Cheikh Seck invite les Lions à se présenter en "redoutables outsiders"


Cheikh Seck, vice-président chargé des compétitions internationales et des équipes nationales, a invité les Lions à se présenter à la prochaine édition de la CAN "en redoutables outsiders".

‘’Avec le parcours qu’on a fait dans les éliminatoires, le potentiel existant et l’expérience dans l’encadrement, on ne peut pas partir à la CAN 2012 sans avoir des prétentions’’, a estimé l’ancien gardien international qui a joué quatre coupes d’Afrique des nations avec les Lions.

Sans le crier sur tous les toits et en y allant avec l’humilité requise pour un footballeur, les Lions ont une carte à jouer à Gabon et Guinée Equatoriale, a insisté le responsable des sélections nationales à la FSF.

‘’Nous avons la chance de compter dans le groupe sur des joueurs talentueux et expérimentés, des morts-la-faim qui tirent dans le même sens’’, a indiqué le portier des Lions aux CAN (1986, 1990, 1992 et 1994).

S’il avance que l’absence des ténors comme l’Egypte, le Cameroun et le Nigeria ne veut pas dire que les présents auront la tâche aisée, l’ancien portier du Jaraaf et de l’Espérance se dit convaincu que le temps est venu pour frapper un grand coup.

‘’On respecte tout le monde, on ne doit craindre personne, au contraire, l’équipe nationale doit se présenter à cette compétition en outsider craint par ses adversaires’’ , a-t-il dit.

Il estime que l’encadrement technique et administratif est assez expérimenté pour ne pas tomber dans l’euphorie.

A côté des techniciens qui ont coaché pendant une phase finale de CAN en 2006 (Egypte), les Lions peuvent compter sur l’arrivée d’un ministre (Abdoulaye Makhtar Diop) qui connait la haute compétition et qui a géré à deux reprises une phase finale de Coupe d’Afrique.

Ce sont autant de facteurs positifs qui doivent être mis ensemble pour faire la meilleure participation possible à la CAN 2012, a-t-il dit rappelant le risque de devoir attendre une décennie pour disposer d’un groupe aussi compétitif.

Cheikh Seck se souvient qu’après 1992, il a fallu attendre 10 ans (2002) pour disposer d’un groupe compétitif et avoir des prétentions.

A la suite de la finale de 2002, le football sénégalais doit gagner quelque chose sous peine de devoir faire encore une traversée du désert, craint-il.

( APS )
Lundi 17 Octobre 2011