DAKARACTU.COM Ce dimanche 2 octobre, à l'occasion d'un grand rassemblement sur la Place de France, à Thiès, Cheikh Bamba Dièye va déclarer sa candidature à la présidentielle de février 2012, a appris dakaractu. Cela marquera sa sortie officielle de la dynamique de recherche d'un candidat unique au sein de Bennoo Siggil Senegaal dont son parti est membre fondateur. Pareille évolution n'a rien de surprenant. Dès le séminaire du 17 septembre de Bennoo sur la candidature unique, Souleymane Astou Diagne, leader des jeunes du FSD/BJ, a annoncé la couleur. Il a manifesté le désaccord de son parti sur les critères de choix du candidat unique relatifs à la surface financière (sa capacité à financer sa campagne électorale), à la représentativité (son appartenance au parti le plus représentatif), à la candidature de transition (son engagement à faire un seul mandat)... Le FSD/BJ soupçonne dans ce dernier critère un deal entre le PS et l'AFP pour se succéder au pouvoir.
Si, officiellement, il ne quitte pas Bennoo, Cheikh Bamba Dièye s'en éloigne davantage. Le patron de FSD/BJ n'a jamais pris part à une réunion des leaders de Bennoo. Il ne s'est intéressé à la coalition qu'à l'occasion des élections locales de mars 2009, quand Bennoo l'a investi. Après avoir bénéficié de la dynamique du rassemblement pour son élection, Cheikh Bamba Dièye, devenu maire de Saint-Louis, a aussitôt coupé avec la logique de l'unité pour jouer sa carte personnelle. Au grand dam de ses (ex?) alliés qui ne lui pardonnent pas ce qu'ils qualifient en privé de "trahison."
Si, officiellement, il ne quitte pas Bennoo, Cheikh Bamba Dièye s'en éloigne davantage. Le patron de FSD/BJ n'a jamais pris part à une réunion des leaders de Bennoo. Il ne s'est intéressé à la coalition qu'à l'occasion des élections locales de mars 2009, quand Bennoo l'a investi. Après avoir bénéficié de la dynamique du rassemblement pour son élection, Cheikh Bamba Dièye, devenu maire de Saint-Louis, a aussitôt coupé avec la logique de l'unité pour jouer sa carte personnelle. Au grand dam de ses (ex?) alliés qui ne lui pardonnent pas ce qu'ils qualifient en privé de "trahison."