Madame la directrice de campagne,
Permettez-moi d’abord de renouveler toute ma sympathie par rapport au choix que le frère secrétaire général de notre formation politique Monsieur Idrissa Seck a porté sur vous pour être sa directrice de campagne. Après avoir minutieusement étudié votre parcours professionnel, j’ose affirmer avec fermeté que le choix porté sur vous Lettre ouverte à Madame Léna Sène, directrice de campagne de la coalition par Idrissa Seck n’a rien de hasardeux ou d’aléatoire. Votre maturité intellectuelle me donne l’intime conviction que vous allez comprendre mes préoccupations quand au devenir de notre parti face une date qui va marquer à jamais l’histoire de la vie politique au Sénégal ; c'est-à-dire le 26 Février 2012. Donc ne prenez pas mes propos comme des critiques destructrices mais prenez les comme des critiques créatrices afin que notre formation politique puisse rester sur ces gardes pour ne pas tomber dans le gouffre.
Cela dit, venons en aux motivations de cette lettre.
Madame Léna Sène, vous n’êtes pas sans savoir que l’élection présidentielle approche à une vitesse exponentielle et que l’heure devient grave. C’est justement cela qui a provoqué en moi des inquiétudes que je voudrai partager avec vous. Pour un petit rappel, en 2007 il y avait un nombre considérable de jeunes qui croyait fermement en la personne d’Idrissa Seck pour orienter la destinée de notre cher pays vers des lendemains meilleurs. La plupart de ces jeunes là n’avaient pas l’âge de voter. Au vu de la situation actuelle de ce pays, je me demande ce que le parti a fait pour sensibiliser ces jeunes et les accompagner à s’inscrire sur les listes électorales. Certains de ces jeunes qui ont pu s’échapper des mailles de ces voleurs de conscience que je ne voudrai même pas nommer, ont vu leur rêve bafoué par faute d’une carte d’électeur. Je pense qu’il fallait au préalable un travail approfondi à la base. Quand je parle de la base, je fais allusion au premier chef aux cellules locales. Il fallait revaloriser les bases locales. Car ce sont les leaders locaux qui ont amené le candidat Idrissa Seck au rang de 2e lors de la course à la présidentielle de 2007 avec leurs propres moyens. Ces leaders sont épris de bonne volonté et ont des convictions inébranlables. Ce sont des individus qui méritent respect et honneur.
L’histoire de la vie politique au Sénégal a montré qu’on ne peut pas gagner des élections sans y mettre les moyens qu’il faut. Et ces moyens doivent être restitués à qui de droit. Autrement dit à ceux qui chaque jour font augmenter le nombre de militants. Aux Etats Unis on les appelle les « Grands électeurs ». ici se sont les responsables a la base Sans ces « Grands électeurs » aucun candidat, quelle que soit sa dimension politique, ne pourra gagner une élection. Pourtant, le travail préalable que je disais plus haut, certains partis l’ont fait en pêchant dans les profondeurs de nos mers. Ils ont amené des citoyens à s’inscrire et à retirer leur carte d’électeur.
Maintenant la solution qui s’impose est d’adopter une nouvelle stratégie. Dans cette nouvelle stratégie j’interpelle avec la dernière énergie la responsabilité de notre leader. Il va s’agir dès lors d’une stratégie de terrain où notre candidat va s’impliquer. Car en toute objectivité notre leader est inaccessible. Et son inaccessibilité peut entraver son leadership et son charisme dans le champ politique même si je continue de croire qu’il est le plus grand leader politique au Sénégal. L’urgence ne se trouve plus dans les cercles fermés comme si notre parti était spécialisé dans la dispensation de savoir ésotérique. La réalité politique ne se trouve pas dans les salles d’hôtels mais dans la société, car la politique est éminemment sociétale.
S’il ya une méconnaissance des réalités qui se trouvent sur le terrain c’est peut être par déficit d’information sinon comment expliquer que des hauts cadres dans le parti perdent des élections dans leur localité. Est-ce que ces cadres leaders valent plus que les leaders locaux si tant est que l’évaluation politique se mesure par la capacité à diffuser les idéaux d’un parti de la façon la plus claire sans négliger le pari de la mobilisation qui me semble plus que fondamental.
Je pense que l’information n’arrive pas au sommet et qu’on n’attend pas les campagnes électorales pour chercher des militants. Cela est d’autant plus vrai que le temps n’attend personne. Il ya un leader politique qui à fait le tour du Sénégal qui appelle parfois ses militants qui se trouvent dans les villages les plus reculés du Sénégal .Ce leader par ses gestes de reconnaissance envers ses militants a acquis un code de popularité non négligeable.
C’est bien de rassembler les cadres du parti parce que sans idées on ne peut pas gouverner un Etat. Mais pour gagner des élections il faut s’appuyer sur les grands électeurs ; c’est à dire sur des bases solides. L’on ne nous dit pas que le parti a déboursé une somme importante pour les échéances électorales sinon comment expliquer que beaucoup de jeunes notamment ceux du département de M bour ont été privés de porter des T-shirts à l’effigie de leur leader lors du congrès d’investiture de notre coalition qui se tenait au stade Amadou Barry de Guédiawaye. Peut être qu’il s’est posé un problème d’organisation. J’aimerai vraiment avoir des explications par rapport à cela.
Concernant l’inaccessibilité de notre leader dont je parlais tout à l’heure, je voudrai attirer votre attention sur des choses importantes :
D’abord les Sénégalais aiment toujours Idy (comme ils l’appellent affectueusement) mais il y a des concurrents potentiels sur le terrain. Et bien que n’ayant aucun programme à proposer aux Sénégalais ils sont néanmoins capables de tout pour la massification de leur parti.
Ensuite qu’Idrissa Seck sache que ce sont les Sénégalais qui choisissent leur président. Et parmi ces Sénégalais je citerai entres autres ces braves citoyens que sont les pêcheurs, les ouvriers, les artisans, les éleveurs…etc.
Et enfin je demande à notre candidat qu’en allant au domaine du kalahari, il y a de petites localités à côté et c’est important parfois de faire des crochets dans ces secteurs ne serait ce que pour dire bonjour à ses militants.
Je terminerai par dire que les vrais sénégalais détenteurs des valeurs éthiques et morales que nous ont léguées nos ancêtres préfèrent plutôt la reconnaissance en lieu et place de l’argent. Alors un peu de reconnaissances à ces braves citoyens !!!
PAPE FAMARA SANE
RWMI SALY
pacodioly@hotmail.com
tel 775633249
Permettez-moi d’abord de renouveler toute ma sympathie par rapport au choix que le frère secrétaire général de notre formation politique Monsieur Idrissa Seck a porté sur vous pour être sa directrice de campagne. Après avoir minutieusement étudié votre parcours professionnel, j’ose affirmer avec fermeté que le choix porté sur vous Lettre ouverte à Madame Léna Sène, directrice de campagne de la coalition par Idrissa Seck n’a rien de hasardeux ou d’aléatoire. Votre maturité intellectuelle me donne l’intime conviction que vous allez comprendre mes préoccupations quand au devenir de notre parti face une date qui va marquer à jamais l’histoire de la vie politique au Sénégal ; c'est-à-dire le 26 Février 2012. Donc ne prenez pas mes propos comme des critiques destructrices mais prenez les comme des critiques créatrices afin que notre formation politique puisse rester sur ces gardes pour ne pas tomber dans le gouffre.
Cela dit, venons en aux motivations de cette lettre.
Madame Léna Sène, vous n’êtes pas sans savoir que l’élection présidentielle approche à une vitesse exponentielle et que l’heure devient grave. C’est justement cela qui a provoqué en moi des inquiétudes que je voudrai partager avec vous. Pour un petit rappel, en 2007 il y avait un nombre considérable de jeunes qui croyait fermement en la personne d’Idrissa Seck pour orienter la destinée de notre cher pays vers des lendemains meilleurs. La plupart de ces jeunes là n’avaient pas l’âge de voter. Au vu de la situation actuelle de ce pays, je me demande ce que le parti a fait pour sensibiliser ces jeunes et les accompagner à s’inscrire sur les listes électorales. Certains de ces jeunes qui ont pu s’échapper des mailles de ces voleurs de conscience que je ne voudrai même pas nommer, ont vu leur rêve bafoué par faute d’une carte d’électeur. Je pense qu’il fallait au préalable un travail approfondi à la base. Quand je parle de la base, je fais allusion au premier chef aux cellules locales. Il fallait revaloriser les bases locales. Car ce sont les leaders locaux qui ont amené le candidat Idrissa Seck au rang de 2e lors de la course à la présidentielle de 2007 avec leurs propres moyens. Ces leaders sont épris de bonne volonté et ont des convictions inébranlables. Ce sont des individus qui méritent respect et honneur.
L’histoire de la vie politique au Sénégal a montré qu’on ne peut pas gagner des élections sans y mettre les moyens qu’il faut. Et ces moyens doivent être restitués à qui de droit. Autrement dit à ceux qui chaque jour font augmenter le nombre de militants. Aux Etats Unis on les appelle les « Grands électeurs ». ici se sont les responsables a la base Sans ces « Grands électeurs » aucun candidat, quelle que soit sa dimension politique, ne pourra gagner une élection. Pourtant, le travail préalable que je disais plus haut, certains partis l’ont fait en pêchant dans les profondeurs de nos mers. Ils ont amené des citoyens à s’inscrire et à retirer leur carte d’électeur.
Maintenant la solution qui s’impose est d’adopter une nouvelle stratégie. Dans cette nouvelle stratégie j’interpelle avec la dernière énergie la responsabilité de notre leader. Il va s’agir dès lors d’une stratégie de terrain où notre candidat va s’impliquer. Car en toute objectivité notre leader est inaccessible. Et son inaccessibilité peut entraver son leadership et son charisme dans le champ politique même si je continue de croire qu’il est le plus grand leader politique au Sénégal. L’urgence ne se trouve plus dans les cercles fermés comme si notre parti était spécialisé dans la dispensation de savoir ésotérique. La réalité politique ne se trouve pas dans les salles d’hôtels mais dans la société, car la politique est éminemment sociétale.
S’il ya une méconnaissance des réalités qui se trouvent sur le terrain c’est peut être par déficit d’information sinon comment expliquer que des hauts cadres dans le parti perdent des élections dans leur localité. Est-ce que ces cadres leaders valent plus que les leaders locaux si tant est que l’évaluation politique se mesure par la capacité à diffuser les idéaux d’un parti de la façon la plus claire sans négliger le pari de la mobilisation qui me semble plus que fondamental.
Je pense que l’information n’arrive pas au sommet et qu’on n’attend pas les campagnes électorales pour chercher des militants. Cela est d’autant plus vrai que le temps n’attend personne. Il ya un leader politique qui à fait le tour du Sénégal qui appelle parfois ses militants qui se trouvent dans les villages les plus reculés du Sénégal .Ce leader par ses gestes de reconnaissance envers ses militants a acquis un code de popularité non négligeable.
C’est bien de rassembler les cadres du parti parce que sans idées on ne peut pas gouverner un Etat. Mais pour gagner des élections il faut s’appuyer sur les grands électeurs ; c’est à dire sur des bases solides. L’on ne nous dit pas que le parti a déboursé une somme importante pour les échéances électorales sinon comment expliquer que beaucoup de jeunes notamment ceux du département de M bour ont été privés de porter des T-shirts à l’effigie de leur leader lors du congrès d’investiture de notre coalition qui se tenait au stade Amadou Barry de Guédiawaye. Peut être qu’il s’est posé un problème d’organisation. J’aimerai vraiment avoir des explications par rapport à cela.
Concernant l’inaccessibilité de notre leader dont je parlais tout à l’heure, je voudrai attirer votre attention sur des choses importantes :
D’abord les Sénégalais aiment toujours Idy (comme ils l’appellent affectueusement) mais il y a des concurrents potentiels sur le terrain. Et bien que n’ayant aucun programme à proposer aux Sénégalais ils sont néanmoins capables de tout pour la massification de leur parti.
Ensuite qu’Idrissa Seck sache que ce sont les Sénégalais qui choisissent leur président. Et parmi ces Sénégalais je citerai entres autres ces braves citoyens que sont les pêcheurs, les ouvriers, les artisans, les éleveurs…etc.
Et enfin je demande à notre candidat qu’en allant au domaine du kalahari, il y a de petites localités à côté et c’est important parfois de faire des crochets dans ces secteurs ne serait ce que pour dire bonjour à ses militants.
Je terminerai par dire que les vrais sénégalais détenteurs des valeurs éthiques et morales que nous ont léguées nos ancêtres préfèrent plutôt la reconnaissance en lieu et place de l’argent. Alors un peu de reconnaissances à ces braves citoyens !!!
PAPE FAMARA SANE
RWMI SALY
pacodioly@hotmail.com
tel 775633249