Cité Touba Renaissance : Les résidents tirent la sonnette d’alarme face aux « abus » de leur promoteur


Les résident de la cité Touba Renaissance sise aux Mamelles ont dénoncé ce dimanche, lors d’un point de presse, les abus de la SCI Promobilière de Mbackiyou Faye qui leur a vendu les lots de parcelles. Ce que Cheikh Tidiane Thiam, membre de l’association des propriétaires et résidents de la cité Touba-renaissance et ses camarades de la même cause reprochent au promoteur, c’est de leur avoir fourni des habitations qui ne répondent pas aux normes d’une cité avec un bon cadre de vie. « Il nous avait vendu un cadre de vie avec beaucoup de promesses. Il nous a vendu un projet auquel nous avons adhéré. Quand on a pris possession de ces terrains que nous avons construit, on a couru derrière lui pour avoir tout ce qui était voirie et ce qui était contextuel, l’assainissement, n’en parlons pas… » regrette Cheikh Tidiane Thiam avec ses amis inquiets des conséquences de l’hivernage qui risquent de leur porter préjudice. 



Le collectif  rappelle qu’il existe en effet, un premier lotissement de 328 parcelles autorisées sur le titre foncier N° 14842/GRD suivant l’arrêté N° 006274/MUHHA du 05 juin 2009. Ce lotissement a reçu son certificat de conformité N°00706/MAU/DUA/DRUD le 12 mai 2011, il contenait des réserves pour équipement collectif. Ce même lotissement a fait l’objet d’une modification, en morcelant les réserves foncières pour équipement collectif, suivant le projet de modification du lotissement TF N°2152/NGA EX N°14842/GRD, portant aujourd’hui le nombre de parcelles à 376. « A ce jour, il nous reste une seule réserve d’environ 10 000 mètres carrés au centre de la cité. La SCI Promobilère a comencé à construire des immeubles dans ce seul espace restant nous privant ainsi tout lieu de vie dans la cité » a dénoncé l’association dans le mémorandum dans lequel elle mentionne les « abus de leur promoteur ». 



Progressivement, les résidents de cet espace disent  voir disparaître tous les espaces publics initialement prévus (école, mosquée, jardin...) au profit de parcelles morcelées et commercialisées sans tenir compte du cadre de vie et des préoccupations des habitants de la cité. Ces derniers comptent poursuivre leur action en justice, soutiennent-ils, les « intimidations » du promoteur.



Dimanche 2 Juin 2024
Cheikh Sadibou Fall