Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno Ocampo, est arrivé hier soir vendredi à Abidjan. Il a été reçu par le Premier ministre Guillaume Soro et s'est entretenu également avec quatre ministres et le procureur d'Abidjan. Ce samedi 15 octobre, Luis Moreno Ocampo doit rencontrer le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, Charles Konan Banny, des partisans du président déchu Laurent Gbagbo puis le chef de l'Etat Alassane Ouattara, avant de quitter le pays.
Interrogé par RFI, le procureur de la CPI a promis à son arrivée que « chacun aura le droit de défendre son point de vue ». Luis Moreno Ocampo a précisé vouloir se concentrer sur un petit nombre de personnes suspectées de crimes, laissant aux Ivoiriens le soin de décider si d'autres personnes sont susceptibles d'être inquiétées par la justice.
« Nous avons remercié le gouvernement ivoirien pour son invitation. Nous avons expliqué au ministre comment nous allons travailler. Nous sommes ici pour rencontrer les Ivoiriens et surtout les victimes. Nous allons également rencontrer les partis politiques de l’opposition et certains membres du gouvernement.
Nous serons impartiaux. Nous allons nous évertuer à définir ceux qui ont les plus grandes responsabilités, dans les crimes commis en Côte d’Ivoire. Mais chacun aura le droit de défendre son point de vue. Nous allons nous concentrer sur un petit nombre de personnes. Nous n’allons pas toucher tout le monde. Les Ivoiriens auront à déterminer si d’autres personnes doivent être poursuivies ».
( RFI )
Interrogé par RFI, le procureur de la CPI a promis à son arrivée que « chacun aura le droit de défendre son point de vue ». Luis Moreno Ocampo a précisé vouloir se concentrer sur un petit nombre de personnes suspectées de crimes, laissant aux Ivoiriens le soin de décider si d'autres personnes sont susceptibles d'être inquiétées par la justice.
« Nous avons remercié le gouvernement ivoirien pour son invitation. Nous avons expliqué au ministre comment nous allons travailler. Nous sommes ici pour rencontrer les Ivoiriens et surtout les victimes. Nous allons également rencontrer les partis politiques de l’opposition et certains membres du gouvernement.
Nous serons impartiaux. Nous allons nous évertuer à définir ceux qui ont les plus grandes responsabilités, dans les crimes commis en Côte d’Ivoire. Mais chacun aura le droit de défendre son point de vue. Nous allons nous concentrer sur un petit nombre de personnes. Nous n’allons pas toucher tout le monde. Les Ivoiriens auront à déterminer si d’autres personnes doivent être poursuivies ».
( RFI )
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