La banque mondiale mondiale a présenté ce mercredi, en présence de Keiko Miwa, Directrice des opérations de la Banque Mondiale au Sénégal, son rapport annuel sur la situation économique du Sénégal. Chaque année, des rapports avec un premier chapitre qui fait le bilan des années précédentes sont sortis, avant ceux qui donnent les perspectives économiques du pays concerné. Au Sénégal, selon le rapport de cette année, les perspectives restent globalement positives, avec l’engagement des autorités pour des réformes structurelles majeur et l’amélioration de la transparence. Dans un contexte marqué par des crises multiples, la banque mondiale estime toutefois que les risques sont vers la baisse. Des perspectives relativement résilientes avec un secteur agricole dynamique ( croissance tirée généralement par les secteurs primaires et secondaires).
L’inflation est en baisse progressive. Selon le rapport, le système financier a jusqu'ici fait preuve de résilience, malgré les multiples crises et les incertitudes nationales, régionales et mondiales.
De même, la dette publique a augmenté très rapidement sous l'effet d'une dette extérieure élevée mais est jugée soutenable en même que le défi budgétaire qui reste élevé et supérieur à l’objectif.
La croissance économique est projetée à 7,4% en 2024-2026 avec des progressions inflationnistes qui devraient s’atténuer à mesure que s’apaisent les vents contraires mondiaux. Les déficits du compte courant devraient se réduire à court terme grâce à l’exportation d’hydrocarbures. Ainsi, il est attendu que la croissance soit stimulée, une inflation qui doit passer sous la barre des 3%, un déficit budgétaire atteignant 4,8%. La banque mondiale invite à une mobilisation des ressources beaucoup plus efficace et une rationalisation des dépenses publiques.
Pauvreté et équité: les grands défis…
Le rapport démontre que le Sénégal a relativement bien résisté aux multiples chocs, l’incidence de la pauvreté restant relativement inchangée à 37,5 % en 2021/2022 contre 37,8 % en 2018/2019, malgré la pandémie de Covid-19. Selon la banque mondiale, les Sénégalais pauvres restent concentrés dans les zones rurales et plus fortement dans le bassin arachidier. La baisse observée de la consommation par habitant a été surtout ressentie par les ménages plus aisés. Le taux de croissance moyen des plus pauvres a été moins négatif que celui des plus aisés, ce qui a entraîné une diminution des inégalités aux niveaux aussi bien national qu’urbain et rural.
Il faut dès lors intégrer dans ce sens les recommandations de la Banque mondiale pour faciliter les efforts pour maintenir la stabilité macroéconomique.
L’inflation est en baisse progressive. Selon le rapport, le système financier a jusqu'ici fait preuve de résilience, malgré les multiples crises et les incertitudes nationales, régionales et mondiales.
De même, la dette publique a augmenté très rapidement sous l'effet d'une dette extérieure élevée mais est jugée soutenable en même que le défi budgétaire qui reste élevé et supérieur à l’objectif.
La croissance économique est projetée à 7,4% en 2024-2026 avec des progressions inflationnistes qui devraient s’atténuer à mesure que s’apaisent les vents contraires mondiaux. Les déficits du compte courant devraient se réduire à court terme grâce à l’exportation d’hydrocarbures. Ainsi, il est attendu que la croissance soit stimulée, une inflation qui doit passer sous la barre des 3%, un déficit budgétaire atteignant 4,8%. La banque mondiale invite à une mobilisation des ressources beaucoup plus efficace et une rationalisation des dépenses publiques.
Pauvreté et équité: les grands défis…
Le rapport démontre que le Sénégal a relativement bien résisté aux multiples chocs, l’incidence de la pauvreté restant relativement inchangée à 37,5 % en 2021/2022 contre 37,8 % en 2018/2019, malgré la pandémie de Covid-19. Selon la banque mondiale, les Sénégalais pauvres restent concentrés dans les zones rurales et plus fortement dans le bassin arachidier. La baisse observée de la consommation par habitant a été surtout ressentie par les ménages plus aisés. Le taux de croissance moyen des plus pauvres a été moins négatif que celui des plus aisés, ce qui a entraîné une diminution des inégalités aux niveaux aussi bien national qu’urbain et rural.
Il faut dès lors intégrer dans ce sens les recommandations de la Banque mondiale pour faciliter les efforts pour maintenir la stabilité macroéconomique.
Autres articles
-
Communique du conseil des ministres du Mercredi 27 Novembre 2024
-
Réaction de la coordination des étudiants après la décision de fermeture du campus de l'UASZ : « Ce combat est légitime et noble ».
-
Université Assane Seck de Ziguinchor : Fermeture du campus social (CROUS/Z).
-
Affaire Jérôme Bandiaky : Perquisition dans son domicile, les enquêteurs sur la piste des trois armes saisies chez Papis Ka… Ces proches prêts à remettre les documents aux enquêteurs
-
Résultas des élections législatives 2024 : le conseil constitutionnel confirme la victoire du Pastef avec 1.991.770 voix obtenues