Selon une source du Conseil national de transition libyen, Seif al-Islam Kadhafi et l'ancien chef des services de renseignements du régime déchu Abdallah Senoussi proposeraient de se rendre à la CPI, qui a délivré il y a 4 mois contre eux des mandats d'arrêts internationaux. Le procureur de la Cour confirme lui des discussions informelles avec le fils Kadhafi. D'un autre côté, la presse sud-africaine affirme que le fils Kadhafi est protégé par des mercenaires sud-africains.
Quand on lui demande sur CNN si Seif al-Islam Kadhafi a bien manifesté l'intention de se livrer à la CPI, le procureur de la Cour ne répond ni oui ni non. Luis Moreno Ocampo évoque des contacts informels avec Seif al-Islam, via des intermédiaires. Des discussions indirectes qui explorent la possibilité pour lui d'apparaître devant la Cour pénale internationale.
Le procureur dit aussi avoir appris par des voies informelles qu'un groupe de mercenaires avait offert de transférer le fils Kadhafi vers un Etat non partie au Statut de Rome.
En tout cas, promet le procureur, s'il se livre à la CPI, il aura le droit d'être entendu devant la Cour, et sera innocent jusqu'à preuve du contraire. Et d'après lui, il suffit que Seif al-Islam se rende aux autorités du pays de son choix pour qu'ensuite le transfert à La Haye s'organise.
Seif al-Islam Kadhafi est recherché par la CPI pour crimes contre l'humanité. Il est accusé d'être l'un des responsables des meurtres et persécutions commis par les forces de sécurité libyennes sur les civils depuis que la révolte a éclaté en Libye mi-février.
Où est-il aujourd'hui ? Une source touareg et une autre du CNT ont confié aux agences de presse sous couvert d'anonymat qu'il s'était rendu à la frontière vers le Niger. Luis Moreno Ocampo lui affirme ne pas savoir où se trouve le fils du défunt Mouammar Kadhafi.
SEIF AL-ISLAM SERAIT PROTÉGÉ PAR DES MERCENAIRES SUD-AFRICAINS
Au moins 19 mercenaires, peut-être 50, se trouveraient toujours en Libye. Ils auraient été recrutés par une ou des sociétés liées à Kadhafi pour participer à la protection du colonel et de ses proches selon deux journaux en langue afrikaans.
Le ministère sud-africain des Affaires étrangères n’a pas voulu commenter ce qu’il appelle des rumeurs. L’ambassadeur sud-africain aux Nations unies affirme lui qu’une enquête est en cours.
En Afrique du Sud, le mercenariat est interdit par une loi de 1998. Seule l’assistance militaire étrangère pour raison humanitaire est autorisée. Cette loi a dû être revue en 2005, lorsque de nombreux Sud-Africains ont été recrutés pour surveiller des installations en Irak sous occupation américaine. Pouvait-on alors parler de mercenariat ?
La question a refait surface depuis, avec la présence de forces militaires privées sud-africaines signalées sur des bateaux dans le canal du Mozambique pour assurer leur protection contre les pirates. Et avec la présence de Sud-Africains en Somalie au début de l’année, d’après un rapport confidentiel de l’Union africaine dévoilé par le New York times et Associated Press. Le rapport s’inquiétait de voir la société Saracen International, héritière de la société sud-africaine Executive Outcomes, en lien avec le fondateur de l’entreprise américaine Blackwater, entraîner des soldats au Puntland pour combattre les shebabs.
( RFI )
Quand on lui demande sur CNN si Seif al-Islam Kadhafi a bien manifesté l'intention de se livrer à la CPI, le procureur de la Cour ne répond ni oui ni non. Luis Moreno Ocampo évoque des contacts informels avec Seif al-Islam, via des intermédiaires. Des discussions indirectes qui explorent la possibilité pour lui d'apparaître devant la Cour pénale internationale.
Le procureur dit aussi avoir appris par des voies informelles qu'un groupe de mercenaires avait offert de transférer le fils Kadhafi vers un Etat non partie au Statut de Rome.
En tout cas, promet le procureur, s'il se livre à la CPI, il aura le droit d'être entendu devant la Cour, et sera innocent jusqu'à preuve du contraire. Et d'après lui, il suffit que Seif al-Islam se rende aux autorités du pays de son choix pour qu'ensuite le transfert à La Haye s'organise.
Seif al-Islam Kadhafi est recherché par la CPI pour crimes contre l'humanité. Il est accusé d'être l'un des responsables des meurtres et persécutions commis par les forces de sécurité libyennes sur les civils depuis que la révolte a éclaté en Libye mi-février.
Où est-il aujourd'hui ? Une source touareg et une autre du CNT ont confié aux agences de presse sous couvert d'anonymat qu'il s'était rendu à la frontière vers le Niger. Luis Moreno Ocampo lui affirme ne pas savoir où se trouve le fils du défunt Mouammar Kadhafi.
SEIF AL-ISLAM SERAIT PROTÉGÉ PAR DES MERCENAIRES SUD-AFRICAINS
Au moins 19 mercenaires, peut-être 50, se trouveraient toujours en Libye. Ils auraient été recrutés par une ou des sociétés liées à Kadhafi pour participer à la protection du colonel et de ses proches selon deux journaux en langue afrikaans.
Le ministère sud-africain des Affaires étrangères n’a pas voulu commenter ce qu’il appelle des rumeurs. L’ambassadeur sud-africain aux Nations unies affirme lui qu’une enquête est en cours.
En Afrique du Sud, le mercenariat est interdit par une loi de 1998. Seule l’assistance militaire étrangère pour raison humanitaire est autorisée. Cette loi a dû être revue en 2005, lorsque de nombreux Sud-Africains ont été recrutés pour surveiller des installations en Irak sous occupation américaine. Pouvait-on alors parler de mercenariat ?
La question a refait surface depuis, avec la présence de forces militaires privées sud-africaines signalées sur des bateaux dans le canal du Mozambique pour assurer leur protection contre les pirates. Et avec la présence de Sud-Africains en Somalie au début de l’année, d’après un rapport confidentiel de l’Union africaine dévoilé par le New York times et Associated Press. Le rapport s’inquiétait de voir la société Saracen International, héritière de la société sud-africaine Executive Outcomes, en lien avec le fondateur de l’entreprise américaine Blackwater, entraîner des soldats au Puntland pour combattre les shebabs.
( RFI )