En effet, une descente de la police sur le lieu de fréquentation (grand-place) de ces vieils hommes aux abords de la plage de Cambérène a permis de mettre la main sur 125 grammes de cannabis et deux (2) cornets de chanvre indien retrouvés par devers M. Ngom. Les hommes de lois ont aussi réussi à retrouver sur place onze (11) joints qui appartiendraient au groupe.
Face au juge, les 6 mis en cause ont tous nié les faits sauf M. Ngom qui a reconnu la propriété des deux (2) cornets.
« Les 125 grammes de cannabis ne m’appartiennent pas. Je n’avais que 2 cornets de chanvre indien. », a-t-il confié sur un ton calme et posé.
Pour sa part, D. Lo a expliqué que les 11 joints n’ont pas été retrouvés par devers lui avant d’incriminer le principal accusé.
« Je n’avais pas de drogue avec moi. Les 11 joints appartiennent à M. Ngom. Lorsque les policiers arrivaient sur les lieux, j'étais en train de prier», s’est-il défendu.
Par ailleurs, il ressort du Procès verbal d’enquête que les prévenus ont tous été appréhendés en train de fumer du chanvre indien. À l’enquête, S. Mbaye a déclaré que la drogue appartenait à M. Ngom ce qu’il confirme devant la barre.
« On ne m’a jamais pris en train de fumer. La drogue appartient à M. Ngom, c’est un trafiquant», a-t-il précisé.
Interpellé, S. Gaye a renseigné de son côté n’être pas fumeur et rejette les accusations.
« C’est dans notre grand place qu’on a été tous interpellés. Je ne fumais pas et je ne fume jamais du chanvre indien », a-t-il dit. Le sieur I. Ndiaye a lui aussi refuté la détention et l’usage de chanvre indien.
« Quand ils nous arrêtaient, je venais à peine d’arriver sur place. Je communiquais au téléphone. Je n’ai même pas fait 3 minutes sur les lieux et je ne fumais pas», a déclaré le prévenu.
Pour le dernier, A. Diouf, il reconnaît être consommateur mais nie avoir fumé ou même avoir été surpris en train de fumer le jour des faits.
Relancé pour apporter des clarifications sur les propos de ses acolytes qui l’enfoncent, M. Ngom a nié opérer dans l’offre et la cession de drogue.
« ‘’Deedet diaayuma’’ (je ne vends pas), je vendais dans le passé mais plus maintenant », a dit le vieil homme.
Dans son réquisitoire, le parquet s’est limité à une invite du tribunal pour une application de la loi pénale.
Quant à la défense, elle fonde ses arguments sur un Pv pré-établi avec des contre vérités.
« M. le président, en constatant le pv, on se rend rend compte qu’il contient des réponses pré-établies qui ne concordaient pas avec la réalité des faits. Personne d’entre eux n’a reconnu les faits. Quelle est la preuve que M. Ngom est un trafiquant ? Il y’a une charge de faits qu’on a mis sur le dos de M. Ngom. », a expliqué l’avocat de M. Ngom. Pour la robe noire, la propriété des 2 cornets est la seule chose constante dans ce dossier sinon toutes les autres déclarations sont incohérentes.
« Ces 2 cornets, il a expliqué les avoir achetés pour sa consommation personnelle. », a dit l’avocat qui a plaidé pour une requalification des faits en détention à l’endroit de M. Ngom avant d’inviter le tribunal à être clément à son endroit compte tenu de son âge.
Les avocats de D. Lo, I. Ndiaye et autres ont respectivement demandé de renvoyer leurs clients des fins de la poursuite à défaut de les relaxer.
« Le simple faits d’être en compagnie de personnes détenteurs de produits prohibés ne fait pas de ces personnes des trafiquants ou consommateurs», a expliqué un des conseils.
Dans son verdict, le tribunal a relaxé tous les prévenus au bénéfice du doute sauf les nommés D. Lo et M. Ngom qui ont été reconnus coupables de détention de chanvre indien. Ils ont tous les deux été condamné à 1 mois d’emprisonnement ferme.
El H. M. BÈYE
Face au juge, les 6 mis en cause ont tous nié les faits sauf M. Ngom qui a reconnu la propriété des deux (2) cornets.
« Les 125 grammes de cannabis ne m’appartiennent pas. Je n’avais que 2 cornets de chanvre indien. », a-t-il confié sur un ton calme et posé.
Pour sa part, D. Lo a expliqué que les 11 joints n’ont pas été retrouvés par devers lui avant d’incriminer le principal accusé.
« Je n’avais pas de drogue avec moi. Les 11 joints appartiennent à M. Ngom. Lorsque les policiers arrivaient sur les lieux, j'étais en train de prier», s’est-il défendu.
Par ailleurs, il ressort du Procès verbal d’enquête que les prévenus ont tous été appréhendés en train de fumer du chanvre indien. À l’enquête, S. Mbaye a déclaré que la drogue appartenait à M. Ngom ce qu’il confirme devant la barre.
« On ne m’a jamais pris en train de fumer. La drogue appartient à M. Ngom, c’est un trafiquant», a-t-il précisé.
Interpellé, S. Gaye a renseigné de son côté n’être pas fumeur et rejette les accusations.
« C’est dans notre grand place qu’on a été tous interpellés. Je ne fumais pas et je ne fume jamais du chanvre indien », a-t-il dit. Le sieur I. Ndiaye a lui aussi refuté la détention et l’usage de chanvre indien.
« Quand ils nous arrêtaient, je venais à peine d’arriver sur place. Je communiquais au téléphone. Je n’ai même pas fait 3 minutes sur les lieux et je ne fumais pas», a déclaré le prévenu.
Pour le dernier, A. Diouf, il reconnaît être consommateur mais nie avoir fumé ou même avoir été surpris en train de fumer le jour des faits.
Relancé pour apporter des clarifications sur les propos de ses acolytes qui l’enfoncent, M. Ngom a nié opérer dans l’offre et la cession de drogue.
« ‘’Deedet diaayuma’’ (je ne vends pas), je vendais dans le passé mais plus maintenant », a dit le vieil homme.
Dans son réquisitoire, le parquet s’est limité à une invite du tribunal pour une application de la loi pénale.
Quant à la défense, elle fonde ses arguments sur un Pv pré-établi avec des contre vérités.
« M. le président, en constatant le pv, on se rend rend compte qu’il contient des réponses pré-établies qui ne concordaient pas avec la réalité des faits. Personne d’entre eux n’a reconnu les faits. Quelle est la preuve que M. Ngom est un trafiquant ? Il y’a une charge de faits qu’on a mis sur le dos de M. Ngom. », a expliqué l’avocat de M. Ngom. Pour la robe noire, la propriété des 2 cornets est la seule chose constante dans ce dossier sinon toutes les autres déclarations sont incohérentes.
« Ces 2 cornets, il a expliqué les avoir achetés pour sa consommation personnelle. », a dit l’avocat qui a plaidé pour une requalification des faits en détention à l’endroit de M. Ngom avant d’inviter le tribunal à être clément à son endroit compte tenu de son âge.
Les avocats de D. Lo, I. Ndiaye et autres ont respectivement demandé de renvoyer leurs clients des fins de la poursuite à défaut de les relaxer.
« Le simple faits d’être en compagnie de personnes détenteurs de produits prohibés ne fait pas de ces personnes des trafiquants ou consommateurs», a expliqué un des conseils.
Dans son verdict, le tribunal a relaxé tous les prévenus au bénéfice du doute sauf les nommés D. Lo et M. Ngom qui ont été reconnus coupables de détention de chanvre indien. Ils ont tous les deux été condamné à 1 mois d’emprisonnement ferme.
El H. M. BÈYE