L’inauguration de la ligne Dakar-Paris-Dakar, prévue le 1er février 2019, n’aura pas lieu, et pour cause. Airbus n’est pas prêt et Air Sénégal SA non plus. « L’avion A330-900, chèrement payé, ne sera pas là. Airbus n’est pas prêt et Air Sénégal SA incapable par elle-même d’assurer, seule, la desserte sur Paris », a révélé Mamadou Lamine Diallo.
Selon le président de Tekki, c’est une autre compagnie portugaise (Hi Fly), appelée à la rescousse, qui va suppléer pour 3 mois au moins, le pavillon national, avec son propre avion Airbus 340, son permis d’Exploitation, ses propres certifications et autorisations techniques pour la desserte Dakar-Paris.
« Mais, comme toujours, pour tromper et abuser les populations, on mettra les autocollants et couleurs nationales sur cet avion étranger pour 3 mois », s’offusque-t-il. Diallo précise qu’il a plusieurs fois tiré la sonnette d’alarme, à l’Assemblée nationale, quant à la pertinence de l’investissement relatif à Air Sénégal SA.
Même la Banque mondiale, dit-il, n’était pas d’accord sur l’achat « insensé » de 2 Airbus 330-900 à plus de 200 milliards, le décaissement du Trésor public, au profit de Airbus, de plus 60 milliards durant l’année 2018, et pire encore, la domiciliation de notre nouvel appareil A330-900 à Malte.
Selon le président de Tekki, c’est une autre compagnie portugaise (Hi Fly), appelée à la rescousse, qui va suppléer pour 3 mois au moins, le pavillon national, avec son propre avion Airbus 340, son permis d’Exploitation, ses propres certifications et autorisations techniques pour la desserte Dakar-Paris.
« Mais, comme toujours, pour tromper et abuser les populations, on mettra les autocollants et couleurs nationales sur cet avion étranger pour 3 mois », s’offusque-t-il. Diallo précise qu’il a plusieurs fois tiré la sonnette d’alarme, à l’Assemblée nationale, quant à la pertinence de l’investissement relatif à Air Sénégal SA.
Même la Banque mondiale, dit-il, n’était pas d’accord sur l’achat « insensé » de 2 Airbus 330-900 à plus de 200 milliards, le décaissement du Trésor public, au profit de Airbus, de plus 60 milliards durant l’année 2018, et pire encore, la domiciliation de notre nouvel appareil A330-900 à Malte.