Le parti du président ivoirien déchu Laurent Gbagbo s'est dit vendredi exclu des législatives du 11 décembre par le gouvernement du chef de l'Etat Alassane Ouattara, alors que des négociations ont été menées ces dernières semaines pour obtenir sa participation.
La publication, jeudi, de la liste des candidats par la Commission électorale indépendante (CEI) apporte la preuve que les autorités actuelles ne veulent pas en fait de la participation du Front populaire ivoirien (FPI) aux législatives, a déclaré le président par intérim du parti, Miaka Oureto.
Nous ne comprenons pas que vous puissiez être en discussion avec des gens et qu'à leur insu vous arrêtiez tout. Ca veut dire que vous les excluez, a-t-il lancé devant la presse à l'issue d'un entretien avec le nouveau chef de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), le Néerlandais Bert Koenders.
Nous allons en tirer les enseignements, a-t-il ajouté.
M. Oureto a salué la liberté provisoire accordée mercredi à vingt personnalités de son camp, mais rappelé que le FPI réclame toujours la libération de ses autres camarades détenus depuis la fin de la sanglante crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, ainsi qu'un rééquilibrage de la CEI, actuellement aux mains des pro-Ouattara.
A l'issue d'une autre rencontre vendredi avec une délégation de l'ancienne coalition au pouvoir, dont le FPI est le chef de file, M. Koenders a jugé que le pays a besoin d'un Parlement pour sortir définitivement de la crise.
Il a indiqué plaider pour la participation de tous afin d'avoir un Parlement représentatif, selon un communiqué publié par l'Onuci.
La CEI a publié jeudi la liste des candidats aux législatives - 946 prétendants, dont 439 indépendants, pour 255 sièges - alors que le FPI n'a toujours pas annoncé s'il comptait y prendre part.
Toutefois, des candidats FPI sans étiquette concourront comme indépendants, a affirmé à l'AFP un vice-président de la CEI, Sourou Koné. En outre, de petits partis alliés au FPI ont officiellement déposé des candidatures in extremis.
De leur côté, le parti de M. Ouattara et ses alliés iront en rangs dispersés au scrutin, ayant dû renoncer dans de nombreuses circonscriptions à présenter des candidats uniques en raison notamment de très fortes rivalités locales.
Née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, la crise post-électorale a fait quelque 3.000 morts. Au moins 80 personnalités du régime déchu, civiles et militaires, restent inculpées et détenues, dont l'ex-président et son épouse Simone.
( AFP )
La publication, jeudi, de la liste des candidats par la Commission électorale indépendante (CEI) apporte la preuve que les autorités actuelles ne veulent pas en fait de la participation du Front populaire ivoirien (FPI) aux législatives, a déclaré le président par intérim du parti, Miaka Oureto.
Nous ne comprenons pas que vous puissiez être en discussion avec des gens et qu'à leur insu vous arrêtiez tout. Ca veut dire que vous les excluez, a-t-il lancé devant la presse à l'issue d'un entretien avec le nouveau chef de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), le Néerlandais Bert Koenders.
Nous allons en tirer les enseignements, a-t-il ajouté.
M. Oureto a salué la liberté provisoire accordée mercredi à vingt personnalités de son camp, mais rappelé que le FPI réclame toujours la libération de ses autres camarades détenus depuis la fin de la sanglante crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, ainsi qu'un rééquilibrage de la CEI, actuellement aux mains des pro-Ouattara.
A l'issue d'une autre rencontre vendredi avec une délégation de l'ancienne coalition au pouvoir, dont le FPI est le chef de file, M. Koenders a jugé que le pays a besoin d'un Parlement pour sortir définitivement de la crise.
Il a indiqué plaider pour la participation de tous afin d'avoir un Parlement représentatif, selon un communiqué publié par l'Onuci.
La CEI a publié jeudi la liste des candidats aux législatives - 946 prétendants, dont 439 indépendants, pour 255 sièges - alors que le FPI n'a toujours pas annoncé s'il comptait y prendre part.
Toutefois, des candidats FPI sans étiquette concourront comme indépendants, a affirmé à l'AFP un vice-président de la CEI, Sourou Koné. En outre, de petits partis alliés au FPI ont officiellement déposé des candidatures in extremis.
De leur côté, le parti de M. Ouattara et ses alliés iront en rangs dispersés au scrutin, ayant dû renoncer dans de nombreuses circonscriptions à présenter des candidats uniques en raison notamment de très fortes rivalités locales.
Née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, la crise post-électorale a fait quelque 3.000 morts. Au moins 80 personnalités du régime déchu, civiles et militaires, restent inculpées et détenues, dont l'ex-président et son épouse Simone.
( AFP )