutes les autres institutions.
‘’Les taux appliqués aux opérations de la clientèle sont fonction, a-t-elle renseigné, pour une bonne part, de la structure des ressources bancaires.’’
( APS )
‘’Au cours des cinq dernières années, le système bancaire sénégalais a enregistré une augmentation sensible du nombre d’établissements de crédit, passé de 14 en 2004 à 21 actuellement’’, a-t-elle déclaré dans un entretien avec l’hebdomadaire sénégalais Nouvel Horizon, à paraître vendredi.
‘’Parmi les nouveaux établissements, figurent des banques à capitaux provenant d’Afrique du nord, d’Asie ou de pays de la sous-région, qui côtoient désormais sur le marché les acteurs traditionnels contrôlés par de grands groupes installés notamment chez le partenaire historique français’’, a-t-elle noté.
La responsable de la BCEAO au Sénégal a relevé que ‘’ce constat (…) découle de l’appréciation positive des investisseurs étrangers à la fois de la situation macroéconomique de notre pays, de sa stabilité, mais également de la qualité de la supervision bancaire communautaire’’.
‘’Sur un autre plan, a-t-elle ajouté, il traduit la bonne perception des investisseurs de la convertibilité du franc CFA et de son arrimage à l’euro qui lui confère une certaine stabilité.’’
Fatimatou Zahra Diop a également signalé que ‘’certaines des nouvelles implantations ont été, pour une très grande part, favorisées par le dispositif de l’agrément unique fort opportunément instauré par la Banque centrale’’.
Dans l’entretien avec Nouvel Horizon, elle a estimé que cette facilité favorise ‘’l’installation d’établissements de crédit déjà agréés dans un Etat, dans d’autres pays de la Zone, selon des formalités simplifiées’’.
‘’L’élargissement de la provenance de l’actionnariat des établissements bancaires participe à la diversification de notre culture financière et est susceptible de faciliter l’accès au financement adéquat de notre économie. Il pourrait du reste se poursuivre, au regard des efforts déployés en vue du développement de la finance islamique objet d’une attention particulière des autorités’’, a-t-elle poursuivi.
Selon la Directrice nationale de la BCEAO, ces implantations constituent une opportunité pour les huit pays de l’UMOA (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo), en raison ‘’des marges disponibles dans le domaine de la bancarisation’’.
‘’A l’heure actuelle, a indiqué Mme Diop, le taux de bancarisation se situe à près de 25 %’’. Dès 2007, la Banque centrale a élaboré un plan d’action destiné à la promotion des moyens et des systèmes de paiement devant déboucher à l’atteinte d’un taux de bancarisation de 20% en 2012.
Elle a rappelé que la réalisation de cet objectif a été constatée dès 2010 et a impliqué la contribution de tous les acteurs, notamment les institutions de microfinance, les banques, l’État du Sénégal et la BCEAO.
‘’Pour sa part, l’Etat du Sénégal a effectivement mis en œuvre la mesure communautaire relative au paiement des salaires de son personnel et de ses fournisseurs ou prestataires, atteignant un montant de 100.000 FCFA, par virement bancaire ou par chèque. En outre, le paiement des bourses par virement dans un compte auprès des guichets bancaires à un coût limité, est effectif.’’
Aussi, la responsable nationale de la BCEAO a-t-elle souligné que les taux d’intérêt sont librement négociés entre les banques et la clientèle, les conditions débitrices n’étant encadrées que par le taux d’usure, soit 18% pour les banques et 27% pour toutes les autres institutions.
‘’Les taux appliqués aux opérations de la clientèle sont fonction, a-t-elle renseigné, pour une bonne part, de la structure des ressources bancaires.’’
( APS )
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