Le théâtre, surtout dans sa représentation populaire est l’une des passions de notre société. Certains puristes soutiennent que pour faire du théâtre il suffit d'avoir un lieu, un temps, un acte et un public.
Force est de reconnaitre que le sinistre quotidien du pouvoir issu du 25 mars s’accommode allégrement d’un genre mélodramatique fomenté dans les coursives de la plus vile coalition aux élans handicapants, strates d’intérêts saugrenus et de forfaitures que notre pays n’ait jamais connu.
La récente « convocation – reconvocation et le report» de Samuel SARR devant nos juridictions en est une pertinente illustration.
Dans une pièce de theatre, le mélodrame s’apparente toujours à une triste représentation ou le pire triomphe en permanence. Ici il symbolise le comble de la méchanceté gratuite, de l’acharnement obsessionnel et de l’aveuglement déraisonnable, dont fait usage ce régime à la tête duquel plastronne un chef dont l’incurie n’a d’égale que l’incompétence qui fonde sa gestion quotidienne du pouvoir lequel a fini d’ériger le « taf –yengeul » et le pilotage à vue en système de gouvernance.
Un pouvoir chancelant qui s’enlise de mieux en mieux dans ce qui lui parait comme un exutoire face à son inaptitude à satisfaire les réels et légitimes aspirations de notre peuple et dont le passe temps favori se résume à la poursuite aveuglée de ses contempteurs regroupés au sein de l’opposition démocratique et significative qu’incarne le pds et ses tenants.
Un pouvoir chancelant qui s’accommode difficilement à une mandature subrepticement conquise dans le mensonge, la trahison et l’inféodation aux forces occultes occidentalistes lesquelles incarnent mal les enjeux et challenges de l’Afrique du renouveau.
Un pouvoir qui après deux années d’atermoiements, patauge dans la forfaiture et le reniement par un comportement mafieux entrainant malheureusement notre justice dans cet abysse profond du dilatoire et de l’effondrement de la République de droit.
Sinon comment comprendre que la très respectable DIC s’enquiquine à décerner des convocations à déférer qui violent la loi et le droit dans le fond et dans la forme ? Comment peut-on comprendre que ces respectables fonctionnaires en arrivent à « oublier » de préciser l’objet de la convocation, règle élémentaire de droit pour tous justiciables
Comment comprendre la banalisation du statut d’ancien ministre de l’intéressé qui pourtant est consacré par la loi
La réponse coule de source. Elle découle de la méchanceté gratuite, de l’acharnement obsessionnel et de l’aveuglement déraisonnable, dont fait montre le régime de Monsieur Macky SALL depuis son accession au pouvoir sur ses anciens camarades en qui, il voue aujourd’hui une haine viscérale inconsidérée.
Samuel SARR n’a fait qu’exiger l’exercice d’un droit. Un droit divin qui trouve son terreau dans ce passage du coran « Pour tous ceux qui luttent contre l’oppression, ne vous affligez pas. Vous êtes dans le vrai et donc vous êtes les supérieurs » ! Et ALLAH est certes juste. Ramené à nos petites préoccupations d’humains, rapporté à notre lilliputien mais très respectable constitution et orienté dans notre droit positif, le droit à la résistance face à l’oppression est un droit consacré. Pour (Victor Hugo) « La meilleure façon de respecter la loi lorsque celle-ci est contre les droits est de la violer »
A son corps défendant et fort respectueux de la République et du droit, Samuel devait répondre ce 27 février au juge du 3eme cabinet à titre de témoin tel que cela lui a été notifié. La convocation etant reportee, Il agira certainement ainsi tant que ses droits élémentaires seront respectés et non pas piétinés sur l'autel des intérêts partisans et politiciens du metteur en scène et des acteurs dans sa perfide et infecte pièce de théâtre qui pourrait s’intituler : Silence on brise de l’opposant
Ce faisant, il jouera sa partition dans la scène 1 ACTE 1 complétant ainsi la longue liste de persécutés qui n’ont de tord que d’avoir gardé intactes leurs convictions et qui ont osé …Oh ! Comble du sacrilège, manifester leur attachement à l’ancien Président WADE et leur total mépris à la gouvernance sobre dans l’ignorance et vertueux dans le pernicieux .
Est-il utile de rappeler ? Certes oui puisque L’homme est par nature oublieux, rappelons donc que cet homme qu’on veut aujourd’hui salir était riche à milliards bien avant l’alternance et qu’il a servi son pays dans un total dévouement fait de sincérité, d’honneur et de compétences, mais qui continue aujourd’hui encore a nourrir sa passion pour le «Wadisme» pour qui, il s’évertue à vivifier l'image et la renommée en lettre d’or dans les livres de la postérité tel qu’il le porte dans sa signature « Wadiste éternel » Un bail divin qui ne souffre d’aucune ambigüité. N’en déplaise aux renégats … fussent t’ils couronnés…
Dans une pièce de théâtre dramatique, la catharsis est l'épuration des passions. Elle fait appel au spectateur qui se libère de ses pulsions, angoisses ou fantasmes en les vivants à travers le héros ou les situations représentées sous ses yeux.
La psychologie représentative de l’instance directionnelle de cet état issu du 25 Mars à la tête duquel plastronne M. Macky SALL s’apparente insidieusement de cette posture que lui et sa clique nous impose depuis maintenant deux longues années à travers des inculpations manifestement sélectives et ciblées, des brimades et tortures morales et des entorses observables dans l’application de la loi fondamentale liée foncièrement au droit a la défense.
Toutes choses constituant des dérives qui plombent l’enthousiasme de nos compatriotes avides de justice et d’équité sociale. Un public assoiffé et affamé qui scrute l’horizon de la fin de la pièce de théâtre et qui crie fort son désespoir par un seul mot ...
RIDEAU !!!
Convergence des liberaux radicaux