L’affectation du général de brigade Souleymane Kandé au poste d’attaché militaire à l’ambassade du Sénégal en Inde continue de défrayer la chronique. Le débat étant dominé par l’incompréhension de certains quant à la mutation d’un profil aussi rare au fin fond du continent asiatique. En effet, à la tête du 5e bataillon, le général Kandé a réussi à réduire la rébellion casamançaise à sa plus simple expression, accélérant ainsi son ascension au sein de la grande muette sénégalaise, passant ainsi non seulement de chef d’état-major de l' armée de Terre, mais coordinateur des forces spéciales. Pour certains, un officier général avec un tel background ne doit pas être sous les ordres d’un ambassadeur, qui plus est en Inde qui ne serait pas l’une des priorités de la diplomatie sénégalaise prônée par la nouvelle équipe. En effet, le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre semblent plus préoccupés à intensifier les rapports avec les voisins du Sénégal. Cette vision s’est déjà reflétée dans la dénomination du département des Affaires étrangères passé à Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères. Pour autant, les autres zones du monde sont-elles négligées ou doivent-elles l’être. Dès lors, poser le débat sur la coopération bilatérale entre le Sénégal et un pays comme l’Inde et l’intérêt d’y détacher un haut gradé comme attaché de défense s’impose.
Géant économique et rapport commercial avec le Sénégal
Du point de vue économique et démographique corrélée avec sa puissance militaire, l’Inde compte 1,2 milliard d'habitants. C'est également un géant économique puisqu'elle est la troisième masse économique du monde par son PIB exprimé en parité de pouvoir d'achat, devant le Japon et l'Allemagne. Du point de vue commercial, le commerce entre l’Inde et le Sénégal était de 425 millions de dollars entre 2009 et 2010 alors qu’il était de 222 millions de dollars en 2002 et 2003. Il faut mentionner que les phosphates et la ferraille ont constitué l’essentiel des importations indiennes en provenance du Sénégal tandis que les exportations indiennes sont constituées de textiles, d’automobiles, de produits pharmaceutiques et de produits alimentaires.
Le Sénégal importe de l’Inde du matériel roulant pour ses chemins de fer. Les chemins de fer indiens et RITES (en) (Rail India Technical and Economic Service) ont tous deux fourni une série de services aux chemins de fer sénégalais, notamment des services de conseil, des études de faisabilité et la fourniture de matériel roulant, y compris des rames automotrices Diesel, des moteurs et des compartiments ferroviaires.
Dans le domaine spatial, en 2008, l'Inde a lancé sa première mission, nommée Chandrayaan-1, vers la Lune. En 2014, le pays devient le premier pays asiatique à envoyer un satellite en orbite autour de mars avec sa mission Mars Orbiter Mission.
Coopération bilatérale fructueuse
En matière de coopération, en 2003, le gouvernement indien a accordé une ligne de crédit de deux milliards de dollars à un groupe de neuf pays d’Afrique de l’Ouest, dont le Sénégal, appelé Team-9. Le Sénégal a réorganisé son système de transport public urbain par le biais d’une coentreprise indo-sénégalaise qui a assemblé des bus Tata dans la ville sénégalaise de Thiès.
Également le plus grand complexe industriel du Sénégal, les Industries Chimiques du Sénégal (ICS), est une coentreprise entre le Sénégal et l’Inde, à laquelle participe le grand fabricant indien d’engrais Indian Farmers Fertiliser Cooperative (en) (IFFCO), et qui exporte une grande partie de sa production de phosphate vers l’Inde. En 2007, IFFCO a entrepris un projet de cent millions de dollars pour relancer l’usine d’acide phosphorique d’une capacité de 6,6 tonnes des Industries Chimiques du Sénégal afin d’augmenter sa production à des niveaux optimaux.
L’Inde, une puissance militaire moderne et renforcée
Dans un autre registre, il faut préciser que l’Inde est une puissance militaire, au regard de certaines considérations historiques et géopolitiques. L’Inde a un ordre de bataille très riche et elle a participé à des conflits ou guerres avec les pays comme le Pakistan (1947 à 1948) et la Chine (1962). Mais ce qui la caractérise depuis quelques années, c’est sa capacité à se moderniser pour répondre aux menaces internes et externes auxquelles elle fait face. En 2005 et en 2006, l’Inde a signé deux accords. D’abord avec le Pakistan sur le Cachemire et avec les États-Unis sur le dossier nucléaire. En septembre 2014, le nouveau Premier ministre indien, Narendra Modi, s’est rendu en visite officielle aux États-Unis pour encourager des partenariats économiques et stratégiques entre les deux pays, pour développer en commun de nouveaux matériels de défense, renouveler le pacte de défense et aborder la question nucléaire. Tout compte fait, l’Inde a un potentiel militaire à ne pas négliger avec des troupes composées d’un million de soldats de carrière et autant de réservistes.
Elle a réservé 13 % de son budget consacré à la défense pour le porter à 73 milliards de dollars. Premier importateur d'armement en valeur marchande, l'Inde mise de plus en plus sur une production locale destinée à l'exportation. Le pays fait également partie des neuf pays à détenir l'arme nucléaire. Selon le Stockholm International Peace Research Institute, New Delhi possède 156 ogives nucléaires, contre 355 pour la Chine, 5 800 pour les États-Unis et 6 255 pour la Russie.
Rôle et intérêt d’un attaché militaire
De manière générale, un attaché militaire a comme vocation de traiter l'ensemble des questions de défense, quel que soit le corps dont il est issu. Il est parfois assisté d'attachés adjoints spécialisés : attaché des forces terrestres, attaché naval, attaché de l'air, attaché de l'armement, en fonction de l'intensité des relations entre les deux pays concernés. Ainsi, au regard du potentiel militaire de l’Inde, le poste d’attaché militaire à New Delhi est crucial pour la coopération stratégique et militaire entre les deux pays.
Les autorités sénégalaises ambitionnent de booster la fabrication d'armes indigènes par la création d'un complexe militaro-industriel et d'un centre spatial avec comme objectif la recherche, le développement et l'envoi sur orbite de nano-satellites indigènes. De ce fait, l’Inde en tant que 4e puissance militaire, pourrait garantir la formation des acteurs, mais également en matière d’équipements militaires.
Un général muté comme attaché militaire, est-ce une valorisation ou une sanction ?
Pour ce qui est des nominations, le Président use du caractère discrétionnaire des pouvoirs de nomination. En conséquence, cette mutation ne constitue pas une infraction, mais elle serait contestée par le concerné, selon la presse, malgré le décret n° 2024-873. Lequel décret fixe le statut particulier et définit la mission des attachés de défense et de sécurité auprès des ambassades à l’étranger », signé par le Président Macky Sall le 29 mars 2024 qui autorise le choix fait par le Président Diomaye de nommer un Général attaché militaire. Cependant, dans la valorisation des fonctions, il est normal qu’un général soit nommé attaché militaire. Les spécialistes et autres retraités avancent qu’il n’y a aucune illégalité dans cette mutation. Pour eux, les militaires et de manière générale les fonctionnaires sont appelés à servir partout où ils sont appelés.
Le journaliste analyste en politique étrangère, défense et sécurité, Oumar Ndiaye explique que dans presque toutes les ambassades, il y a un personnel technique qui peut être considéré comme d’appoint au travail que fait l’ambassadeur. « C’est pourquoi vous avez dans les ambassades un bureau économique en charge des questions économiques, un Conseiller culturel qui gère aussi ce domaine, un attaché de défense et de sécurité, entre autres. C’est un personnel technique qui aide l’ambassadeur, chacun en ce qui le concerne dans son domaine dans la conduite de la coopération avec l’État accréditaire. C’est dans ce sens que l’Attaché de défense et de sécurité gère le volet de la coopération militaire et appuie l’ambassadeur qui est le chef de mission diplomatique par des conseils avisés afin de rendre plus dynamique la coopération militaire entre son pays et celui où il sert. Il a aussi en charge la sécurité de la mission diplomatique avec un personnel dédié », a-t-il déclaré.
Les missions militaires à l’étranger sont classifiées par zone d’importance
Concernant l'impact sur les relations diplomatiques entre les 2 pays, le journaliste explique que l’impact est certain et est tributaire du niveau de coopération militaire et sécuritaire qu’il y a entre le pays accréditant et le pays accréditaire. C’est pourquoi, explique-t-il, même les missions militaires à l’étranger sont classifiées par zone d’importance suivant les orientations de la politique étrangère du pays. « Au Sénégal, les missions militaires à l’étranger sont classifiées en 5 zones. Avec son travail, son engagement et son entregent, sous la conduite de l’ambassadeur, l’Attaché de défense et de sécurité peut ainsi aider à rendre une coopération militaire et sécuritaire plus élevée et plus densifiée », renseigne Oumar Ndiaye.
Par ailleurs, il avance que ce ne sont pas toutes les ambassades qui sont dotées d’un personnel d'attaché de défense et de sécurité. Selon l’analyste en politique étrangère, il faut que d’abord que le Sénégal ait une coopération militaire avec un pays ou envisage de l’avoir, pour qu’un attaché de défense et de sécurité y soit affecté. « Si vous voyez, c'est généralement avec les pays de la sous-région avec qui nous avons une coopération militaire, d’autres pays comme la France, le Maroc, les États-Unis, la Chine, la Grande-Bretagne..., où nous avons un attaché de défense et de sécurité », indique M. Ndiaye.
La nomination du Général est bien légale
Revenant sur la légalité sur le plan juridique de la nomination du général Kandé, l’analyste en politique étrangère estime que les dispositions du décret 2024-873 du 29 mars 2024, signés par le Président Macky Sall, cette nomination est bien légale parce que l’article premier de texte dit que l’attaché de défense et de sécurité peut être officier général (grade au-dessus de colonel) ou officier supérieur (colonel, lieutenant-colonel, commandant). Maintenant, dit-il, chacun peut y aller de son commentaire sur l’opportunité et l’utilité d’une telle décision même si la légalité de la nomination ne peut être contestée. « Il se trouve que généralement, ce sont les officiers supérieurs qui étaient nommés à ce poste. Si un officier général a été nommé attaché de défense et de sécurité, c’est rare au Sénégal, parce que je n’en ai pas encore entendu ».
Géant économique et rapport commercial avec le Sénégal
Du point de vue économique et démographique corrélée avec sa puissance militaire, l’Inde compte 1,2 milliard d'habitants. C'est également un géant économique puisqu'elle est la troisième masse économique du monde par son PIB exprimé en parité de pouvoir d'achat, devant le Japon et l'Allemagne. Du point de vue commercial, le commerce entre l’Inde et le Sénégal était de 425 millions de dollars entre 2009 et 2010 alors qu’il était de 222 millions de dollars en 2002 et 2003. Il faut mentionner que les phosphates et la ferraille ont constitué l’essentiel des importations indiennes en provenance du Sénégal tandis que les exportations indiennes sont constituées de textiles, d’automobiles, de produits pharmaceutiques et de produits alimentaires.
Le Sénégal importe de l’Inde du matériel roulant pour ses chemins de fer. Les chemins de fer indiens et RITES (en) (Rail India Technical and Economic Service) ont tous deux fourni une série de services aux chemins de fer sénégalais, notamment des services de conseil, des études de faisabilité et la fourniture de matériel roulant, y compris des rames automotrices Diesel, des moteurs et des compartiments ferroviaires.
Dans le domaine spatial, en 2008, l'Inde a lancé sa première mission, nommée Chandrayaan-1, vers la Lune. En 2014, le pays devient le premier pays asiatique à envoyer un satellite en orbite autour de mars avec sa mission Mars Orbiter Mission.
Coopération bilatérale fructueuse
En matière de coopération, en 2003, le gouvernement indien a accordé une ligne de crédit de deux milliards de dollars à un groupe de neuf pays d’Afrique de l’Ouest, dont le Sénégal, appelé Team-9. Le Sénégal a réorganisé son système de transport public urbain par le biais d’une coentreprise indo-sénégalaise qui a assemblé des bus Tata dans la ville sénégalaise de Thiès.
Également le plus grand complexe industriel du Sénégal, les Industries Chimiques du Sénégal (ICS), est une coentreprise entre le Sénégal et l’Inde, à laquelle participe le grand fabricant indien d’engrais Indian Farmers Fertiliser Cooperative (en) (IFFCO), et qui exporte une grande partie de sa production de phosphate vers l’Inde. En 2007, IFFCO a entrepris un projet de cent millions de dollars pour relancer l’usine d’acide phosphorique d’une capacité de 6,6 tonnes des Industries Chimiques du Sénégal afin d’augmenter sa production à des niveaux optimaux.
L’Inde, une puissance militaire moderne et renforcée
Dans un autre registre, il faut préciser que l’Inde est une puissance militaire, au regard de certaines considérations historiques et géopolitiques. L’Inde a un ordre de bataille très riche et elle a participé à des conflits ou guerres avec les pays comme le Pakistan (1947 à 1948) et la Chine (1962). Mais ce qui la caractérise depuis quelques années, c’est sa capacité à se moderniser pour répondre aux menaces internes et externes auxquelles elle fait face. En 2005 et en 2006, l’Inde a signé deux accords. D’abord avec le Pakistan sur le Cachemire et avec les États-Unis sur le dossier nucléaire. En septembre 2014, le nouveau Premier ministre indien, Narendra Modi, s’est rendu en visite officielle aux États-Unis pour encourager des partenariats économiques et stratégiques entre les deux pays, pour développer en commun de nouveaux matériels de défense, renouveler le pacte de défense et aborder la question nucléaire. Tout compte fait, l’Inde a un potentiel militaire à ne pas négliger avec des troupes composées d’un million de soldats de carrière et autant de réservistes.
Elle a réservé 13 % de son budget consacré à la défense pour le porter à 73 milliards de dollars. Premier importateur d'armement en valeur marchande, l'Inde mise de plus en plus sur une production locale destinée à l'exportation. Le pays fait également partie des neuf pays à détenir l'arme nucléaire. Selon le Stockholm International Peace Research Institute, New Delhi possède 156 ogives nucléaires, contre 355 pour la Chine, 5 800 pour les États-Unis et 6 255 pour la Russie.
Rôle et intérêt d’un attaché militaire
De manière générale, un attaché militaire a comme vocation de traiter l'ensemble des questions de défense, quel que soit le corps dont il est issu. Il est parfois assisté d'attachés adjoints spécialisés : attaché des forces terrestres, attaché naval, attaché de l'air, attaché de l'armement, en fonction de l'intensité des relations entre les deux pays concernés. Ainsi, au regard du potentiel militaire de l’Inde, le poste d’attaché militaire à New Delhi est crucial pour la coopération stratégique et militaire entre les deux pays.
Les autorités sénégalaises ambitionnent de booster la fabrication d'armes indigènes par la création d'un complexe militaro-industriel et d'un centre spatial avec comme objectif la recherche, le développement et l'envoi sur orbite de nano-satellites indigènes. De ce fait, l’Inde en tant que 4e puissance militaire, pourrait garantir la formation des acteurs, mais également en matière d’équipements militaires.
Un général muté comme attaché militaire, est-ce une valorisation ou une sanction ?
Pour ce qui est des nominations, le Président use du caractère discrétionnaire des pouvoirs de nomination. En conséquence, cette mutation ne constitue pas une infraction, mais elle serait contestée par le concerné, selon la presse, malgré le décret n° 2024-873. Lequel décret fixe le statut particulier et définit la mission des attachés de défense et de sécurité auprès des ambassades à l’étranger », signé par le Président Macky Sall le 29 mars 2024 qui autorise le choix fait par le Président Diomaye de nommer un Général attaché militaire. Cependant, dans la valorisation des fonctions, il est normal qu’un général soit nommé attaché militaire. Les spécialistes et autres retraités avancent qu’il n’y a aucune illégalité dans cette mutation. Pour eux, les militaires et de manière générale les fonctionnaires sont appelés à servir partout où ils sont appelés.
Le journaliste analyste en politique étrangère, défense et sécurité, Oumar Ndiaye explique que dans presque toutes les ambassades, il y a un personnel technique qui peut être considéré comme d’appoint au travail que fait l’ambassadeur. « C’est pourquoi vous avez dans les ambassades un bureau économique en charge des questions économiques, un Conseiller culturel qui gère aussi ce domaine, un attaché de défense et de sécurité, entre autres. C’est un personnel technique qui aide l’ambassadeur, chacun en ce qui le concerne dans son domaine dans la conduite de la coopération avec l’État accréditaire. C’est dans ce sens que l’Attaché de défense et de sécurité gère le volet de la coopération militaire et appuie l’ambassadeur qui est le chef de mission diplomatique par des conseils avisés afin de rendre plus dynamique la coopération militaire entre son pays et celui où il sert. Il a aussi en charge la sécurité de la mission diplomatique avec un personnel dédié », a-t-il déclaré.
Les missions militaires à l’étranger sont classifiées par zone d’importance
Concernant l'impact sur les relations diplomatiques entre les 2 pays, le journaliste explique que l’impact est certain et est tributaire du niveau de coopération militaire et sécuritaire qu’il y a entre le pays accréditant et le pays accréditaire. C’est pourquoi, explique-t-il, même les missions militaires à l’étranger sont classifiées par zone d’importance suivant les orientations de la politique étrangère du pays. « Au Sénégal, les missions militaires à l’étranger sont classifiées en 5 zones. Avec son travail, son engagement et son entregent, sous la conduite de l’ambassadeur, l’Attaché de défense et de sécurité peut ainsi aider à rendre une coopération militaire et sécuritaire plus élevée et plus densifiée », renseigne Oumar Ndiaye.
Par ailleurs, il avance que ce ne sont pas toutes les ambassades qui sont dotées d’un personnel d'attaché de défense et de sécurité. Selon l’analyste en politique étrangère, il faut que d’abord que le Sénégal ait une coopération militaire avec un pays ou envisage de l’avoir, pour qu’un attaché de défense et de sécurité y soit affecté. « Si vous voyez, c'est généralement avec les pays de la sous-région avec qui nous avons une coopération militaire, d’autres pays comme la France, le Maroc, les États-Unis, la Chine, la Grande-Bretagne..., où nous avons un attaché de défense et de sécurité », indique M. Ndiaye.
La nomination du Général est bien légale
Revenant sur la légalité sur le plan juridique de la nomination du général Kandé, l’analyste en politique étrangère estime que les dispositions du décret 2024-873 du 29 mars 2024, signés par le Président Macky Sall, cette nomination est bien légale parce que l’article premier de texte dit que l’attaché de défense et de sécurité peut être officier général (grade au-dessus de colonel) ou officier supérieur (colonel, lieutenant-colonel, commandant). Maintenant, dit-il, chacun peut y aller de son commentaire sur l’opportunité et l’utilité d’une telle décision même si la légalité de la nomination ne peut être contestée. « Il se trouve que généralement, ce sont les officiers supérieurs qui étaient nommés à ce poste. Si un officier général a été nommé attaché de défense et de sécurité, c’est rare au Sénégal, parce que je n’en ai pas encore entendu ».
En gros, les relations entre l’Inde et le Sénégal constituent un grand avantage pour le Sénégal sur le plan économique et surtout militaire, car ce pays asiatique est la 4e puissance militaire. Une coopération militaire avec cette puissance renforce la capacité militaire du Sénégal. Et l’affectation d’un général pourrait raffermir une relation de défense entre les deux nations au bénéfice du Sénégal.