L'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, soupçonné de crimes contre l'humanité commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011, doit comparaître pour la première fois lundi devant la Cour pénale internationale (CPI).
Au cours de cette comparution initiale, programmée à 14H00 (13H00 GMT), les juges vérifieront son identité et s'assureront qu'il a été informé clairement des charges portées contre lui et des droits que lui reconnaît le Statut de Rome, le traité fondateur de la CPI.
Soupçonné de crimes contre l'humanité lors des violences post-électorales de 2010-2011, à savoir meurtre, viol, actes inhumains et persécution commis entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril, Laurent Gbagbo avait été incarcéré dans la nuit de mardi à mercredi au centre de détention de la Cour à La Haye.
Les juges doivent également déterminer lundi la date d'une audience de confirmation des charges, étape préalable à la tenue d'un éventuel procès contre l'ancien président, le premier ex-chef d'Etat remis à la CPI, entrée en fonction à La Haye en 2002.
Laurent Gbagbo, 66 ans, faisait l'objet d'un mandat d'arrêt sous scellés émis le 23 novembre et rendu public mercredi. Son refus de céder le pouvoir à son rival et actuel président Alassane Ouattara avait plongé le pays dans une crise meurtrière qui avait fait 3. 000 morts.
Les juges avaient autorisé début octobre le procureur à enquêter en Côte d'Ivoire, estimant qu'il y avait "une base raisonnable" pour croire que des attaques avaient été commises contre la population civile à la fois par le camp de Laurent Gbagbo et par celui d'Allassane Ouattara.
En visite à Abidjan, le procureur de la CPI avait promis le 15 octobre une enquête "impartiale" qui ciblerait "trois à six" personnes" ayant les plus lourdes responsabilités dans les crimes commis lors de la crise.
( Jeune Afrique )
Au cours de cette comparution initiale, programmée à 14H00 (13H00 GMT), les juges vérifieront son identité et s'assureront qu'il a été informé clairement des charges portées contre lui et des droits que lui reconnaît le Statut de Rome, le traité fondateur de la CPI.
Soupçonné de crimes contre l'humanité lors des violences post-électorales de 2010-2011, à savoir meurtre, viol, actes inhumains et persécution commis entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril, Laurent Gbagbo avait été incarcéré dans la nuit de mardi à mercredi au centre de détention de la Cour à La Haye.
Les juges doivent également déterminer lundi la date d'une audience de confirmation des charges, étape préalable à la tenue d'un éventuel procès contre l'ancien président, le premier ex-chef d'Etat remis à la CPI, entrée en fonction à La Haye en 2002.
Laurent Gbagbo, 66 ans, faisait l'objet d'un mandat d'arrêt sous scellés émis le 23 novembre et rendu public mercredi. Son refus de céder le pouvoir à son rival et actuel président Alassane Ouattara avait plongé le pays dans une crise meurtrière qui avait fait 3. 000 morts.
Les juges avaient autorisé début octobre le procureur à enquêter en Côte d'Ivoire, estimant qu'il y avait "une base raisonnable" pour croire que des attaques avaient été commises contre la population civile à la fois par le camp de Laurent Gbagbo et par celui d'Allassane Ouattara.
En visite à Abidjan, le procureur de la CPI avait promis le 15 octobre une enquête "impartiale" qui ciblerait "trois à six" personnes" ayant les plus lourdes responsabilités dans les crimes commis lors de la crise.
( Jeune Afrique )
Autres articles
-
Carton rouge pour fraude : un footballeur épinglé avec un faux extrait de naissance
-
Opération coup de poing à Dakar : 29 interpellations lors d’une vaste opération sécuritaire nocturne”
-
DESSOUS DE LA PLAINTE CONTRE BIRIMA MANGARA / Les 510 millions de la BDK… Un terrain de 02 ha hypothéqué… Les vrais motifs de l’action de Mouhamed Diallo…
-
Mohamed El Dicko, président du CNJ Mali/section Sénégal : « Il y avait un blocage dans l’utilisation de certains documents de voyage… La mesure a été levée… Cette démarche a pris le peuple malien au dépourvu. »
-
Assemblée nationale : Macky Sall annonce sa démission dès l’installation de la 15e législature