Moustapha Niasse, l’un des hommes politiques sénégalais les plus réputés, et opposant de dernière génération, joue certainement sa dernière carte, dans l’une des élections présidentielles les plus disputées depuis 1963. La plus dangereuse et la plus incertaine dans l’histoire du pays, sans doute. Une carte qu’il ne faut nullement hypothéquer, au risque de se faire passer pour un looser. Et comme à la belote, ses chances de l’emporter sur les autres dépendent de celles déjà jouées, des atouts et naturellement de l’expérience. L’homme a tout pour l’emporter. Les principaux fondements qui doivent nettement le départager de ses adversaires peuvent plaider en sa faveur. Les plus solides sont d’ordre éthique, intellectuel, technique, administratif et culturel. Ce sont les premières qualités requises pour pouvoir séduire un électorat. Autant ces facteurs lui réussissent, autant d’autres lui vont à contre-fil.
Depuis son éviction du Parti socialiste, où il a milité pendant près de quarante années, le secrétaire de l’alliance des forces du progrès chemine. Il n’a pas sollicité, mais était sollicité. L’expérience qu’il a acquise au cours de ses années de gloires et de galères politiques peut servir le Sénégal et son peuple. S’il l’utilise à bon escient. Cela Niasse a les moyens de le réaliser pour avoir eu à gérer des dossiers administratifs et techniques relevant de ses compétences avérées et pointues à l’échelle nationale et internationale. Il a été directeur de cabinet du président Senghor, ministre de différents portefeuilles, et représentant du secrétaire des Nations Unies au pays des grands lacs. Il a su assumer ses fonctions avec tact et diplomatie. La fonction de président de la république est capitale. Il est préjudiciable de l’être sans avoir déjà exercé ses capacités dans des circonstances pareilles. Sa probité morale, son intégrité et son éthique (ir)réprochables sont des éléments favorables qui peuvent convaincre les quelques cinq millions d’électeurs, avec sa capacité de concevoir des idées qui permettent d’étaler un programme alléchant pour une bonne transition démocratique, institutionnelle, économique et sociale du Sénégal. Niasse est l’un des rares politiciens dont les sénégalais pourront également faire confiance pour une bonne gestion des deniers publics et de ne pas en faire ses propriétés. Il est assez riche pour ne pas être un parasite d’état. Il est un pur produit sénégalais, bien intégré dans sa culture et sa tradition à l’image de son accent « saloum-saloum »et connait ses différentes facettes culturelles. Tous ces éléments sont faits pour être les catalyseurs accélérant le processus de sa victoire. Mais il faut qu’ils soient compatibles avec les actions et acteurs. Y a-t-il plus aptes à diriger ce pays ? Si tout cela ne tient qu’à ces critères, il part favori.
Bien qu’étant bien servi par les fondamentaux d’un bon président de la république, il n’en demeure pas moins que les « détails » le relèguent au troisième rôle. Au Sénégal, on prend en considération le charisme, le profil, le personnage et la personnalité de l’homme qui aspire à les diriger. Le patron de l’Afp n’est ni aimé, ni adulé par les sénégalais. Dans la suite logique des précédentes élections, Niasse himself doit désespérément prétendre à une place du podium électoral. De plus de 15% en 2000 à moins de 6% en 2007, il est passé à coté de ses ambitions et de son opération de charme. Même avec la coalition Bennoo Siggil Senegaal dont il est le porte-étendard, il n’est pas évident qu’il dépasse son record obtenu en 2000 à cause du foisonnement des candidats. Cette coalition est regroupée par plusieurs partis et représentations politiques, mais des partis avec peu de membres dont la majorité n’a jamais su se mesurer à une élection présidentielle. Il pourrait rêver de finale si le dissident Tanor Dieng était resté pour former avec sa coalition, l’opposition la plus représentative. Toujours, il n’est pas l’idole des jeunes.
Outre ses chances politiques, ses chances civiles même lui défavorisent. Sa supposée santé fragile dérangent l’opinion. Dans une situation de traumatisme consécutif à une gestion indécente de l’état par un vieux chef, Niasse semble très affaibli par un Sénégal mu par une dynamique de rajeunissement des ses hommes politiques. Pire, il a atteint le même âge qu’avait l’actuel président sortant quand il accédait au pouvoir, 73 ans. Syndrome d’une même situation entrain d’être améliorée. Actuellement en campagne, il est entrain d’être retardé par des pseudo-mobilisations communes du mouvement du 23 juin, M23. En lieu et place d’être sur un autre terrain pour présenter son programme basé sur l’application de la charte de bonnes gouvernances des assises nationales.
Tout de même, il est important de rappeler que cette élection présidentielle est la plus incertaine que le Sénégal ait connue, et pourra être l’issue de pas mal de surprises. Car c’est une élection, et c’est le peuple qui fait son choix. Et puisqu’entre les impressions et le vote, il y a un grand fossé, laissons les urnes parler.
Depuis son éviction du Parti socialiste, où il a milité pendant près de quarante années, le secrétaire de l’alliance des forces du progrès chemine. Il n’a pas sollicité, mais était sollicité. L’expérience qu’il a acquise au cours de ses années de gloires et de galères politiques peut servir le Sénégal et son peuple. S’il l’utilise à bon escient. Cela Niasse a les moyens de le réaliser pour avoir eu à gérer des dossiers administratifs et techniques relevant de ses compétences avérées et pointues à l’échelle nationale et internationale. Il a été directeur de cabinet du président Senghor, ministre de différents portefeuilles, et représentant du secrétaire des Nations Unies au pays des grands lacs. Il a su assumer ses fonctions avec tact et diplomatie. La fonction de président de la république est capitale. Il est préjudiciable de l’être sans avoir déjà exercé ses capacités dans des circonstances pareilles. Sa probité morale, son intégrité et son éthique (ir)réprochables sont des éléments favorables qui peuvent convaincre les quelques cinq millions d’électeurs, avec sa capacité de concevoir des idées qui permettent d’étaler un programme alléchant pour une bonne transition démocratique, institutionnelle, économique et sociale du Sénégal. Niasse est l’un des rares politiciens dont les sénégalais pourront également faire confiance pour une bonne gestion des deniers publics et de ne pas en faire ses propriétés. Il est assez riche pour ne pas être un parasite d’état. Il est un pur produit sénégalais, bien intégré dans sa culture et sa tradition à l’image de son accent « saloum-saloum »et connait ses différentes facettes culturelles. Tous ces éléments sont faits pour être les catalyseurs accélérant le processus de sa victoire. Mais il faut qu’ils soient compatibles avec les actions et acteurs. Y a-t-il plus aptes à diriger ce pays ? Si tout cela ne tient qu’à ces critères, il part favori.
Bien qu’étant bien servi par les fondamentaux d’un bon président de la république, il n’en demeure pas moins que les « détails » le relèguent au troisième rôle. Au Sénégal, on prend en considération le charisme, le profil, le personnage et la personnalité de l’homme qui aspire à les diriger. Le patron de l’Afp n’est ni aimé, ni adulé par les sénégalais. Dans la suite logique des précédentes élections, Niasse himself doit désespérément prétendre à une place du podium électoral. De plus de 15% en 2000 à moins de 6% en 2007, il est passé à coté de ses ambitions et de son opération de charme. Même avec la coalition Bennoo Siggil Senegaal dont il est le porte-étendard, il n’est pas évident qu’il dépasse son record obtenu en 2000 à cause du foisonnement des candidats. Cette coalition est regroupée par plusieurs partis et représentations politiques, mais des partis avec peu de membres dont la majorité n’a jamais su se mesurer à une élection présidentielle. Il pourrait rêver de finale si le dissident Tanor Dieng était resté pour former avec sa coalition, l’opposition la plus représentative. Toujours, il n’est pas l’idole des jeunes.
Outre ses chances politiques, ses chances civiles même lui défavorisent. Sa supposée santé fragile dérangent l’opinion. Dans une situation de traumatisme consécutif à une gestion indécente de l’état par un vieux chef, Niasse semble très affaibli par un Sénégal mu par une dynamique de rajeunissement des ses hommes politiques. Pire, il a atteint le même âge qu’avait l’actuel président sortant quand il accédait au pouvoir, 73 ans. Syndrome d’une même situation entrain d’être améliorée. Actuellement en campagne, il est entrain d’être retardé par des pseudo-mobilisations communes du mouvement du 23 juin, M23. En lieu et place d’être sur un autre terrain pour présenter son programme basé sur l’application de la charte de bonnes gouvernances des assises nationales.
Tout de même, il est important de rappeler que cette élection présidentielle est la plus incertaine que le Sénégal ait connue, et pourra être l’issue de pas mal de surprises. Car c’est une élection, et c’est le peuple qui fait son choix. Et puisqu’entre les impressions et le vote, il y a un grand fossé, laissons les urnes parler.