Au Sénégal, la valeur culturelle, sa richesse sont considérées comme un patrimoine laissé et légué par nos ancêtres. On en trouve dans chacune des différentes ethnies du pays. Cependant, ce legs a tendance à disparaître petit à petit.
Mais il semble bien que certains dans leur coin, sont en train de préserver et perpétuer leur culture, aujourd’hui Dakaractu s’est rendu à Fatick dans unem village sérère du nom de Ngokhé.
Nous sommes à une tradition rituelle de circoncision qui en est à son deuxième jour. Cet événement très mouvementé, aussi appelé « WONG » en sérère et « LEUL » en wolof, est aussi resté très mystérieux.
Quatre jeunes descendants du vieux Saltigué Bernasir Senghor, ainsi que son fils cadet devront à ce jour entamer une nouvelle étape de leur vie, celle d’un vrai homme.
Ces derniers, tous vêtus de grand boubou en pagne ceinturé au milieu avec sur leur tête une perruque et des lunettes noires fumées sur leurs yeux, se défoulaient au rythme des tambours et chants des griots avant de tomber en transe telles des personnes possédées.
Après plusieurs heures passées dans le cercle rituel, les circoncis aussi accompagnés des membres de la famille ainsi que de plusieurs jeunes du quartier et des villages environnants, sont allés rendre hommage à leur ancêtre le vieux Bernasir dans sa tombe, l’homme aux miracles...