Devant le prétoire, elle revient sur sa mésaventure avec la partie civile Lala T. et ses trois sœurs. "Ce jour-là, l'un de mes enfants était souffrant. Et j'ai décidé de les amener à la corniche Ouest pour qu'il puisse prendre de l'air. Une fois arrivé, on a remarqué que toutes les balançoires étaient occupées. Par la suite, il y a un homme qui a donné sa place à ma petite fille. Nous avons patienté jusqu'à ce tous les enfants puissent avoir de la place. Quelque temps après, l'enfant de la partie civile est tombé de la balançoire. Sa mère, qui n'a rien compris, est venu bousculer mon enfant. Elle m'a craché sur la figure en soutenant que la place était publique et qu'il n'y a pas de réservation. Ce qui a déclenché la dispute", narre-t-elle.
Elle ajoute que la plaignante Lala T. a commencé à m'insulter de mère ce que je n'ai pas pu supporter.
"Je lui ai dit d'arrêter les insultes, mais elle a continué de plus belle. Elles étaient 3 femmes. Elles m'ont donnée des coups partout. J'étais désespérée parce qu'il n'y avait personne pour m'aider. Pour me sauver, j'ai saisi une main et je l'ai mordu. Et ils m'ont conduit à la police du commissariat du plateau", narre-t-elle.
La plaignante Lala T n'a pas comparu à l'audience, mais elle a été représentée par son conseil Me Ousseynou Ngom.
Faisant sa plaidoirie, la robe noire a souligné au tribunal que les faits de coups et blessures volontaires dans ce dossier ont une particularité. "Ce qui est incroyable car rien n'explique cette barbarie. Elle lui a amputé le doigt. Nous sommes dans le cadre d'une infraction criminelle. Selon lui, la prévenue a fait preuve de méchanceté inouïe. Ma cliente a subi un préjudice esthétique, avec une infirmité permanente totale", a plaidé Me Ngom.
Sur les intérêts civils, l'avocat de la partie civile a réclame la somme de 10 millions de francs cfa pour réparation.
Le parquet a requis une application de la loi pénale. Me Cissé assurant la défense de la mise en cause, estime que son confrère a essayé de travestir les faits. "On a essayé de déformer les faits. Le certificat médical parle de plaie et non d'amputation. Il n'y a jamais eu d'amputation. La partie civile était accompagné de deux de ses sœurs. Les dames ont malmené Khady Gassama qui était obligée d'aller trouver refuge vers les agents de police. À la police, elle a eu un malaise. Elles l'ont battue à mort. Dans cette affaire, il y a une excuse de provocation", dit-il avant de plaider la clémence du tribunal parce qu'il y a une attaque injustifiée. Et de bien vouloir lui faire une application bienveillante de la loi.
Au finish, la dame Khady G a été déclarée coupable et condamné à 3 mois de prison ferme assorti d'une amende de 500.000 francs cfa.
Elle ajoute que la plaignante Lala T. a commencé à m'insulter de mère ce que je n'ai pas pu supporter.
"Je lui ai dit d'arrêter les insultes, mais elle a continué de plus belle. Elles étaient 3 femmes. Elles m'ont donnée des coups partout. J'étais désespérée parce qu'il n'y avait personne pour m'aider. Pour me sauver, j'ai saisi une main et je l'ai mordu. Et ils m'ont conduit à la police du commissariat du plateau", narre-t-elle.
La plaignante Lala T n'a pas comparu à l'audience, mais elle a été représentée par son conseil Me Ousseynou Ngom.
Faisant sa plaidoirie, la robe noire a souligné au tribunal que les faits de coups et blessures volontaires dans ce dossier ont une particularité. "Ce qui est incroyable car rien n'explique cette barbarie. Elle lui a amputé le doigt. Nous sommes dans le cadre d'une infraction criminelle. Selon lui, la prévenue a fait preuve de méchanceté inouïe. Ma cliente a subi un préjudice esthétique, avec une infirmité permanente totale", a plaidé Me Ngom.
Sur les intérêts civils, l'avocat de la partie civile a réclame la somme de 10 millions de francs cfa pour réparation.
Le parquet a requis une application de la loi pénale. Me Cissé assurant la défense de la mise en cause, estime que son confrère a essayé de travestir les faits. "On a essayé de déformer les faits. Le certificat médical parle de plaie et non d'amputation. Il n'y a jamais eu d'amputation. La partie civile était accompagné de deux de ses sœurs. Les dames ont malmené Khady Gassama qui était obligée d'aller trouver refuge vers les agents de police. À la police, elle a eu un malaise. Elles l'ont battue à mort. Dans cette affaire, il y a une excuse de provocation", dit-il avant de plaider la clémence du tribunal parce qu'il y a une attaque injustifiée. Et de bien vouloir lui faire une application bienveillante de la loi.
Au finish, la dame Khady G a été déclarée coupable et condamné à 3 mois de prison ferme assorti d'une amende de 500.000 francs cfa.