La question du maintien de Guillaume Soro à la primature ivoirienne fait débat.
À deux mois des législatives ivoiriennes du 11 décembre, la question du maintien de Guillaume Soro à la primature fait débat. Le président Alassane Ouattara envisagerait de prolonger son mandat après le scrutin pour une période de six mois, voire de un an, afin que le Premier ministre, également titulaire du portefeuille de la Défense, poursuive la refonte de l’armée et la sécurisation du territoire.
Pour de nombreuses chancelleries, il est le plus apte à faire rentrer dans le rang les anciens militaires des Forces nouvelles (FN) qui sont en cours d’intégration dans la nouvelle armée. Mais l’ex-président Bédié, très attaché aux accords qu’il a passés avec le chef de l’État entre les deux tours de la présidentielle, estime qu’il revient à sa formation, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), de diriger le gouvernement. Plusieurs émissaires devraient aller à la rencontre du Sphinx de Daoukro pour lui demander, une nouvelle fois, de patienter. Quant à Guillaume Soro, il se dit prêt à servir son pays « là où l’on aura besoin de lui ».
( Jeune Afrique )
À deux mois des législatives ivoiriennes du 11 décembre, la question du maintien de Guillaume Soro à la primature fait débat. Le président Alassane Ouattara envisagerait de prolonger son mandat après le scrutin pour une période de six mois, voire de un an, afin que le Premier ministre, également titulaire du portefeuille de la Défense, poursuive la refonte de l’armée et la sécurisation du territoire.
Pour de nombreuses chancelleries, il est le plus apte à faire rentrer dans le rang les anciens militaires des Forces nouvelles (FN) qui sont en cours d’intégration dans la nouvelle armée. Mais l’ex-président Bédié, très attaché aux accords qu’il a passés avec le chef de l’État entre les deux tours de la présidentielle, estime qu’il revient à sa formation, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), de diriger le gouvernement. Plusieurs émissaires devraient aller à la rencontre du Sphinx de Daoukro pour lui demander, une nouvelle fois, de patienter. Quant à Guillaume Soro, il se dit prêt à servir son pays « là où l’on aura besoin de lui ».
( Jeune Afrique )