’’Je ne rêve pas d’être président, je m’organise pour le devenir’’, disait en 2007 l’édile de Saint-Louis, Cheikh Bamba Dièye, qui ne cesse, depuis lors, d’afficher son ambition de diriger le Sénégal au soir du 26 février prochain.
Cet architecte-paysagiste, ingénieur des Travaux publics depuis l’âge de 27 ans, a fait ses études au Sénégal et à l’étranger. De retour au pays, il a travaillé dans l’Aménagement du territoire, sous l’ombre de son père, Abdoulaye Dièye.
C’est ce dernier qui l’initie en politique après avoir créé en 1992, un mouvement de la société civile dénommé ‘’Front sauver sa dek’’ (FSD). Dièye père voulait, sous la bannière du FSD, participer aux élections locales de 1996 afin de prendre les destinées de la commune de Saint-Louis. Ce qui ne se réalisa pas.
Qu’à cela ne tienne, Abdoulaye Dièye crée le Front pour le socialisme et la démocratie/Benno jubel (FSD/BJ), un parti dont le porte-parole n’est autre que son fils, Cheikh Bamba Dièye.
De 1996 à 2002, date du décès accidentel de son père, il occupera ces fonctions avant de devenir secrétaire général à la faveur du congrès du parti tenu le 9 juin 2002. Entretemps, Cheikh Bamba avait été élu conseiller régional en 1996 à la faveur des élections locales auxquelles prenait part pour la première fois le FSD/BJ.
Elu député aux législatives de 2007, il participe à la présidentielle, organisée la même année, mais n’obtient que 0,50 % des suffrages exprimés.
Cheikh Bamba Dièye prendra, deux années plus tard, sa revanche lorsqu’il est élu maire de Saint-Louis aux locales de 2009.
Cheikh Bamba Dièye va gagner en grade, après les dernières élections législatives de 2009, qui ont vu le Front pour le socialisme et la démocratie-Benno jubël retrouver son siège à l’Assemblée nationale après l’avoir perdu en 2001.
’’En 2001, le FSD-BJ a perdu son siège de député obtenu lors des élections de 1998, lors du scrutin présidentiel de 2007, nous avons eu 17.000 voix et 37.000 pour les législatives’’, se plaît-il à rappeler.
Dans tous les cas, il ne cesse d’impressionner grâce à ses fréquentes sorties médiatiques et ses interventions à l’Assemblée nationale.
Lucide, le Secrétaire général du FSD/BJ reconnaît cependant que les scores de son parti aux élections ne sont pas à la dimension de ses ambitions, d’où il estime qu’il ne s’est pas encore lui-même donné à fond. ’’Peut mieux faire’’, c’est la mention qu’il s’est décernée à ce propos.
L’homme est conscient qu’il doit davantage ‘’combattre’’ surtout quand on veut accéder à la magistrature suprême. Contrairement à son défunt père, Cheikh Abdoulaye Dièye qui, ‘’ en retour, n’attendait rien de la chose politique’’, lui, Bamba Dièye veut bel et bien concrétiser un idéal.
Il ne s’en cache pas : ’’Mon objectif, dit-il, c’est d’être président de la République, et pour cela, je compte convaincre les Sénégalais à adhérer à mon discours politique’’.
Selon lui, ses objectifs sont ’’de défendre les principes du socialisme, de la démocratie, de la justice sociale, de l’équité et du respect des droits de l’homme, de défendre farouchement la souveraineté et l’indépendance nationale’’.
Marié et père de quatre filles, Cheikh Bamba Dièye consacre ses loisirs à la lecture et à l’écriture de vers, en français et en wolof.
Cet architecte-paysagiste, ingénieur des Travaux publics depuis l’âge de 27 ans, a fait ses études au Sénégal et à l’étranger. De retour au pays, il a travaillé dans l’Aménagement du territoire, sous l’ombre de son père, Abdoulaye Dièye.
C’est ce dernier qui l’initie en politique après avoir créé en 1992, un mouvement de la société civile dénommé ‘’Front sauver sa dek’’ (FSD). Dièye père voulait, sous la bannière du FSD, participer aux élections locales de 1996 afin de prendre les destinées de la commune de Saint-Louis. Ce qui ne se réalisa pas.
Qu’à cela ne tienne, Abdoulaye Dièye crée le Front pour le socialisme et la démocratie/Benno jubel (FSD/BJ), un parti dont le porte-parole n’est autre que son fils, Cheikh Bamba Dièye.
De 1996 à 2002, date du décès accidentel de son père, il occupera ces fonctions avant de devenir secrétaire général à la faveur du congrès du parti tenu le 9 juin 2002. Entretemps, Cheikh Bamba avait été élu conseiller régional en 1996 à la faveur des élections locales auxquelles prenait part pour la première fois le FSD/BJ.
Elu député aux législatives de 2007, il participe à la présidentielle, organisée la même année, mais n’obtient que 0,50 % des suffrages exprimés.
Cheikh Bamba Dièye prendra, deux années plus tard, sa revanche lorsqu’il est élu maire de Saint-Louis aux locales de 2009.
Cheikh Bamba Dièye va gagner en grade, après les dernières élections législatives de 2009, qui ont vu le Front pour le socialisme et la démocratie-Benno jubël retrouver son siège à l’Assemblée nationale après l’avoir perdu en 2001.
’’En 2001, le FSD-BJ a perdu son siège de député obtenu lors des élections de 1998, lors du scrutin présidentiel de 2007, nous avons eu 17.000 voix et 37.000 pour les législatives’’, se plaît-il à rappeler.
Dans tous les cas, il ne cesse d’impressionner grâce à ses fréquentes sorties médiatiques et ses interventions à l’Assemblée nationale.
Lucide, le Secrétaire général du FSD/BJ reconnaît cependant que les scores de son parti aux élections ne sont pas à la dimension de ses ambitions, d’où il estime qu’il ne s’est pas encore lui-même donné à fond. ’’Peut mieux faire’’, c’est la mention qu’il s’est décernée à ce propos.
L’homme est conscient qu’il doit davantage ‘’combattre’’ surtout quand on veut accéder à la magistrature suprême. Contrairement à son défunt père, Cheikh Abdoulaye Dièye qui, ‘’ en retour, n’attendait rien de la chose politique’’, lui, Bamba Dièye veut bel et bien concrétiser un idéal.
Il ne s’en cache pas : ’’Mon objectif, dit-il, c’est d’être président de la République, et pour cela, je compte convaincre les Sénégalais à adhérer à mon discours politique’’.
Selon lui, ses objectifs sont ’’de défendre les principes du socialisme, de la démocratie, de la justice sociale, de l’équité et du respect des droits de l’homme, de défendre farouchement la souveraineté et l’indépendance nationale’’.
Marié et père de quatre filles, Cheikh Bamba Dièye consacre ses loisirs à la lecture et à l’écriture de vers, en français et en wolof.