Ambitionnant d’être le leader du transport aérien ouest-africain en s’appuyant sur le HUB régional AIBD (Aéroport International Blaise Diagne), la compagnie Air Sénégal s’est fixée pour mission de desservir aussi bien des lignes intérieures que des lignes internationales. Elle s’est aussi voulue une compagnie citoyenne, aux normes internationales, avec un business model basé sur la satisfaction de la clientèle et l’excellence opérationnelle, tout en respectant les normes de sécurité et de sûrete de l’industrie aéronautique. Mais cette ambition est visiblement vouée à l’échec. En effet, les clients qui peinent à disposer de services minimum de qualité vivent un véritable supplice depuis quelque temps.
Ce week-end, la flotte qui devrait se déployer pour amener des clients à Dakar a connu un retard de plus de 30 heures avant de finalement décoller le lundi matin. Pendant plusieurs heures dans le désarroi et face à une indifférence des acteurs qui doivent assurer la prise en charge, certains voyageurs avaient même décidé d’abandonner leurs billets pour prendre la route et assister à temps aux activités devant se dérouler à Dakar. Un véritable tollé s’en est suivi sur les réseaux sociaux notamment sur Facebook et X(ex-Twitter).
Nombreux ont été ces citoyens Sénégalais qui ont décrié cette « incompétence, cet amateurisme, ce manque de professionnalisme, et ce respect des passagers » affiché par la compagnie, dont le directeur général nommé en juillet 2022 avait décidé de s’inscrire dans une continuité consolidant les acquis. Mais à ce rythme, Air Sénégal qualifié comme « leader sur plusieurs marchés comme Paris, Milan, Marseille, Cotonou, Douala Libreville… », a t-il réellement pris son envol pour atteindre et se maintenir le niveau pouvant procurer des performances notables ? Ce n’est point l’avis de ces clients qui pensent « qu’informer à temps et leur venir en aide , restent le minimum dont on peut s’attendre de cette compagnie tant chantée… ». Certains pensent « qu’être indulgent avec la compagnie reviendrait à cautionner la médiocrité, le manque de respect et l’amateurisme ».
Le temps semble être venu pour la compagnie aérienne de faire l’économie de ces déconvenues répétées, de créer les mécanismes urgents et d’assurer le service minimum à ses clients pour espérer atteindre ses objectifs et ambitions diverses.
Cheikh S. FALL
Ce week-end, la flotte qui devrait se déployer pour amener des clients à Dakar a connu un retard de plus de 30 heures avant de finalement décoller le lundi matin. Pendant plusieurs heures dans le désarroi et face à une indifférence des acteurs qui doivent assurer la prise en charge, certains voyageurs avaient même décidé d’abandonner leurs billets pour prendre la route et assister à temps aux activités devant se dérouler à Dakar. Un véritable tollé s’en est suivi sur les réseaux sociaux notamment sur Facebook et X(ex-Twitter).
Nombreux ont été ces citoyens Sénégalais qui ont décrié cette « incompétence, cet amateurisme, ce manque de professionnalisme, et ce respect des passagers » affiché par la compagnie, dont le directeur général nommé en juillet 2022 avait décidé de s’inscrire dans une continuité consolidant les acquis. Mais à ce rythme, Air Sénégal qualifié comme « leader sur plusieurs marchés comme Paris, Milan, Marseille, Cotonou, Douala Libreville… », a t-il réellement pris son envol pour atteindre et se maintenir le niveau pouvant procurer des performances notables ? Ce n’est point l’avis de ces clients qui pensent « qu’informer à temps et leur venir en aide , restent le minimum dont on peut s’attendre de cette compagnie tant chantée… ». Certains pensent « qu’être indulgent avec la compagnie reviendrait à cautionner la médiocrité, le manque de respect et l’amateurisme ».
Le temps semble être venu pour la compagnie aérienne de faire l’économie de ces déconvenues répétées, de créer les mécanismes urgents et d’assurer le service minimum à ses clients pour espérer atteindre ses objectifs et ambitions diverses.
Cheikh S. FALL