Le Secrétaire général de la Convergence socialiste (Cs), Malick Noël Seck, condamné à deux ans de prison ferme pour outrage à magistrat et menaces de mort ne veut pas bénéficier d'une grâce présidentielle, à trois jours de la fête de Tabaski. L'annonce a été faite, hier, par Me Moustapha Mbaye, un de ses avocats, au sortir de la visite qu'il a rendue au jeune responsable socialiste, en compagnie de son collègue, Me Bocar Moussa Thiam.
Jugeant satisfaisantes les conditions dans lesquelles se trouve son client, Me Mbaye a déclaré : “C'est une prison. Même si c'était les conditions d'un palace, c'est toujours une prison. On ne peut se sentir jamais bien dedans. Maintenant, il vit les mêmes conditions que les détenus qu'il a trouvés là-bas. Nous l'avons trouvé dans une excellente forme et toujours courageux, comme nous l'avons trouvé pendant toute cette affaire. Il a le moral qu'il garde très solide, et surtout il a tenu à nous faire dire qu'il ne demande absolument pas la grâce au président de la République”. Par contre, a souligné l'avocat, “il exige que justice lui soit rendue”. “Il a tenu à savoir, si nous avions interjeté appel. Nous suivons l'affaire pour qu'elle puisse être enrôlée le plus rapidement possible devant la Cour d'Appel de Dakar et être jugée”, a-t-il ajouté.
Sur sa lancée, Me Moustapha Mbaye a indiqué que “Malick Noël Seck assume tous ses propos. Il pense simplement que certains d'entre eux ont été tronqués pour aboutir à une déclaration de condamnation, mais au fond, il n'y avait pas de quoi fouetter un chat dans cette procédure”.
Considérant la condamnation du successeur de Barthélémy Dias à la tête de la Convergence socialiste “injuste” et “imméritée”, Me Mbaye ne désespère pas de voir la Cour d'Appel de Dakar infirmer la sentence du Tribunal des flagrants délits.
Les policiers dispersent les socialistes et les journalistes
Il faut souligner que des jeunes de la Convergence socialiste qui avaient effectué le déplacement au niveau de la prison du Camp Pénal de Liberté VI pour s'enquérir des conditions de détention et de santé de leur Secrétaire général ont été malmenés par les forces de l'ordre qui, avant même l'arrivée des avocats de Malick Noël Seck, avaient quadrillé les artères de la prison.
Après que Mes Moustapha Mbaye et Bocar Moussa Thiam ont franchi la porte de la prison du Camp pénal, le commandant en chef des opérations a ordonné à tous ceux qui n'avaient pas de certificat de visite de quitter les lieux, malgré l'intervention de Barthélemy Dias. Même les journalistes ont été chassés des lieux par les forces de sécurité.
Moustapha BA
( LE Populaire )
Jugeant satisfaisantes les conditions dans lesquelles se trouve son client, Me Mbaye a déclaré : “C'est une prison. Même si c'était les conditions d'un palace, c'est toujours une prison. On ne peut se sentir jamais bien dedans. Maintenant, il vit les mêmes conditions que les détenus qu'il a trouvés là-bas. Nous l'avons trouvé dans une excellente forme et toujours courageux, comme nous l'avons trouvé pendant toute cette affaire. Il a le moral qu'il garde très solide, et surtout il a tenu à nous faire dire qu'il ne demande absolument pas la grâce au président de la République”. Par contre, a souligné l'avocat, “il exige que justice lui soit rendue”. “Il a tenu à savoir, si nous avions interjeté appel. Nous suivons l'affaire pour qu'elle puisse être enrôlée le plus rapidement possible devant la Cour d'Appel de Dakar et être jugée”, a-t-il ajouté.
Sur sa lancée, Me Moustapha Mbaye a indiqué que “Malick Noël Seck assume tous ses propos. Il pense simplement que certains d'entre eux ont été tronqués pour aboutir à une déclaration de condamnation, mais au fond, il n'y avait pas de quoi fouetter un chat dans cette procédure”.
Considérant la condamnation du successeur de Barthélémy Dias à la tête de la Convergence socialiste “injuste” et “imméritée”, Me Mbaye ne désespère pas de voir la Cour d'Appel de Dakar infirmer la sentence du Tribunal des flagrants délits.
Les policiers dispersent les socialistes et les journalistes
Il faut souligner que des jeunes de la Convergence socialiste qui avaient effectué le déplacement au niveau de la prison du Camp Pénal de Liberté VI pour s'enquérir des conditions de détention et de santé de leur Secrétaire général ont été malmenés par les forces de l'ordre qui, avant même l'arrivée des avocats de Malick Noël Seck, avaient quadrillé les artères de la prison.
Après que Mes Moustapha Mbaye et Bocar Moussa Thiam ont franchi la porte de la prison du Camp pénal, le commandant en chef des opérations a ordonné à tous ceux qui n'avaient pas de certificat de visite de quitter les lieux, malgré l'intervention de Barthélemy Dias. Même les journalistes ont été chassés des lieux par les forces de sécurité.
Moustapha BA
( LE Populaire )