Tandis que la crue du fleuve du Sénégal continue de désavantager le fonctionnement social des sénégalais situés au nord du pays et dans la région de Kédougou, l'Anacim révèle la source exacte de cette tragédie météorologique.
La crue du fleuve du Sénégal a une origine tout à fait normale. Selon le responsable du service prévisions et réduction des risques à l’ANACIM, Pape Ngor Ndiaye, "cette montée du niveau de l’eau s’explique par ce mois de septembre pluvieux." Il cite : " Principalement, ces crues sont dues à la forte pluviométrie du mois de septembre. En août, il n’a pas beaucoup plu, notamment dans la zone du fleuve Sénégal ". En effet, c'est vers la seconde moitié du mois d’août que la pluie a commencée à couler plus régulièrement avec des quantités importantes dépassant parfois 100 mm, remplissant ainsi le lit du fleuve.
La crue du fleuve du Sénégal a une origine tout à fait normale. Selon le responsable du service prévisions et réduction des risques à l’ANACIM, Pape Ngor Ndiaye, "cette montée du niveau de l’eau s’explique par ce mois de septembre pluvieux." Il cite : " Principalement, ces crues sont dues à la forte pluviométrie du mois de septembre. En août, il n’a pas beaucoup plu, notamment dans la zone du fleuve Sénégal ". En effet, c'est vers la seconde moitié du mois d’août que la pluie a commencée à couler plus régulièrement avec des quantités importantes dépassant parfois 100 mm, remplissant ainsi le lit du fleuve.
Monsieur Ndiaye ajoute également que les côtes d’alerte ont été atteintes depuis le début du mois de septembre. La montée du niveau du fleuve Sénégal résulte des fortes précipitations enregistrées en Guinée Conakry. « Le fleuve Sénégal prend sa source au Fouta-Djalon, en Guinée. Les précipitions notées dans ce pays ont eu un impact sur ces crues », analyse-t-il.
En somme, c’est la combinaison des précipitations enregistrées le long du fleuve Sénégal et en Guinée qui ont engendré ces crues.