La Côte d’Ivoire et la France ont fait part de leur détermination à renforcer la coopération dans le domaine militaire et à mieux l’adapter aux défis sécuritaires actuels, lundi dernier, au terme d’un entretien à Abidjan, entre le Chef d’Etat- major général des armées ivoiriennes, le Général de corps d’armée, Lassina Doumbia et son homologue français, le Général de division Pascal Ianni, patron de la nouvelle direction du Commandement des opérations pour l’Afrique.
Cité par l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP), le Chef d’Etat-major général des armées ivoiriennes a rappelé que son pays « attache du prix au partenariat entre les deux armées ». Ce partenariat, a-t-il expliqué, évolue parce que la situation générale évolue. « Nous sommes vraiment très attachés à ce qu’on se construit ensemble, avec les armées françaises, et dans le respect le plus total de la souveraineté et des demandes qui émaneront de la partie ivoirienne », a-t-il dit. L’officier supérieur ivoirien s’est également réjoui d’accueillir son homologue français venu lui présenter son commandement, sa structure et ses attributions après sa nomination à la tête de la direction du nouveau commandement pour l’Afrique.
De son côté, le Général de Division, Pascal Ianni, de la Direction du Commandement des opérations pour l’Afrique, a expliqué qu’il « est venu présenter ses respects au chef d’Etat-major général des armées de Côte d’Ivoire, dans le cadre de l’adaptation de la reconfiguration du dispositif militaire français en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale ».
Le nouveau Commandement pour l’Afrique, a-t-il expliqué, est un nouvel État major qui vient d’être créé à Paris dans le cadre de l’adaptation et la reconfiguration du dispositif militaire français en Afrique de l’ouest et centrale. « Je suis venu me rendre compte in situ, du partenariat entre les armées françaises et les armées ivoiriennes », a-t-il relevé, avant de qualifier de « solide » et de « robuste » ce partenariat qui s’inscrit dans la durée et qui va permettre aux deux armées de relever les défis à venir. Il s’agit de défis communs auxquels nous devons faire face notamment la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme, a-t-il conclu.
Il faut noter qu’il a déjà été annoncé que la France mettrait en place des centres de formation pour les soldats ivoiriens. En effet, Paris envisage d'organiser des exercices militaires avec les Ivoiriens comme alternative à l'armée française stationnée dans le pays. Dans le cadre de la réorganisation des troupes tricolores sur le continent, le président français devrait procéder à plusieurs changements au niveau de leurs bases en Afrique, dont celle d’Abidjan », avait souligné Jeune Afrique dans une parution en février 2024.
Jean-Marie Bockel, envoyé spécial d’Emmanuel Macron en Afrique, avait, lors d’un entretien avec un média français, soutenu qu’il faut « refonder » les relations de la France avec les pays d’Afrique où se trouvent encore des bases militaires françaises dans un certain nombre de pays africains. Cette visite du Général de division Pascal Ianni à Abidjan constitue t-elle un déclic dans les relations militaires entre les deux pays ?
Cité par l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP), le Chef d’Etat-major général des armées ivoiriennes a rappelé que son pays « attache du prix au partenariat entre les deux armées ». Ce partenariat, a-t-il expliqué, évolue parce que la situation générale évolue. « Nous sommes vraiment très attachés à ce qu’on se construit ensemble, avec les armées françaises, et dans le respect le plus total de la souveraineté et des demandes qui émaneront de la partie ivoirienne », a-t-il dit. L’officier supérieur ivoirien s’est également réjoui d’accueillir son homologue français venu lui présenter son commandement, sa structure et ses attributions après sa nomination à la tête de la direction du nouveau commandement pour l’Afrique.
De son côté, le Général de Division, Pascal Ianni, de la Direction du Commandement des opérations pour l’Afrique, a expliqué qu’il « est venu présenter ses respects au chef d’Etat-major général des armées de Côte d’Ivoire, dans le cadre de l’adaptation de la reconfiguration du dispositif militaire français en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale ».
Le nouveau Commandement pour l’Afrique, a-t-il expliqué, est un nouvel État major qui vient d’être créé à Paris dans le cadre de l’adaptation et la reconfiguration du dispositif militaire français en Afrique de l’ouest et centrale. « Je suis venu me rendre compte in situ, du partenariat entre les armées françaises et les armées ivoiriennes », a-t-il relevé, avant de qualifier de « solide » et de « robuste » ce partenariat qui s’inscrit dans la durée et qui va permettre aux deux armées de relever les défis à venir. Il s’agit de défis communs auxquels nous devons faire face notamment la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme, a-t-il conclu.
Il faut noter qu’il a déjà été annoncé que la France mettrait en place des centres de formation pour les soldats ivoiriens. En effet, Paris envisage d'organiser des exercices militaires avec les Ivoiriens comme alternative à l'armée française stationnée dans le pays. Dans le cadre de la réorganisation des troupes tricolores sur le continent, le président français devrait procéder à plusieurs changements au niveau de leurs bases en Afrique, dont celle d’Abidjan », avait souligné Jeune Afrique dans une parution en février 2024.
Jean-Marie Bockel, envoyé spécial d’Emmanuel Macron en Afrique, avait, lors d’un entretien avec un média français, soutenu qu’il faut « refonder » les relations de la France avec les pays d’Afrique où se trouvent encore des bases militaires françaises dans un certain nombre de pays africains. Cette visite du Général de division Pascal Ianni à Abidjan constitue t-elle un déclic dans les relations militaires entre les deux pays ?