Le groupe Walfadjri dont le signal a été coupé depuis plus d’une semaine sans notification, avait voulu organiser au départ un sit-in devant ses locaux. Mais finalement, il n’a pas eu lieu. Par contre, toujours déterminé à mener son combat, le groupe Walfadjri avec l’ensemble de ses travailleurs et dirigeants a tenu une conférence de presse au sein des locaux de l'entreprise. Devant un nombre impressionnant de journalistes et de caméras, dirigeants, travailleurs et sympathisants du groupe Walf ont dénoncé la coupure du signal sans notification par les autorités compétentes, en particulier le ministère de la communication. "On nous a coupé injustement notre signal pour la troisième fois en une année. On dit souvent une fois, ça passe, deux fois ça lasse, trois fois ça casse, a dit avec fermeté le PDG du groupe Walfadjri.
"Quand on a coupé pour la première fois le signal en mars 2021, nous n’avons rien fait parce que nous pensions que nous sommes dans un État de droit. Lors des événements de février 2023, on nous a coupé le signal pour la deuxième fois, nous avons organisé un sit-in et nous avons porté plainte à la Cour Suprême, mais jusqu’à présent, ils n’ont pas encore enrôlé notre dossier (…) Cette fois-ci, rien ne peut justifier cette injustice (…). Mon père disait : les politiciens avant de monter au pouvoir, ils sont des démocrates, et dès qu’ils montent au pouvoir, ils deviennent des dictateurs », lance monsieur Cheikh Niass, PDG du groupe Walfadjri comme pour pointer du doigt le gouvernement.
"Quand on a coupé pour la première fois le signal en mars 2021, nous n’avons rien fait parce que nous pensions que nous sommes dans un État de droit. Lors des événements de février 2023, on nous a coupé le signal pour la deuxième fois, nous avons organisé un sit-in et nous avons porté plainte à la Cour Suprême, mais jusqu’à présent, ils n’ont pas encore enrôlé notre dossier (…) Cette fois-ci, rien ne peut justifier cette injustice (…). Mon père disait : les politiciens avant de monter au pouvoir, ils sont des démocrates, et dès qu’ils montent au pouvoir, ils deviennent des dictateurs », lance monsieur Cheikh Niass, PDG du groupe Walfadjri comme pour pointer du doigt le gouvernement.