Tristane Banon était arrivée la première vers 08H30 à cette confrontation décidée par le parquet de Paris la semaine dernière. Vers 9H00 c'était au tour de l'ancien patron du FMI de faire son apparition, de retour de quelques jours de vacances à Marrakech. Puis vers 11h30, Tristane Banon a discrètement quitté les lieux sans se montrer à la presse. DSK lui est parti des locaux de la BRDP par la porte principale, mais sans dire un mot aux journalistes.
Et après?
Quelles suites maintenant seront données à l'affaire? Plusieurs scénarios sont envisageables. Ce qui est sûr, c'est que c'est le parquet de Paris qui a jusqu'ici toutes les cartes en main. Soit celui-ci classe sans suite l'enquête préliminaire, soit il juge que les faits dénoncés sont un délit prescrit ou bien il ouvre une information judiciaire avec la désignation d'un juge d'instruction et une poursuite des investigations. Si la parquet abandonne, l'accusatrice de DSK devrait en dernier recours porter une plainte en se constituant partie civile. Un juge d'instruction serait alors automatiquement désigné.
"Aucun acte d'agression" mais des "avances"
Lors de son intervention au journal de Claire Chazal, DSK avait qualifié de "calomnieux" et de "scènes imaginaires" les propos de Tristane Banon. "Aucun acte d'agression, aucune violence" n'a été commis selon lui, même s'il a reconnu avoir fait des "avances" à la journaliste.
Au cours d'une manifestation le 24 septembre à Paris, Tristane Banon avait avoué avoir "peur" de cette confrontation, qu'elle souhaitait pourtant. "Je voudrais qu'il soit en face de moi et qu'il me dise droit dans les yeux que ce sont des faits imaginaires. Je voudrais le voir me dire ça," avait-elle déclaré à RTL, quelques jours avant cette manifestation de soutien.
Banon, écrivain et journaliste de 32 ans, a porté plainte pour tentative de viol contre DSK au début du mois de juillet, lorsque la crédibilité de Nafissatou Diallo commençait sérieusement à s'effriter. Les faits reprochés par la jeune femme remontent à février 2003, au cours d'un entretien professionnel dans un appartement parisien. (mdv)
( 7sur 7.be )
Et après?
Quelles suites maintenant seront données à l'affaire? Plusieurs scénarios sont envisageables. Ce qui est sûr, c'est que c'est le parquet de Paris qui a jusqu'ici toutes les cartes en main. Soit celui-ci classe sans suite l'enquête préliminaire, soit il juge que les faits dénoncés sont un délit prescrit ou bien il ouvre une information judiciaire avec la désignation d'un juge d'instruction et une poursuite des investigations. Si la parquet abandonne, l'accusatrice de DSK devrait en dernier recours porter une plainte en se constituant partie civile. Un juge d'instruction serait alors automatiquement désigné.
"Aucun acte d'agression" mais des "avances"
Lors de son intervention au journal de Claire Chazal, DSK avait qualifié de "calomnieux" et de "scènes imaginaires" les propos de Tristane Banon. "Aucun acte d'agression, aucune violence" n'a été commis selon lui, même s'il a reconnu avoir fait des "avances" à la journaliste.
Au cours d'une manifestation le 24 septembre à Paris, Tristane Banon avait avoué avoir "peur" de cette confrontation, qu'elle souhaitait pourtant. "Je voudrais qu'il soit en face de moi et qu'il me dise droit dans les yeux que ce sont des faits imaginaires. Je voudrais le voir me dire ça," avait-elle déclaré à RTL, quelques jours avant cette manifestation de soutien.
Banon, écrivain et journaliste de 32 ans, a porté plainte pour tentative de viol contre DSK au début du mois de juillet, lorsque la crédibilité de Nafissatou Diallo commençait sérieusement à s'effriter. Les faits reprochés par la jeune femme remontent à février 2003, au cours d'un entretien professionnel dans un appartement parisien. (mdv)
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