Le fils de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, Michel, a décidé de porter plainte en France par l'intermédiaire de ses avocats contre le Premier ministre de Ouattara, Guillaume Soro, et dix anciens comzones de l'ex-rébellion des Forces nouvelles. Lui-même est détenu à Bouna, où il attend d'être jugé pour "complot contre l'autorité de l'État", entre autres chefs d'inculpation.
Les avocats de Michel Gbagbo, le fils de l'ancien président de Côte d'Ivoire, ont porté plainte le 14 novembre devant le procureur de la République du tribunal de grande instance de Bobigny, en région parisienne (France). Ils reprochent à Guillaume Soro, Premier ministre ivoirien et aux dix commandants de zone (comzones) de l'ex-rébellion, d'avoir enlevé, séquestré et traité de manière dégradante leur client.
Le fils de Laurent Gbagbo et de la Française Jacqueline Chamois, qui possède la double nationalité franco-ivoirienne, a été arrêté en même temps que son père le 11 avril à Abidjan avant d'être transféré dans une prison à Bouna, dans le nord-est de la Côte d’Ivoire. Il est gardé par les hommes du commandant Morou Ouattara, un ex-rebelle aujourd'hui commandant des Forces spéciales. Dans une vidéo diffusée sur internet, on l'a vu récemment entrain de faire des pompes en compagnie de ses codétenus sous les ordres de ses geôliers.
"Son dossier est vide"
En août dernier, il a été inculpé pour « atteinte à la défense nationale, complot contre l'autorité de l'État, constitution de bandes armées, participation à un mouvement insurrectionnel et rébellion ».
« Son dossier est vide et les motifs d'accusation prêtent à rire », rétorque Habiba Touré, son avocate auprès du barreau de Seine Saint Denis. « Les autorités n'ont même jamais publié, contrairement à ce qu'elles affirment, de notification pour son assignation à résidence lors des premiers mois de détention. Il n'est là que que parce qu'il est le fils de son père ».
Le procureur général de Bobigny a dorénavant trois mois pour se prononcer sur la recevabilité de la plainte. S'il ne donne pas suite, les avocats du plaignant déposeront une nouvelle plainte avec constitution de partie civile devant de le doyen des juges d'instruction du tribunal de grande instance compétent. Avantage : le procureur ne peut alors la classer sans suite, la victime ayant l'assurance que l'action de justice sera instruite et ira à son terme. Avec, éventuellement, une condamnation à la clé.
( Jeune Afrique )
Les avocats de Michel Gbagbo, le fils de l'ancien président de Côte d'Ivoire, ont porté plainte le 14 novembre devant le procureur de la République du tribunal de grande instance de Bobigny, en région parisienne (France). Ils reprochent à Guillaume Soro, Premier ministre ivoirien et aux dix commandants de zone (comzones) de l'ex-rébellion, d'avoir enlevé, séquestré et traité de manière dégradante leur client.
Le fils de Laurent Gbagbo et de la Française Jacqueline Chamois, qui possède la double nationalité franco-ivoirienne, a été arrêté en même temps que son père le 11 avril à Abidjan avant d'être transféré dans une prison à Bouna, dans le nord-est de la Côte d’Ivoire. Il est gardé par les hommes du commandant Morou Ouattara, un ex-rebelle aujourd'hui commandant des Forces spéciales. Dans une vidéo diffusée sur internet, on l'a vu récemment entrain de faire des pompes en compagnie de ses codétenus sous les ordres de ses geôliers.
"Son dossier est vide"
En août dernier, il a été inculpé pour « atteinte à la défense nationale, complot contre l'autorité de l'État, constitution de bandes armées, participation à un mouvement insurrectionnel et rébellion ».
« Son dossier est vide et les motifs d'accusation prêtent à rire », rétorque Habiba Touré, son avocate auprès du barreau de Seine Saint Denis. « Les autorités n'ont même jamais publié, contrairement à ce qu'elles affirment, de notification pour son assignation à résidence lors des premiers mois de détention. Il n'est là que que parce qu'il est le fils de son père ».
Le procureur général de Bobigny a dorénavant trois mois pour se prononcer sur la recevabilité de la plainte. S'il ne donne pas suite, les avocats du plaignant déposeront une nouvelle plainte avec constitution de partie civile devant de le doyen des juges d'instruction du tribunal de grande instance compétent. Avantage : le procureur ne peut alors la classer sans suite, la victime ayant l'assurance que l'action de justice sera instruite et ira à son terme. Avec, éventuellement, une condamnation à la clé.
( Jeune Afrique )
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