La candidature d’Ibrahima Fall à la présidentielle a fini de susciter au sein de la population sénégalaise un grand espoir tout en déchaînant beaucoup de passion du côté de ses adversaires. Les attaques, aussi répétées que futiles du directeur de campagne zélé du président sortant, à la candidature malvenue, en ont été une preuve tangible. Cette attitude montre aussi et surtout que l’engouement suscité par cette candidature inquiète au plus haut point les tenants de ce pouvoir déclinant. Quand Wade, tout comme certains parmi les autres candidats d’ailleurs, fait étalage de ses moyens colossaux, dont on ne s’interroge plus sur l’origine, pour acheter les consciences, organiser des méga show et attirer l’électorat, des pans entiers, chaque jour plus impressionnants, de ce même électorat, convergent de leur plein gré, animés seulement par leur patriotisme et leur désir de vrai changement vers le candidat de l’éthique. Ces concitoyens savent que nous sommes entrain de vivre un moment particulier de l’Histoire.
Nous pensions être au début d’une nouvelle ère avec l’arrivée au pouvoir de l’homme Wade. On le pensait providentiel, il s’est révélé en dessous non seulement des espoirs placés en lui mais aussi de l’attitude digne de ses prédécesseurs à la fin de leurs passages respectifs à la tête du pays.
Senghor et Diouf ont au moins su partir là où l’ex idole du peuple trahi du sopi semble décidée à rester jusqu’à l’humiliation publique et en mondovision qui le guette.
De ces trois présidents qui se sont succédés et des péripéties qui ont rythmées le séjour de chacun d’entre eux à la magistrature suprême les sénégalais ont retenu bon nombre de leçons dont la plus importante est que les systèmes identiques sous plusieurs aspects qu’ils ont installés durant leurs magistères respectifs, mettant souvent l’intérêt partisan devant toute autre considération, ne nous ont menés nulle part. D’ailleurs des preuves de cet état de fait nous ont été administrées récemment. D’abord par ces deux ex premiers ministres libéraux qui se sont accusés mutuellement de gestion nébuleuse des deniers publics et ensuite par leurs aînés anciens barons socialistes qui ont sacrifié leur unité sur l’autel de basses ambitions personnelles.
D’où une désaffection progressive virant même au dégoût d’une partie du peuple vis-à-vis de la classe politique.
Cette frange de la population constituant pour une grande part l’électorat a, toute à son indignation, fini de consommer le divorce d’avec cette race de politiciens professionnels. Ceci est peut être ce qui pouvait arriver de mieux à la collectivité car le contexte n’a jamais été aussi favorable à l’avènement d’un profil de leader différent dont Ibrahima Fall par sa moralité, son parcours et sa posture d’acteur non partisan, à même de fédérer les énergies, possède tous les attributs.
Ce qui fera la différence c’est la rigidité de l’homme dans les principes, son attachement à la parole donnée, sa constance qui font de lui l’anti Wade par excellence pouvant sortir les sénégalais de l'idée largement répandue du ‘’tous pareils’’ .En atteste son engagement sans faille ni calcul dans le combat du M23 contrairement à d’autres: suivez mon regard.
Ce qui fera la différence aussi ce sont ces alliances nouées avec des leaders qui partagent ses convictions, avec qui il a en commun une intégrité reconnue ainsi qu’un parcours sans tâche. En effet le choix des alliances permet d’avoir une idée sur les motivations, les objectifs bref la stratégie du candidat mais aussi ses lacunes, les éventuels manquements à la ligne de conduite qu’il avait tracée au départ. Ainsi a-t-on vu certains candidats recycler aujourd’hui des gens symbolisant les tares qu’ils dénonçaient encore hier en les accueillant à bras ouverts dans des coalitions hétéroclites construites sur des alliances contre natures qui renseignent sur la manière dont ils comptent gérer ce pays une fois élus.
Ce qui fera la différence enfin c’est donc la capacité de discernement des sénégalais qui au soir du 26 février sauront à n’en point douter choisir entre la riche offre politique d’un homme sincère et les propositions dérisoires des inconditionnels de l’intérêt personnel, des marchands d’illusions et autres pêcheurs en eaux troubles.
Dielé fi njombor ak bouki yi deké djiro ndawalou askan wi
Tekfi njub ngor ak djiko yi mandargal ndawal askanwi
GRIF (Groupe de Réflexion et d'Initiatives autour d'Ibrahima Fall)
grif.senegal@gmail.com
Nous pensions être au début d’une nouvelle ère avec l’arrivée au pouvoir de l’homme Wade. On le pensait providentiel, il s’est révélé en dessous non seulement des espoirs placés en lui mais aussi de l’attitude digne de ses prédécesseurs à la fin de leurs passages respectifs à la tête du pays.
Senghor et Diouf ont au moins su partir là où l’ex idole du peuple trahi du sopi semble décidée à rester jusqu’à l’humiliation publique et en mondovision qui le guette.
De ces trois présidents qui se sont succédés et des péripéties qui ont rythmées le séjour de chacun d’entre eux à la magistrature suprême les sénégalais ont retenu bon nombre de leçons dont la plus importante est que les systèmes identiques sous plusieurs aspects qu’ils ont installés durant leurs magistères respectifs, mettant souvent l’intérêt partisan devant toute autre considération, ne nous ont menés nulle part. D’ailleurs des preuves de cet état de fait nous ont été administrées récemment. D’abord par ces deux ex premiers ministres libéraux qui se sont accusés mutuellement de gestion nébuleuse des deniers publics et ensuite par leurs aînés anciens barons socialistes qui ont sacrifié leur unité sur l’autel de basses ambitions personnelles.
D’où une désaffection progressive virant même au dégoût d’une partie du peuple vis-à-vis de la classe politique.
Cette frange de la population constituant pour une grande part l’électorat a, toute à son indignation, fini de consommer le divorce d’avec cette race de politiciens professionnels. Ceci est peut être ce qui pouvait arriver de mieux à la collectivité car le contexte n’a jamais été aussi favorable à l’avènement d’un profil de leader différent dont Ibrahima Fall par sa moralité, son parcours et sa posture d’acteur non partisan, à même de fédérer les énergies, possède tous les attributs.
Ce qui fera la différence c’est la rigidité de l’homme dans les principes, son attachement à la parole donnée, sa constance qui font de lui l’anti Wade par excellence pouvant sortir les sénégalais de l'idée largement répandue du ‘’tous pareils’’ .En atteste son engagement sans faille ni calcul dans le combat du M23 contrairement à d’autres: suivez mon regard.
Ce qui fera la différence aussi ce sont ces alliances nouées avec des leaders qui partagent ses convictions, avec qui il a en commun une intégrité reconnue ainsi qu’un parcours sans tâche. En effet le choix des alliances permet d’avoir une idée sur les motivations, les objectifs bref la stratégie du candidat mais aussi ses lacunes, les éventuels manquements à la ligne de conduite qu’il avait tracée au départ. Ainsi a-t-on vu certains candidats recycler aujourd’hui des gens symbolisant les tares qu’ils dénonçaient encore hier en les accueillant à bras ouverts dans des coalitions hétéroclites construites sur des alliances contre natures qui renseignent sur la manière dont ils comptent gérer ce pays une fois élus.
Ce qui fera la différence enfin c’est donc la capacité de discernement des sénégalais qui au soir du 26 février sauront à n’en point douter choisir entre la riche offre politique d’un homme sincère et les propositions dérisoires des inconditionnels de l’intérêt personnel, des marchands d’illusions et autres pêcheurs en eaux troubles.
Dielé fi njombor ak bouki yi deké djiro ndawalou askan wi
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